[Collins/O'Neil] Fall of a hero (épisode final)

" Ah la fameuse question... Pour moi il n'y a pas de camp, la Californie était un territoire américain, la plupart des gens qui habitent ici étaient Américain une bonne partie de leur vie. Pour tout te dire j'aimerais être libre de circuler où je veux. Et quand bien même cette histoire se termine bien, je suis un traître aux États Unies et je serais toujours considéré comme un traître qui a tué ses hommes pour rejoindre l'ennemie. Jamais je pourrais remettre les pieds dans ma ville natal et revoir mes grand-parents. Je serais condamné à mort !
Mais il y a plusieurs choses qui me retienne ici. Mon boulot, j'adore être COPS, les collègues, le boulot, sauver des vies, éclater les chevilles des miss Japon,... bon le problème c'est ma partenaire... je t'ai déjà dit qu'elle m'a abandonné sur un parking le 1er jour, que je me suis fait tirer dessus et renversé par sa faute ? Nan !
Sinon y a une rouquine super mignonne qui me plaît bien... On à toujours rien fait et je ne sais pas si pour elle notre histoire c'est du sérieux. Moi en tout cas je l'aime ! Je ne sais toujours pas pourquoi, mais c'est comme cela. Donc si j'avais à choisir je dirais la Californie c'est chez moi ici."

Dylan écoutait silencieusement la réponse de John : d’un côté, elle était peinée pour lui, pour sa situation, d’être exilé de son propre pays. Elle pouvait imaginer sa peine d’être séparé des seuls membres de sa famille encore en vie et qui compte, même si elle n’entretenait aucun rapport avec la sienne. Si on lui avait retiré son oncle, qui aurait-elle été aujourd’hui ? Elle n’osait pas l’imaginer... John et elle semblaient partager la même dévotion à leur travail : si on demandait à Collins de résumer un peu sa vie, aujourd’hui, on se rendrait compte qu’elle vit pour son travail et à travers le travail. Une nouvelle fois le parking fut évoqué et, dans un rire, Dylan soupira en levant les yeux au ciel :

« Oh ça va, y’a prescription maintenant... ! Et c’était pas de ma faute, si tu as morflé ! Tu le fais très bien tout seul, ça ! Je te rappelle l’opération dans l’école primaire ? » Elle se mordilla la lèvre et consentit à s’excuser : « Mais j’avoue qu’on a tendance à se tirer vers le bas alors... Je suis désolée de t’avoir largué sur le parking, John... Profite, je m’excuse pas souvent. »

Il continue son allusion avec une certaine rouquine ce qui fait sourire Dylan. Elle semble vaguement pensive quand elle l’écoute se demander si elle prend cette histoire au sérieux.

« Je sais pas... ça fait des mois que j’attends ce mec et il vient de sortir de taule... Il m’a laissé des lettres, pour tout me balancer dedans sans se poser la question de ce que ça allait me faire... J’avais des principes, des règles à suivre, et il a tout dégommé d’un frontkick... Depuis, j’suis en roue libre sur un terrain miné : j’ai aucune idée d’où je fous les pieds... » Elle lui coule un petit regard et rajoute dans un sourire : « Mais, je sais pas, avec lui... ça me fait pas peur de marcher dans ce champs de mine. »

« Mais tu ne t'es jamais fait pardonné pour le coup du parking ! J'ai même pas eu le droit a un désoler... Aujourd'hui avec les intérêt faut aussi les actes qui me montre à quel point tu es désolé, »

John avait fait un clin d’œil à Dylan. John avait écouté Dylan jusqu'au bout, il avait été touché par toute la confiance qu'elle lui donnait. Il ne méritait pas tant ! Il ne lui avait rien dit en face, juste une lettre qui aujourd'hui regrettait d'avoir écrie. Il l'avait mis en danger pour pas grand chose à ce moment. Le rapport aurait juste suffit.

« Moi aussi je suis désolé pour la lettre, vraiment, j'aurais préféré mille fois te le dire en face, mon passé et mes sentiments mais pour la 1ere fois j'ai eu peur... Peur de te perdre, de me faire rejeter,... Je suis resté pour toi ! Je voulais t’affronte en face, savoir ce que tu pensais de moi. Mais je suis touché aujourd'hui que tu me veuilles me suivre dans cette aventure... Je ne sais pas si on va s'en sortir tout les deux. Mais je sais qu'avec toi nos chances sont doublées. »


Le jeux des questions c'était terminé, il parlait de tout et de rien : Cops, recette de cheeseburger, Pittbull et le fameux combat retour, qui allait avoir les faveurs de Dylan dans le combat,... Ensuite Dylan et John avaient commencé à chanter quand la musique de Ray Parker Jr. Ghostbusters passa sur une radio local. Les musiques s’enchaînaient ainsi que les beuglements des deux amants quand John baissa la musique et freina jusqu'à ce que la voiture soit à l’arrêt. « Nous y voilà » dit t'il a Dylan... Devant eux Los Angeles, la cité des anges.

Le reste du voyage se déroula dans une insouciance qui rappela à Dylan le bon vieux temps... elle était prise d’une profonde nostalgie : quand bien même cette histoire serait terminée... comment les choses pourraient elles revenir comme avant ?
John arrêta la voiture alors qu’ils arrivaient à Los Angeles, afin de laisser le volant à Dylan, non sans s’être assuré qu’elle se sentait suffisamment en forme pour prendre le volant.

« C’est bon, ça va aller... »

Elle descendit du véhicule et profita de le croiser derrière le véhicule pour le frôler un peu. Elle s’installa par la suite a la place du conducteur, régla son assise, grimaça en mettant sa ceinture de sécurité et attendit que John s’installe à côté.

« Direction Pueblo... Fais toi discret... »

Ils roulèrent bien une bonne demi-heure pour rejoindre le quartier.
En passant par les petites routes, ils avaient presque doublé leur temps de voyage, tant et si bien que le soleil commençait à se coucher lorsque la voiture pénétra dans le quartier hispanique de Pueblo. Ils roulaient, s’enfonçant plus loin dans le quartier jusqu’à arriver à ce qui ressemblait à un ancien garage, dont les reste du terrain était clôturé. Collins s’arrêta devant le portail et, baissant sa fenêtre, elle composa ensuite un digocode pour ouvrir le portail. On était loin de la petite planque à deux balles : le garage était bien sécurisé et avait l’avantage de ne pas attirer l’attention. Le portail se referma dernière eux alors qu’elle allait garer la voiture dans un coin de la cour. Collins sentait une boule d’appréhension se former dans son ventre.
Elle dit à John de l’attendre alors qu’elle cherchait la clé pour rentrer, qu’elle avait caché avant de partir, dans un petit tas de pierres.

« Home, sweet home » murmura t elle en déverrouillant puis ouvrant la porte du garage qui dévoila la Shelby. Dylan resta immobile, silencieuse. Les larmes lui revenaient aux yeux. Un instant, elle sembla perdu, et c’est la présence de John qui la ramena sur terre. Les yeux rouges, Collins se détourne de la Shelby pour refermer derrière eux.

Collins avait là un jolie garage, bien protéger, très peu de d'angle de tir pour des assaillants et tireur d'élite. Non une bonne petite planque... Une fois entré, Dylan se bloqua devant une voiture …

« Attend c'est la voiture de Charlie et de ... »

Oui c' était la Shelby, pour John c'était toujours la voiture de Charlie, il oubliait souvent que son dernier propriétaire c'était Miguel...
Dylan était devant lui, John sentait qu'elle était sur le point de craquer. « Dylan ! » avait t'il dit en lui posant une main sur son épaule 

« Tu me fais visiter ?  J'avoue que je rêve d'une vrai douche, ou un bain peu importe... Dormir dans un vrai lit aussi, tu imagines pas les lits en taule. Tu arrives à sentir chaque ressort. »

Dylan tâchait de cacher son état derrière un fin sourire de façade, mais ses yeux rouges en disaient longs. Elle avait fermé la porte derrière eux et invita John à la suivre, prenant une inspiration pour garder le contrôle.

« Il y a tout ce qu’il faut ici, c’était devenu plus qu’une planque... J’ai rendu mon appartement avant de partir quelques mois, et à notre retour on s’est dit qu’il fallait qu’on se montre prudents... »

Elle se racle la gorge et lui fait une rapide visite du Rez de chaussée :

« Ça c’est l’atelier on ne l’a pas touché, il y a tout ce qu’il faut pour la mécanique. La pièce à côté, c’était un bureau qu’on a changé en salle de sport... et en ring aussi. »

Dylan pouvait voir, comme dans un film, un souvenir spectral de Miguel et d’elle en train de s’entraîner, lui en train de lui apprendre à se défaire d’une prise que sa constitution et sa stature lui rendait difficile de contrer. Elle semble un peu absente mais revient à elle pour continuer la visite.

« La bas c’est un petit bloc qui appartient à l’espace garage, on s’en servait peu. Suis-moi, on va à l’étage. »

Ils prirent les escaliers et arrivèrent dans un espace aménagé comme un studio. C’était un peu vieillot mais fonctionnel et plutôt propre. À nouveau, son attention fut attirée par les canettes entamées que Miguel et elle avaient laissé sur place avant de filer à Central, quand ils avaient reçu l’appel de Messiah. Messiah... lui aussi elle devait essayer de le joindre, de savoir s’il allait bien... Dylan détourne son regard de la table et essaye de rester concentrée :

« Ici, c’est assez parlant. Au fond là-bas il y a les chambres et la salle de bain.... »

Elle remarqua alors que John s’était approché du coin recherche, probablement attiré par tous ces documents et photos accrochés au mur et qui le concernaient de près ou de loin. Dylan se met à son niveau

« On... on pensait encore qu’on pourrait te blanchir et te faire sortir de manière propre mais... on a été pris par le temps, quand on m’a prévenu que... qu’ils prévoyaient de te tuer... »

Dylan renifle un peu et se détourne pour cacher le retour de sa vulnérabilité.

« Je vais te montrer la salle de bain et... te chercher des affaires... j’en ai trouvé quelques unes dans ton casier, mais il y a du linge de... Miguel... au cas où.... »

Elle ouvre la porte de sa chambre à elle. Quelques cartons pas déballés, Quelques fringues qui traînent.... Pas de decos, mais deux ou trois photos sur le meuble qui lui sert un peu de bureau/ table de chevet Une photo prise à un des barbecues de Miguel : ils sont tous les 4, Miguel, Sowell, John et Dylan Une autre, de l’équipe des mercenaires au complet, la première semaine Et enfin, une de Miguel et elle, en mode mercenaire, le jour de son anniversaire, Avec la tronche un peu en vrac, sales, crevés, un peu blessés, mais avec une bière à la main. Sur son lit défait et en bordel, il y a des livres qui traînent, une peluche mâchouillée par un chien.

Dylan avait fait visiter tout le rez de chaussé, Garage, salle de sport et l'atelier. Ensuite elle l'invita à monter à l'étage, il arriva dans un studio, c'était pas de dernière jeunesse mais tout semblait fonctionnel. Le regarde de John se bloqua sur un mur... Il s’arrêta sur un nom: Mephisto. Ils avaient empilé les infos qu'ils avaient pu réunir. La pille n'était pas bien grosse, mais ces informations allaient être utile. En regardant les autres catégorie John remarqua une partie entière de mur qui lui était dédié : Innocenter John .

"Vous avez chercher à me libérer par les voix légale ? Merci !"

John savait que cette partie avait été une énorme perde de temps, il avait dit à Dylan et Miguel de le laisser là ou il était, mais le geste l'avait touché.

Dylan semblait de plus en plus mal... John ne montrait pas qu'il avait remarqué, il continua juste la visite normalement, en écoutant Dylan. Elle lui avait sortie des Affaires de son casier, enfin le peu de chose qui restait... Elle lui proposa aussi de prendre des affaires de Miguel. Il avait refuser d'un simple

« non merci, je suis un peu plus grand que lui et j'ai plus de masse musculaire maintenant ! Je te demanderait d'aller me chercher des vêtements propre quand on sera dans l'appartement que Hawking nous à laissé. Mais pour le moment j'ai assez de vêtement pour tenir 4 ou 5 jours.  Merci beaucoup Dylan »

Elle ne se sentait vraiment pas bien... ses yeux rouge et son menton qui tremblait montrait qu'elle était à deux doigts de craquer. John s'approcha d'elle doucement, « Je suis la Dylan, vient dans mes bras . » Il l'avait attiré vers lui délicatement, sans la brusquer. John l'a prit dans ses bras.

« Tu sais tu peux aussi te laisser aller, je sais que c'est dur de revenir ici pour toi. Mais si vraiment c'est trop dur on reprend là route ce soir et on roule jusqu'à la station de camping car ! En tout cas Dylan, je vais te dire la même chose que je t'ai dit en prison, ces bras sont là pour toi, un lieu ou tu peux quitter ton masque. Jamais je ne te jugerais ou me moquerais de toi, je te le jure sur ce que j'ai de plus précieux. »

Elle avait d’abord chercher à se dérober, mais une fois dans ses bras, attirée avec délicatesse, elle n’eut plus la force de lutter, enfouissant son visage dans ses mains, son front contre le torse d’O’Neil. Elle l’écoutait, en silence. C’était encore une chose délicate à faire pour elle, de se laisser aller, de ne pas se cacher et c’était une habitude qu’elle mettrait un peu de temps à perdre. Malgré tout, elle ne chercha pas à s’échapper de l’étreinte. Au contraire, John pu sentir dans ses bras les sanglots silencieux qui secouaient fébrilement le corps de la rouquine. C’était difficile oui, mais elle en avait besoin. Miguel était une épreuve... après un moment de silence durant lequel elle reniflait parfois, trahissant ses pleurs, s’essuya les yeux d’un revers de manche de sa veste et se mordillant la lèvre de culpabilité, elle remercia John en silence, de son regard émeraude qui brillait de reconnaissance et d’une légère honte. Elle ne souhaitait pas encore prendre de décision, alors elle indiqua simplement la salle de bain et les serviettes comme si de rien n’était.

« La salle de bain est ici... tu as des serviettes là... fais comme chez toi... »

Avant de le laisser à son intimité -qu’il n’avait sûrement pas eu depuis quelques temps- Dylan se montra hésitante, elle sentit ses doigts venir chercher le contact avec ceux de John.

«Merci... Je ... j’ai juste besoin de... d’un peu de temps... Profite de ta douche... »

Elle lui sourit faiblement et vient capturer ses lèvres avec douceur. Quelque chose de fragile et délicat, usuellement incompatible avec le nom Collins...

Dylan avait lâchée prise dans les bras de John, il sentit les larmes couler le long du visage de la rouquine et tomber sur son t-shirt. Il n'avait rien dit, il était juste là pour l'aider de sa présence. Quand elle voudra parler elle parlera.
Après quelque minute passé dans les bras de John elle se retira de son étreint. Elle était légèrement déstabiliser, sans doute d'avoir pleurer devant lui.

« Tu ne dois jamais avoir honte de pleurer Dylan. Jamais ! Surtout devant moi. Je suis là pour t'aider et quand tu te sentiras prête à me parler je serais la pour toi. Mais attention ça ne veux pas dire que j'irais dans ton sens. Je te dirais juste ce que moi je pense en fonction de mes expérience personnel. Tu vas mieux ? » Elle avait acquiescer en silence puis lui montra la salle d'eau, plus le linge de maison. « Merci je vais essayer de prendre une douche maintenant. Essaye de te reposer un peu Dylan, la journée à été longue pour nous deux. »

John c'était retrouvé seul dans la salle de bain, il se déshabilla, tourna les robinets d'eau et entra dans la douche une fois la bonne température trouvé. Il ne se sentie pas à l'aise, l'eau contre sa peau lui faisait du bien mais a chaque fois qu'il fermait les yeux il se revoyait dans cette grande salle, seul entouré de prisonnier près à l'abattre... Certaine blessure lui faisait encore mal... Sa respiration commença à s’accélérer, il revoyait la tête de chaque prisonnier lui enfonçant un surin dans le corps. Il se revoyait seul a guetter le moindre bruit derrière lui... La crise de panique était de plus en plus forte, quand soudait il entendit un bruit derrière lui, il se retourna pris la main de la personne qui l'attaquait et la colla contre le mur... Les yeux, le visage de John transpirait la peur et la fureur... Mais ces deux sentiments se coupèrent brusquement quand il vit que son assaillant était une femme rousse... qui le regardait avec ses deux grand yeux émeraude encore rouge. Il avait relâche son emprise et c'était éloigné d'elle.

« Dylan je...je suis désolé... J'ai cru … que tu venais me... tu vas bien ? Excuse moi vraiment... »

John était dévaster d'avoir attaqué Dylan, il était à deux doigts de lui casser le bras et surtout le regard qu'elle lui avait lancé... ce regard de peur qu'il avait déjà vu.

Se reposer... Étrangement, son corps aurait pu dormir des années tant elle se sentait vidée, fatiguée... Mais à chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle était assaillie par des milliers de pensées, de souvenirs... allongée sur son lit, elle pouvait entendre la douche se déclencher dans la salle de bain, dans la pièce adjacente. Elle regardait la porte, hésitante, silencieuse... Elle avait voulu lui laisser un peu de tranquillité, d’espace. Mais, il lui semblait que le seul moyen d’éteindre son cerveau et de détourner ses pensées, c’était d’écouter un peu plus ce désir tapis dans l’ombre qu’ils n’avaient cessé de repousser - par dépit plutôt que par véritable envie... Pourquoi ressentir de la culpabilité alors qu’elle y voyait une bouffée d’oxygène ? C’était une affaire de vivants, et si elle n’en profitait pas maintenant, alors peut-être que ce serait perdu demain... ou un autre jour... Dylan se mordit légèrement la lèvre avant de se dresser sur ses jambes. Elle retira ses chaussures, ses chaussettes. Elle déboutonna silencieusement son pantalon qu’elle laissa tomber à ses pieds. Uniquement vêtue de son t-shirt, elle prit une inspiration et poussa discrètement la porte de la salle de bain pour y pénétrer, d’un pas léger. Elle n’aurait su dire pourquoi, elle sentait son cœur battre à tout rompre et son ventre se tordre. Elle prit une inspiration, devinant la silhouette de John derrière le rideau de la douche à l’italienne. Une profonde expiration, pour calmer un peu les palpitations qui la gagnaient. Elle avait déglutit, approchant sa main du rideau, mais la suite se déroula trop rapidement pour qu’elle ait le temps de réagir. La main de John venait de la saisir si fermement que sa peau en garderait la trace pendant quelques jours. Il l’avait saisit brutalement et plaquée contre le mur carrelé avec tant de force qu’elle en avait eu le souffle coupé, ne pouvant même pas crier tant sa douleur aux côtes déjà cassées la surprit par sa fulgurance. Mais au-delà de la douleur, c’était surtout la réaction de John et son état qui la saisit d’effroi, d’inquiétude. Oui elle avait eu peur, sur l’instant. Mais le plus effroyable pour elle était surtout de réaliser que toutes les épreuves qu’il avait enduré avaient laissé des traces indélébiles tant sur son corps que sur son âme. Elle resta immobile, pétrifiée, et quand il sembla réaliser qui elle était, il relâcha son emprise en s’éloignant, confus. L’eau de la douche continuait de couler, trempant les cheveux de Dylan, mais aussi le t-shirt qu’elle n’avait pas eu le temps de ôter pour le rejoindre. John bredouillait des excuses, plus que confus, Dylan le devina choqué, se rongeant de culpabilité face à ce qu’il avait infligé à celle à qui il vouait son amour. La poitrine de Collins se soulevait, alors qu’elle tâchait de calmer sa respiration, en l’observant. Il lui semblait voir un animal sauvage maltraité, qu’on aurait mis en cage et qu’un soigneur tentait maintenant désespérément d’apprivoiser pour son bien... Dylan n’accorda même pas un regard à la marque violacée sur son bras, ni à la douleur de ses côtes. Elle était focalisée sur la seule priorité que représentait John. Maintenant qu’il lui tournait le dos, elle pouvait découvrir avec horreur et peine le spectacle presque morbide de sa peau meurtries de cicatrices, certaines d’entre elles loin d’être cicatrisées.

« Oh bordel de... » souffla-t-Elle avec effroi, en constatant quelques unes des plaies presque infectées.

« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait... »

Elle sentait les larmes lui monter aux yeux alors qu’elle s’approchait lentement, délicatement, tendant la main vers lui comme on approcherait un fauve blessé.

« John, tout va bien... tu ne m’as rien fait... je vais bien... je suis désolée je n’ai pas pensé à... c’est de ma faute. Mais je vais bien... John, je peux pas te laisser comme ça... Certaines de tes plaies, il faut...»

Mais alors qu’elle l’avait à peine effleuré, il s’était dégagé, semblant la repousser par crainte de lui occasionner encore une blessure. Ça ne découragea pas Dylan qui se mit à déglutir un peu. Elle s’approcha de nouveau, oubliant presque la nudité de John. Avec une extrême délicatesse, elle effleura Le Bras de John, et bientôt se fut ses lèvres qui furent appliquées tel un sparadrap sur chaque cicatrices qu’elle rencontrait, jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à lui, soignant d’un baiser une cicatrice sur son torse. Sa main glissa avec une infinie tendresse jusqu’à sa joue et elle l’attira a elle pour apposer son front au sien. Dans un murmure, elle lui souffla :

« C’est fini... Je suis là... C’est moi... juste toi et moi... Il ne peut rien nous arriver, John... »

Consciente de la meilleure façon de chasser son trouble et sa peine, elle retira le dernier vêtement qui la couvrait, le jetant à l’autre bout de la douche et vint doucement accueillir la peau meurtrie de John contre la sienne, sous les jets d’eau brûlante que recrachait la douche.
Elle vint avec beaucoup de douceur et de prévenance lui offrir la chaleur de sa peau, de ses bras et de ses baisers.
Le corps de Collins était comparable à celui d’un chat : des muscles fins, longs, tout en finesse et pourtant, si saillants par endroit qu’il était assez difficile d’ignorer leur tonus. L’autre chose difficile à ignorer maintenant, c’était la chaleur et la douceur de sa peau. La poitrine menue et ferme de Dylan était maintenant plaquée au torse nu de John. Leurs bassins s’étaient également rapprochés au point que la seule chose qui les séparait était en train de se gorger de sang si bien que Collins ne pouvait maintenant plus ignorer la nudité de John... Les mains de la rousse avaient pris le visage de l’homme en coupe, avec une certaine délicatesse et tendresse, l’attirant à elle pour mieux le maquiller de multiples petits baisers, sur son front, ses arcades, sa joue, sa mâchoire et finalement terminer par ses lèvres. Elle aurait voulu lui retirer sa peine, sa peur, panser la moindre de ses plaies... Le voir si vulnérable, si blessé, si brisé, lui était intolérable... Si au début, il semblait accueillir la tendresse passivement, se délectant probablement de ce moment tout en douceur, cela ne dura qu’un temps : c’était mal connaître John de penser qu’il se tiendrait sage bien longtemps... Ses mains glissèrent d’abord avec un peu de retenue, sur le dos de la rousse, terminant toujours leur valse au creux de ses reins avant de finalement partir à la conquête de ses fesses avec moins de décence, alors que leur baiser se faisait plus intense, ponctué parfois de fugaces mordillements. John pivota, plaquant cette fois-ci avec plus de prévenance et de douceur, le dos de Dylan contre le mur carrelé, laissant l’opportunité à ses mains de partir explorer ce corps qu’il avait tant désiré.

Il ne bougea pas, il n'eut qu'un frémissement. Dylan s'approcha de lui, caressant sa peau de sa bouche, s’arrêtant sur ses cicatrices pour y déposer un baiser. Elle l'attira à lui doucement jusqu'à ce que leur corps soient mêles et ne forme plus qu'un. Il sentit la caresse de la pointe des seins de Dylan sur son corps. Il frissonnait ! Il ne pourrait bientôt plus se contrôler... 7 mois qu'il avait rêver des cette scène. De ses main John caressa le cou de Dylan, pour ensuite attendre son dos, ses hanches puis ses fesses. Il sourit et la souleva, d'un geste très lent, avec retenue et délicatesse. Elle se courba jusqu'à ce que son dos se retrouve collé contre le mur. Elle était belle, les cheveux mouillé , se regard de bête qui se dégageait de ses yeux. Elle était rayonnante, la lumière mêlée à la vapeur plus leurs corps mouillé commençait a rendre se moment plus bestial, sans pour autant être violant, John avait toujours dans un coin de la tête les côtes cassées de Dylan.
Les jambes de la rouquine s'étaient enroulé autour de John. Au premier coup de hanche, il sentit le corps de Dylan se contracter de plaisir. « Enfin ! » avait elle dit dans un gémissement de plaisir. Elle était revenu se collé contre lui, ses mains plaqué contre son dos qui cherchaient quelque chose à attraper, mais rien, tous les muscles de John étaient contractés. Il remua, mais d'une ferme pression des deux mains, elle lui interdit de changer de position, avec des mouvements légers mais décidés de ses hanche, elle exigeait un réponse plus forte de John. Il répondit. Elle renversa la tête en arrière, secoua ses cheveux mouillés. Sa peau était chaude et étonnamment lisse. Ses grand yeux vert ne quittaient plus ceux de John. Ses cris accompagnait chaque mouvement de hanche. Elle attira la tête de John à elle pour trouver ses lèvres les mordillant. Pour se venger de cette « morsure». Il lui agrippa avec sa main droite une poigne de cheveux pour lui tirer la tête en arrière, laissant son joli cou à la merci de la bouche de John. Il le croqua pour laisser une marque rouge. IIl sentit que leur ébat devenait de plus en plus sauvage, elle lui rendait coup pour coup, et lui aussi. C'était devenu une sorte de bataille que John pour le moment menait.

Malgré toute la douceur et la tendresse de leur première étreinte, ni l’un ni l’autre ne résiste à l’appel vorace de leur corps respectif. Leurs corps sont en feu. Leurs cerveaux, aux abonnés absents. Impulsivité, désir, insatiabilité : ils se délivrent d’une frustration qui les tient en haleine depuis des mois, avec un empressement toutefois emprunt de retenue, notamment quand les mains de John effleurait les côtes de sa partenaire, ou quand il lui retira son bandage imbibé d’eau.
Pourtant, Collins avait bien tenté de garder à l’esprit de se montrer raisonnable, peut-être l’espace d’une seconde, se rappelant que ce genre de relation, généralement, c’était éphémère, pour elle... ça se faisait avec un parfait inconnu, le secret meurt avec cet au revoir un peu awkward qu’on se dit, quand c’est fini. Parce qu’on sait bien qu’on ne se reverra jamais. Et que c’était juste le temps de profiter de la chaleur des bras d’un simple substitut.
En tout cas, pour elle, c’était ça, depuis quelques années maintenant... Mais ça, c’était avant, et cette petite appréhension de tout flinguer dans leur relation de partenaires s’était évanouie dès le moment où il s’inséra en elle, lui arrachant au passage un râle de plaisir.
Ses jambes serrèrent un peu plus fermement leur prise autour de la taille de John, et elle se mordit la lèvre, attirant celles du roublard aux siennes en glissant fermement ses mains dans ses cheveux, puis dans son dos, comme si par cette ferme pression, elle lui ordonnait de ne pas faiblir.
Ce qu’elle voulait, là, maintenant, c’était lui, et rien d’autre. Pas de pensée parasite...
Et comme s’il répondait à ses pensées, l’homme prit d’assaut la peau de son cou, arrachant des soupires et des gémissements de la part de Collins. C’était presque bestial, animal, et sans doute plus intense que ce à quoi ses relations insipides avaient pu l’habituer. Son esprit est embué, confus, bombardé par une seule obsession : étancher cette soif, inextinguible. La rousse n’arrive à penser à rien d’autre que ces myriades de messages nerveux que le moindre contact de sa peau avec ses lèvres, la pulpe de ses mains fermes et rugueuses, jusqu’à son visage râpeux pour taire les contacts les plus indécents…
A mesure qu’il découvre son corps sans artifice, sa peau nue et constellée de quelques cicatrices et autres bleus, elle a l’impression de mettre plus que son corps à nu. Elle vivait pour son job, et son job la faisait se sentir vivante. Et ces derniers mois, elle avait oublié. Ce que ça faisait, de se sentir vivante, du genre pleinement vivante. Sans mensonge, sans faux-semblant. Sans retenue. Sans attentes. Sans questions. Juste, vivre l’instant et le sentir dans tout son corps, comme un délicieux courant électrique.
Et ça, ça y ressemblait beaucoup…

Elle s’était endormie un instant, presque juste après, quand John l’avait porté jusqu’à son lit, avec douceur, embrassant son doux visage à l’expression si reposée et fascinante. Sa perception du temps était vague, maintenant qu’elle se retrouvait blottie contre lui. Elle avait un peu de mal à remettre les choses dans l’ordre. Mais, chose assez nouvelle, elle n’avait pas ressenti l’envie de disparaître, de s’évanouir dans la nature ou de lui demander de partir. Juste eu envie de suspendre le temps. D’immobiliser la grande horloge du monde, encore un moment. Au fond, c’était peut-être ça, ce sentiment que le Professeur Xavier avait, quand il arrêtait le temps et les choses autour de lui, se disait-elle. Et elle avait l’impression que lorsqu’ils quitteraient cette chambre, le temps et l’espace reprendraient le contrôle de leur vie, à un train d’enfer.
Alors, elle se repose. Elle profite encore de ce moment de paix. De la chaleur d’un homme qui la désire et ne la juge pas, qui l’aime comme elle est. Et qu’elle aime en retour.
Elle avait ouvert les yeux, son visage contre le torse de John, la pulpe de ses doigts venant effleurer le relief de ses cicatrices.

« C’était pas mal... » le provoqua-t-elle, d’une voix encore un peu endormie alors qu’elle émergeait. Elle lui adressa un sourire taquin en se relevant pour rejoindre son armoire pour y récupérer des sous-vêtements et les enfiler, puis faire de même avec une tenue propre.
Tout en s’habillant, en lui tournant le dos, elle lui demanda :

« Cette caravane, tu penses qu’on y trouvera quoi ?... ou qui ? »

John et Dylan avaient passés une nuit mouvementé... Ils n'avaient pas beaucoup dormi. Ils avaient quand même trouvé le sommeil en début de matinée. Dylan était dans les bras de John.
John avait pour une fois passé quelque heure de sommeil sans pensé à surveiller ses arrière. Ici dans ce garage il se sentit libre et en sécurité: en paix. Il n'avait plus connu ces sentiments depuis 1 ans. En plus la femme qu'il aimait par dessus tout était dans ses bras. John se promis sur sa vie de veiller sur elle et de la protéger. C'est à ce moment qu'elle avait ouvert les yeux, elle lança un sourire tout en le saluant d'un baiser. Puis du bout des doigts joua avec le relief de ses cicatrices. Des frisson de plaisir parcourra John

"Tu n'en as pas eu assez? Tu veux dejà recommencer ?"

"C'était pas mal..." lui lança Dylan avec un air provocateur et son habituelle sourire taquin.

John l'admira et imprima se moment dans sa tête.

« Cette caravane, tu penses qu’on y trouvera quoi ?... ou qui ? » Dylan avait sortie John de ses pensées.

" C'est une bonne question... De l'équipement, des infos peu être ou même de l'aide pourquoi pas! Pour tout te dire c'est surtout moi qui leur donnait des infos. Il m'a juste dit de rejoindre cette caravane quand je serais sortie. Et pour le moment c'est notre seul piste. On va tenté notre chance."

John se leva pour s’habille mais quelque chose n'allait pas. Il transpirait beaucoup, ce qu'il prit au début pour le résultat de leur activité nocturne mais une fois debout il se sentait mal. Il avait des vertiges et la transpiration venait de la fièvre.

"Merde!" avait t'il lancé avant de se laisser tomber sur le lit. "Dylan, mes antibiotiques ne font plus effet... Je me sens pas très bien là! J'ai une ou deux plaie infecté et ..."

"C'est une bonne question... De l'équipement, des infos peut-être ou même de l'aide pourquoi pas ! Pour tout te dire, c'est surtout moi qui leur donnait des infos. Il m'a juste dit de rejoindre cette caravane quand je serais sorti. Et pour le moment, c'est notre seule piste. On va tenter notre chance."

Dylan était pensive et ses lèvres formèrent un rictus. Peut-être valait-il mieux rester méfiant, après tout, ils ne savaient absolument pas ce que cette caravane pouvait leur réserver... Il régnait un climat difficile pour accorder sa confiance aveuglément... D'autant plus qu'elle ne pouvait pas se permettre d'attirer trop l'attention sur elle et surtout sur le COPS... Elle avait eut le soutien d'Hawkins, un accord de principe pour ses congés, mais ça ne durerait pas éternellement...
Elle terminait de s'attacher les cheveux en un chignon approximatif quand son attention fut attirée par John qui avait essayé de se mettre debout, probablement pour s'habiller également.

"Hey, ça va ?" lui demanda Collins, alors qu'elle s'approchait, remarquant à la fois sa transpiration soudaine et son teint pâle.

"Merde !" pesta John, en se laissant retomber sur le lit. "Dylan, mes antibiotiques ne font plus effet... Je me sens pas très bien là. J'ai une ou deux plaies infectées et ..."

La rouquine s'était rapprochée, la mine soucieuse et les sourcils froncés, et elle posa la main sur le front d'O'Neil : pas besoin de la laisser bien longtemps, maintenant qu'elle y prêtait plus attention, la chaleur qui se dégageait de son corps était tout simplement de la fièvre... Elle retira sa main avec douceur, caressant furtivement sa joue, au passage.

"Tu as de la fièvre. Laisse-moi regarder, allonge-toi sur le côté."

Elle le laissa lui tourner le dos et s'allonger sur le flanc, lui laissant le loisir de voir les blessures en question. Elle balaya son dos puis ses côtes, à la recherche des blessures encore ouvertes et mal cicatrisées. Elle grimaça à la vue de celles partiellement recousues et infectées qu'elle découvrit. Elle en avait remarqué certaines, sous la douche, mais son attention avait été quelque peu détournée, par la suite... Sans doute que l'expression de leur intérêt commun n'avait pas vraiment aidé John à cicatriser ni à combattre son infection.
Avec précaution, Dylan fit glisser le drap de la hanche de John pour vérifier les blessures qu'elle avait remarqué, plus tôt. Ce n'était pas seulement une ou deux plaies infectées, elle en avait bien relevé presque 7.
Elle soupira, remontant le drap sur la hanche d'O'Neil. De la colère et une pointe de culpabilité se trahissaient sur l'expression du visage de la rousse alors qu'elle se mettait à fouiller dans le tiroir du meuble qui lui servait de chevet, faisant tomber au passage les photos qui reposaient.


"J'dois avoir ce qu'il faut, là-dedans..." dit-elle, en sortant un petit paquetage couleur camouflage, agrémenté d'un plus rouge brodé.

Un autre souvenir de son expérience de mercenaire, au Mexique : leur condition de vie en bivouac étant largement rudimentaire, ils avaient été équipés pour pouvoir parer à toute éventuelle blessure. Sans compter le climat parfois lourd et humide du Mexique, la fièvre était un ennemi qu'il ne fallait pas négliger, et les plaies ouvertes avaient tendance à s'infecter si elle n'étaient pas traitées le plus rapidement possible. Collins ouvra son petit sac tactique, assise sur le matelas, au chevet de John, un air décidément bien sérieux et concentré sur le visage. Elle récupéra une seringue et une fiole d'antibiotique par injection intramusculaire. Afin d'être certaine, elle ferma un peu les yeux, tâchant de se souvenir mots pour mots ce que l'instructeur leur avait recommandé.
Elle déballa la seringue après s'être désinfectée les mains avec une solution hydroalcoolique, puis désinfecta l'épaule de John, suivant académiquement les gestes qu'un paramédic leur avait montré.

"C'est un antibiotique." le rassura et l'informa Dylan, en ouvrant la fiole pour remplir la seringue.

Une fois chargée elle examina l'épaule de John pour y trouver l'endroit où elle devait piquer. Elle esquissa un maigre sourire, tâchant de plaisanter un peu même si au fond, elle n'aimait pas le voir dans cet état, surtout depuis la disparition de Miguel... Miguel. Le geste lui rappela un peu plus le Mexique, les blessures qu'ils avaient pansé l'un et l'autre, le moment au coin du feu quand ce n'était pas le chaos, à parler de ce qu'ils feraient quand cette histoire serait terminée, quand les choses reviendraient à la normale.  


"J'ai l'impression que tu as un léger syndrome de l'infirmière, O'Neil... Tu te brosses, si tu penses que je vais enfiler la blouse blanche sexy, tu sais ?" dit-elle d'une voix douce mais un peu taquine, peut-être pour rendre la piqûre moins désagréable.

Une fois l'injection faite, elle jeta son matériel à la poubelle et récupéra dans la trousse de quoi retirer les fils des blessures partiellement recousues, puis de les nettoyer et désinfecter, pour s'occuper ensuite de rapprocher proprement les chaires avec des bandes strips, idéales pour ce genre de blessures.

"Prends un paracétamol, y'a une bouteille d'eau, juste là, au pied du lit. Ça aidera à faire tomber la fièvre..." lui dit-elle en préparant ses compresses et son désinfectant.

C'était probablement étonnant de la voir si bien équipée et formée pour des blessures du genre. A bien regarder dans son petit paquetage, il y avait des bandages israéliens parfaits pour les pansements compressifs et également facile d'utilisation pour s'auto-soigner.

"Certaines de tes plaies ont mal cicatrisé et se sont infectées. Je dois retirer les points pour bien nettoyer, ensuite on mettra ce genre des petites bandes agrafes, pour rapprocher les chaires : il vaut mieux éviter de refermer tout de suite totalement, ça pourrait s'infecter encore plus et tu ferais une septicémie." Elle lui fait un petit sourire peiné : "... ça ne va pas être agréable. Je suis désolée... Parle-moi, ça détournera ton attention. Raconte-moi ce que tu veux ou, pose-moi des questions..."

Elle commença à traiter une par une les plaies, de manière très appliquée.

"Tu as de la fièvre. Laisse-moi regarder, allonge-toi sur le côté."

John tourna le dos pour laisser les doigts de Dylan parcourir ses blessures. Il ne disait rien laissa faire Dylan. Il s'en voulais d'être blesser dans un moment pareil, il n'avait pas beaucoup de temps pour bouger... La police ou pire pouvaient débarquer à n'importe quel moment pour arreter John. Et il était incapable de bouger ou de combattre.Il se doutait que Dylan devait être énervé après lui, un soupir d'énervement sans doute l'avait trahi.

 "C'est grave Docteur ?"

Elle en lui avait rien répondu... elle était trop occuper à chercher quelque chose dans un meuble, elle en sortie un sac. Elle retira de ce sac une seringue et une fiole... John était pas trop rassurer. Il avait souvent été piqué mais il était jamais trop rassurer à la vision d'une seringue. Mais il avait toute confiance en Dylan. Elle n'était pas médecin mais il savait que Dylan était compétente de ce domaine. Elle l'avait bien soigné en prison et même avant.
Elle préparait l'épaule de John avec un désinfectant assez puissant vu l'odeur. Elle avait ensuite remplie une partie de la seringue et avait indiqué à John que c'était un antibiotique.

"J'ai l'impression que tu as un léger syndrome de l'infirmière, O'Neil... Tu te brosses, si tu penses que je vais enfiler la blouse blanche sexy, tu sais ?"

 "Oh merde mon plan tombe à l'eau ! Mais personnellement je te préférais en Leia slave ou en Harley Quinn... Oui mes délire de geek je sais ! Prévient moi quand..." John avait souffler un grand coup : elle venait de le piquer. Il ressentie une vive douleur dans l'épaule.

  "Merci !" Dit t'il d'une voix basse.

"Prends un paracétamol, y'a une bouteille d'eau, juste là, au pied du lit. Ça aidera à faire tomber la fièvre..."


« Oui Chef ! »

John s’exécuta. Dylan de son coté était entrain de préparer des strips, des compresses et du désinfectant pour soigné les plaies infecter.


"Certaines de tes plaies ont mal cicatrisé et se sont infectées. Je dois retirer les points pour bien nettoyer, ensuite on mettra ce genre des petites bandes agrafes, pour rapprocher les chaires : il vaut mieux éviter de refermer tout de suite totalement, ça pourrait s'infecter encore plus et tu ferais une septicémie... ça ne va pas être agréable. Je suis désolée... Parle-moi, ça détournera ton attention. Raconte-moi ce que tu veux ou, pose-moi des questions..."

John s'exécuta il savait que se faire soigner des plaies infecter allait être une épreuve pour lui.


 "Je le sais que ça fait mal j'ai vu pire ! Va y sans gants je vais tenir le choc ne t’inquiète pas... Bon je pense que tu dois te demander comment mes blessures ont pu s'infecter... Comme je te l'ai dit en voiture les 2 derniers mois on été un enfer. Mes conditions de détention étaient de pire en pire à tous les niveaux. Les gardes ne me surveillaient plus, j'étais attaqué à n'importe quel moment du jour ou de la nuit. Parfois je me prenais des coup de surin... pour que les surins soient plus efficaces les prisonniers les enduisent de leurs excrément pour provoquer des infections. Normalement les infirmeries ont de quoi contré cela. Mais je n'avais plus le droit d'y aller, on me refusait tout soin. Un garde passait et me lançais du fils et une aiguille. Je n'avais que ma pisse comme désinfectant... Un vieux truc de l'armée en cas de survie extrême. Donc j'ai du me recoudre tout seul avec comme miroir un vieux plat en aluminium. Je n'étais pas forcément précis avec mes blessures dans le dos. Enfin tu imagines..."

John serrait les dents, Dylan était douce mes désinfecter les plaies et poser les strips était une épreuve pour John... Il essayait de ne pas montré sa douleur mais quelque fois des grognement lui échappait.

 "Sinon Dylan tu penses que ton oncle va prendre comment notre relation ? Car je pense qu'il doit encore moins m'aimer vu que je lui vole sa nièce chérie !  Oh PUTAIN" Dylan avait serrer le strip plus vite que prévu... « Bon ok j'ai compris une autre question ! C'est de la torture ton truc, pire que les coréen bordel. Ah oui tient j'ai passé 7 mois dans une prison coréen a me faire torturer... Je crois que tu le savais déjà mais pas grave ! Après je suis fan des Patriots, leur nouveau quaterback est super, d'ailleurs en final de superbowl il a montré qu'il était un digne successeur de Brady... "

John avait parlé pas mal de temps, pas beaucoup de monde l'avait connu comme cela, mais quand il a mal il parle... Et des plaies infectées plus des strips, le mélange était très douloureux pour lui.
Dylan avait continué les soins pendant 20 bonne minute encore...

« Vous avez fini infirmière ? » elle avait acquiescer.
" J'ai mal la !" John lui indiqua avec son doigts une de ses côtes à droite . Il lui sourit avec un air amusé et fatigué à la fois.  "Tu connais Indiana Jones rassure moi ?"

Dylan ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire en coin, amusée, alors que John se changeait en moulin à paroles, se montrant particulièrement loquace alors qu’elle s’appliquait à nettoyer les plaies et les panser correctement. Bien sûr, l’histoire de la collecte de ces cicatrices n’avait rien d’amusant et lui fit froncer les sourcils d’agacement. En revanche, même si elle se montrait sévère en le « malmenant » quand il faisait un écart en dans la conversation en évoquant son oncle ou encore quand elle le sermonnait et le taxait de « cry baby » quand il se plaignait de la douleur, elle avait abandonné son air sévère pour un discret rictus d’amusement.

« Bon ok, j'ai compris une autre question ! C'est de la torture ton truc, pire que les coréens, bordel. Ah oui, tiens, j'ai passé 7 mois dans une prison coréenne, à me faire torturer... Je crois que tu le savais déjà, mais pas grave ! »

« Arrête de faire le bébé et tiens-toi tranquille, c’est presque terminé…» le sermonna-t-elle, et si elle le taquinait sur le fait qu’il se plaigne de la douleur de l’application des pansements, au fond, elle ne pouvait s’empêcher de penser à la douleur qu’il avait du endurer en prison, avec toutes ces blessures infectées. Elle chassa cette pensée alors même que John trouvait un nouveau sujet de discussion.

:john : « Après, je suis fan des Patriots, leur nouveau quaterback est super, d'ailleurs, en final de Super Bowl, il a montré qu'il était un digne successeur de Brady... »

Dylan s’était abstenue de tout commentaire, se concentrant pour retirer le fil presque rongé par le pue qui suintait de la plaie qu’elle tâchait de nettoyer. Il y avait eu peut-être un bref instant où elle avait levé les yeux au ciel, presque exaspérée. Les Patriots, évidemment… A croire qu’ils ne pouvaient simplement jamais tomber d’accord, ou alors, dans de très rares cas. Le Super Bowl, c’était du sérieux, avec Doug, et depuis qu’elle était petite, Dylan avait pris l’habitude de le regarder avec lui… au point qu’elle en était devenue une parfaite petite réplique de Pit’ et de ses humeurs. Deux années consécutives que les Patriots volaient la victoire aux Rams, il aurait fallu les voir, les deux Collins, à vociférer devant la télé, une bière à la main ! Dylan esquissa un sourire, le souvenir d’un Super Bowl en compagnie de Doug’ et Charlie, quand ils étaient encore coéquipiers. Une soirée qui resterait à jamais gravé dans ses souvenirs, puisque c’était précisément ce jour-là, alors que Charlie avait commencé à raconter des anecdotes de quelques-unes de leurs affaires les plus cocasses, que Dylan avait décidé d’embrasser la même voie que son oncle et rentrer au COPS. C’était en les observant, tous les deux, avec des étoiles plein les yeux qu’elle s’était dit qu’elle désirait ça. Cette relation, de partenaires. Ce boulot, au COPS. Et elle l’avait finalement trouvé.
Un nouveau sourire, un peu nostalgique.
Si elle regrettait son choix ? Jamais. Elle ne trouvait un sens à sa vie que dans son travail, même si ça n’était pas simple tous les jours, en particulier ces derniers temps, avec tous les évènements… C’était ça la vie de COPS, et même si on y était préparé, est-ce qu’on est jamais vraiment préparé à la perte d’un collègue, d’un ami ? D’un être à qui on confie sa vie en même temps qu’on veille sur la sienne ? Sa mine s’était faite un peu plus sombre. A l’instar des blessures infectées qu’elle nettoyait, ce genre de blessure prendrait un peu plus de temps à se refermer, et laisseraient des marques indélébiles sur son âme.

« Vous avez fini, infirmière ? » John venait de la sortir de ses pensées, elle esquissait un maigre sourire en acquiesçant, jetant un dernier coup d’œil à son pansement. « J'ai mal, là ! » John lui indiquait ses côtes, et Dylan n’eut pas besoin de chercher plus loin que son regard chafouin pour comprendre le petit manège de son patient. « Tu connais Indiana Jones, rassure moi ? »

«Hm-hm.» fit-elle, en hochant négativement la tête. «D’une, les bisous magiques, c’est pour les chochottes. De deux, c’est un endroit où il n’a pas mal, que Marion embrasse…» Elle lui esquisse un sourire en coin, une petite lueur de fierté dans le regard, ravie probablement de le reprendre sur un petit détail... Elle lui attrapa sévèrement le menton entre son index et son pouce : « Maintenant, repos. Et même pas la peine d’essayer de négocier. J’dois faire quelques trucs, de toutes façons.»

Un sourire et elle s’éloigne en jetant par-dessus son épaule :

«Ah et, c’était cool hein, mais j’crois qu’on va s’arrêter là, toi et moi. C’est voué à l’échec.»

Elle lui adresse un nouveau sourire, en regardant par-dessus son épaule :

«Rams et Patriots, ça fait pas bon ménage…»

Et sans même lui laisser le temps de savoir si elle était sérieuse ou non, elle referme la porte derrière elle.
A peine arrivée dans le salon, Dylan entend l’ultime sonnerie de son portable, sur la table basse, et manque l’appel d’une poignée de secondes. Elle va le récupérer, constatant au passage que l’émetteur de cet appel n’est autre que son oncle.
L’horloge digitale indique 9h03.
Retour à la vraie vie après cette parenthèse d’insouciance.
Elle rappelle son oncle, marchant sans but précis dans la pièce, tâchant de s’éloigner des chambres pour laisser John se reposer. Doug répond à la seconde tonalité.

« ALLO ? DYLAN ? ATTENDS JE RENTRE DANS LA VOITURE....... » Derrière la voix de Doug’ qui hurle au point de me faire éloigner le combiné de mon oreille, j’entends de la musique, des cris de manifestations, et des instruments de musique. « Allo ? T'es toujours là ? »

« Oui, je suis là, Doug. Tout va bien ? C’est une manif que j’entends derrière ? »

"Ouais, y a une manif contre la montée de violence dans les quartiers et le manque de moyen donné aux flics pour y remédier. Les gars de la 99e on demandé au COPS de manifester aussi et comme on a eu l'ordre de surveiller que ça ne parte pas en couille, on est parti rejoindre le cortège. Ça va toi ? Et ton hamster il va prendre la lumière ? "

« Oh, ok... Fais attention... » elle murmure presque, parce que ça lui échappe : avec tout ce qui s’est passé, elle se rattache à la seule famille qui compte réellement pour elle, et Doug c’est son univers... Elle rougit un peu derrière le combiné, déjà pour ce petit élan tendre et fragile qu’elle a pour son oncle, ensuite parce que le hamster dont il parle, c’est clairement John. Elle se racle un peu la gorge : « Ça va... Et mon hamster va bien. Je crois que pour le moment, il va rester un peu dans sa cage, j’peux pas l’emmener au véto... Mais je me suis démerdée...»

"Fait attention avec les hamster ça apporte plein de maladie ça, tu ne sais pas où ça a traîner avant. " Il y a une petite pause, une hésitation à commencer la prochaine phrase, et Dylan comprend qu'il va changer de sujet mais avant qu'elle puisse dire quoique ce soit, il lâche : " Hawkins vient d'envoyer les papiers , une équipe de recherche est déjà sur le terrain mais à partir de 10h Miguel sera officiellement porté disparu et si on ne le trouve pas dans le 17 jours il sera considéré comme décédé dans l'exercice de ses fonctions . Je sais que ça t'a impacté mais je devait te le dire car à partir de maintenant tout va aller très vite.. il va falloir la jouer fine "

Elle déglutit difficilement quand il commence à parler de Miguel. Elle encaisse et acquiesce en laissant son regard couler vers la planque que Miguel lui avait indiqué au cas où il se passerait quelque chose...

«Je... Merci, Doug... Dis à Hawkins que je me charge d’aller voir la mère de Miguel... Je pense que c’est mieux que ça soit moi qui lui annonce... ce qui est en train de se passer... Je vais laisser le hamster à la maison, c’est mieux comme ça... Doug...? » Dylan déglutit une nouvelle fois en se mordant la lèvre, avant de demander faiblement : « Tu me tiens au courant ?... S’il y a une infime chance, Hawkins fera ce qu’il faut pas vrai ...? »

"As-tu déjà vu hawkins abandonner un de ses hommes?"

«...Non, tu as raison... »

"Ça va le faire pour la mère de Miguel? Tu veux qu'on s'en charge ?"

Elle prend une bonne inspiration :

« Non, ça va aller, merci... c’est à moi de le faire... c’était. C’était ce qu’on s’était dit avec Miguel... Et je dois récupérer Charly, en plus de ça... »

Elle sent alors toujours ce petit blanc, lorsque Pitbull est gêné de se montrer plus affectueux.

"Désolé que tu ais du vivre ça..."

Ça peut paraître peu, mais pour son oncle, c'était déjà étaler beaucoup de ses sentiments pour elle, et ça elle en avait bien conscience... Dylan avait l’habitude de son oncle et de son mode d’expression : après tout elle partage le même que lui. Alors consciente de ce que ça représente déjà pour lui, elle imagine très bien son état d’esprit d’autant qu’à une poignée de mètres, elle se serait probablement retrouvée à la place de Miguel...

« T’en fais pas... ça va aller...c’est juste que... ça devait pas se passer comme ça... ça a été si... vite...» elle prend une profonde inspiration pour chasser son trouble et garder le contrôle.

"N'oublie pas ... Ho putain, j'dois te laisser, y a un mec qui fait l'hélicobite sur la voiture de la bleusaille. "

Tonalité. Il avait raccroché, laissant Dylan un peu abasourdie par la dernière réplique de son oncle qui lui tire malgré tout un maigre sourire. Elle enfile son téléphone dans sa poche et après une bonne inspiration, se décide à aller inspecter l'estrade qui mène aux chambres. Miguel y avait installé des placards coulissants en trompe l’œil. Elle chercha un panneau puis le pressa en le faisant coulisser, dévoilant alors des étagères. C'est là qu'elle découvrit la boîte qu'il lui avait indiqué au cas où... Elle l'observa, un nœud au ventre. Elle se refusait à admettre le pire. Alors qu'elle avait été au plus près de lui. Qu'elle avait entendu la balle siffler, sentit le sang gicler... Elle fronçait les sourcils, chassant d'un hochement négatif ces pensées parasites.
Elle attrapa presque fébrilement la boîte. Rien ne disait qu'il était mort encore. 17 jours. Ils avaient encore 17 jours devant eux... Elle hésitait à l'ouvrir, mais se contenta de la prendre avec elle, refermant le placard derrière elle. Elle glissa un mot, au stylo sur un morceau de papier, sous la porte de sa chambre avant de s'en aller :

Je suis sortie, je reviens avant 12h. Tiens toi tranquille, et reste au garage. Sers-toi si tu as faim, et repose-toi.
D.

Elle récupéra les clés de sa voiture, emmena la boîte à testament avec elle, qu'elle posa à côté d'elle, sur le siège passager.
Et après avoir démarré, se mit en route pour la demeure des Dos Santos, avec une boule au ventre...

La voiture de Dylan venait de se garer dans la rue où vivait la mère de Miguel, en face de la maison. Elle avait coupé le moteur, mais elle restait là, les mains sur le volant, une affreuse boule s’était formée dans son ventre alors que son regard avait glissé sur la boîte qu’elle avait récupéré au garage. Miguel... Elle prenait une profonde inspiration, levant les yeux vers le jardin où elle pouvait voir les enfants jouer avec Charly dehors. Comment pouvait-elle faire... comment allait-Elle trouver les mots ? Après un instant où elle rassemblait son courage, elle se décidait enfin à sortir de la voiture : c’était peut-être une voiture luxueuse, mais elle était connue dans cette rue depuis quelques temps. On savait qu’elle était presque de la famille de la mama Miguel, où tout comme ! Alors Dylan ne craignait rien... Malgré tout elle avait glissé la boîte sous le siège avant de sortir. Elle s’avança jusqu’à la porte d’entrée, les tripes toujours plus tordues... Après un instant d’hésitation, elle prend une inspiration et frappe à la porte.
Elle peut alors entendre clairement et distinctement la vieille télé familiale émettre à fond un de ces nombreux épisodes de série télé mexicaine que l’on nomme télé novela. Ceux où Pedro a trompé Carla avec Isabel alors que Isabel avait oublié de prendre sa pilule car elle a passé deux jours de sexe non-stop avec Luis, le frère de Pedro. Signe que la mère de Miguel faisait à manger.
A peine frappé, elle entend un bruit de casserole puis la porte s'ouvrir sur elle, une charmante petite femme (1m58), rondouillette avec des cheveux d'un noir de jais, frisé jusqu'aux épaules.

- Haaaaa ma chérie comment vas-tu ?

Elle prend alors Dylan dans les bras et la serre fort.
L’étreinte de Mama Miguel est aussi douloureuse pour ses côtes qui la font toujours souffrir que pour son cœur qu’elle sent se serrer... Malgré tout, Dylan serre les dents et repousse la douleur, un peu crispée par ce geste d’une rare affection dont la famille de Dylan n’était pas du genre à dispenser. Mais à cet inconfort passager s’ajoutait surtout le poids de la culpabilité. Dylan sentit que ce serait plus difficile encore que ce qu’elle avait imaginé... Elle retint ses larmes, cachant ses yeux rougis en refermant ses bras autour d’elle pour prolonger cette embrassade maternelle, avec un peu de maladresse mais avec une détresse que madame Dos Santos lui découvrait... Impossible de répondre. Les mots restent prisonniers dans sa gorge serrée. Malgré tout, Dylan finit par se désengager, tâchant de se montrer forte pour la mère de Miguel. D’une voix faible et enrouée, la rousse reprend :

« Il... Il faut qu’on parle, toutes les deux... » Il n’y a pas besoin d’en dire plus... D’ailleurs, à mieux regarder, Dylan portait sur le visage et sur sa peau les traces de fatigue et les stigmates de leur intervention pour récupérer John. « C’est... C’est Miguel... »

"Qu'est-ce qui t’es arrivée ma fille, qui est le salopard qui t'a fait ça ?"

Dylan retient ses larmes toujours, et l’air grave, cachant le bleu le plus gros à son bras.

« Maria... Il s’est passé... Il s’est passé quelque chose et Miguel... »

Sa voix se brise dans sa gorge et elle chasse une larme d’un revers de main.

« Je suis désolée, Maria... je... J’ai pas réussi à ... » Elle se mord si fort la lèvre en fronçant les sourcils pour contenir sa peine qu’elle pourrait sentir presque le goût métallique du sang dans sa bouche. « Hawkins a envoyé une équipe pour essayer de le retrouver... mais sans nouvelle, dans deux semaines il sera... »

Dylan a toujours connu Mama dos Santos comme étant une femme forte que rien n'ébranle et aujourd'hui encore cette femme allait lui prouver qu'elle était digne de sa réputation. Lorsque Dylan lui apprit la nouvelle, deux petites vinrent perler au coin de ses yeux puis elle leva les yeux au ciel et prit une grande inspiration avant de souffler longuement. Une fois fait, elle s’approcha de la Cops et touchant délicatement le bras de celle-ci, sa poigne était douce mais très ferme, elle la fit rentrer complètement et la dirigea vers le canapé où elle s'assit en amenant Dylan avec elle.

- Calme toi, ma chérie et explique moi tout. Je veux tout savoir...

Cette femme était impressionnante, un roc, ne pouvait s’empêcher de penser Dylan alors qu’elle pouvait lire sur son visage et au fond de ses yeux qu’elle prenait conscience de ce que Collins n’arrivait pas à formuler purement et simplement. D’un geste doux mais ferme, elle la fit entrer et s’asseoir sur le canapé alors que Dylan tâchait d’ordonner ses pensées. Tout savoir ? Par où commencer ? Elle prit une longue inspiration, le regard perdu dans le néant alors qu’elle commençait, parlant lentement comme pour remettre les éléments dans :

« On... on a reçu un appel... hier... Pour nous avertir qu’on projetait de tuer John lors d’un faux transfert... Miguel et moi on... on s’est préparé en quelques heures, dans l’urgence, c’est pour ça que je vous ai laissé Charly... On a... » Elle se racle la gorge car sa voix s’est subitement enrouée : « On a réussi à le récupérer mais ils étaient nombreux, et on n’aurait jamais pu s’échapper si Hawkins n’était pas venu... Mais... alors qu’on allait passer la rivière, il y a eu... des coups de feu et... » Des larmes discrètes coulent de nouveau sans qu’elle puisse les retenir: « J’vous jure Maria, j’vous jure que je voulais tout faire pour le sortir de là, mais... mais il m’a échappé et... j’ai pas pu... »

Écoutant Dylan tout au long de son explication sans jamais l’interrompre, Maria s'interdit tout signe extérieur de tristesse. Les mains tenant celle de la propriétaire, elle tapota légèrement celle-ci tout du long pour lui donner aussi bien du courage que du soutien. Lorsque les larmes de Dylan perlèrent et s’échappèrent, Mama Dos Santos les essuya délicatement du pouce.

- Tu n'y es pour rien ma chérie, Miguel est un homme intelligent et s'il y est allé, c'est en connaissant tous les risques. Tu n'as rien à te reprocher... toi qui y étais, pense-tu qu'il aurait pu ... qu'il y a une chance pour qu'on le retrouve en vie.

Même si le ton de sa voix était apaisante et sûr d'elle, Dylan pouvait ressentir que le cœur de la femme saignait de savoir son fils disparu. Il y a des choses dans le regard d'une mère qu'on ne peut cacher et malheureusement pour elle en cet instant, Dylan était suffisamment compétente en tant qu’inspecteur pour le lire dans ses yeux.

- Honnêtement, tu en penses quoi ?

Elle lui sourit tristement et rajouta :

- Et John, comment va-t-il ?

Dylan se mit à déglutir : elle s’attachait à un si maigre espoir, elle-même, elle ne pouvait pas briser le cœur de Maria. Elle lui devait d’être parfaitement honnête et pragmatique...

« Je... Honnêtement... Ses chances d’avoir survécu aux coups de feu... et au courant de la rivière...sont extrêmement maigres... »

C’était étrange : cette femme avait des élans maternels envers Dylan qu’elle accueillait bien mieux que ceux de sa propre mère... La main libre de Collins vont se refermer sur celle de Mama Dos Santos, comme pour donner plus de poids et de sens aux paroles qui allaient suivre :

« J’crois pas en Dieu, mais s’il faut prier pour un putain d’miracle, alors j’irai tous les jours à l’église... »

Quand elle demande tristement des nouvelles de John, Dylan rougit légèrement sans s’en rendre compte, probablement honteuse et coupable d’avoir pu profiter de ces retrouvailles dans un moment aussi... déchirant... Les yeux baissés, elle répond :

« Il... va bien... Mais, ce qu’ils lui ont fait en prison c’est... enfin, c’est terminé... Grâce à Miguel et... tous les autres... »

Maria tenait toujours la main de Dylan avec la plus grande affection possible. Elle l'avait écouté en entier en lui souriant faiblement pour lui donner le courage d'arriver à la fin de ce qu'elle avait à dire.

- Je te remercie d'avoir été honnête avec moi, mon défunt mari, que Jesus veuille sur lui..., le "padre" de Miguel, il a toujours préféré une dure réalité à une compassion chaleureuse. La douleur est plus forte et difficile à supporter avec le temps. Je ...

Maria avala difficilement

- Je ne peux qu'espérer que l'on me ramène mon fils, d'une manière ou d'une autre. Nous en avions longuement parler après la mort de son père et à son entrée dans le COPS , nous savions tous que ce jour pourrait arrivé même si Dios Mio je ne le souhaitais pas ... mi hijo ...

Puis elle posa un main sur la joue de Dylan en lui souriant comme une mère regarde sa fille :


- Mais tu n'as rien à te reprocher ma chérie, je te le répète, Miguel ne l'aurait pas souhaité, tu sais qu'il t'aimait énormément... comme une sœur... ou comme une femme en qui il pouvait être fidèle ... ou peut-être les deux. Avec lui on ne sait jamais ce qu'il pense.

Elle se mit à rire tristement.

- Je sais juste que cette dernière année vous vous êtes énormément rapproché et qu'il n'aimerait pas te savoir triste et encore pire culpabiliser pour lui. Tu sais on parle beaucoup lui et moi, crois-moi qu'il m'a toujours dit que s'il devait partir il aimerait que ce soit après avoir aidé ses amis ou sa famille ... et pour nous tu fais partie des deux. Et même cet idiot de John qui n'a pas amené ses belles petites fesses musclées pour me saluer. Tu lui diras, hein, qu'il ne doit pas s'en vouloir ? Merci d'être venu me le dire...

Elle la prend dans les bras et Dylan peut sentir de la gratitude, de l'amour, de l'affection mais aussi de la peine et de la détermination dans ce même geste. Puis elle s'écarte et lui sourit.


- Je vais devoir trouver un moyen d'en parler à ses frères et sœurs ... mais j'y pense, dit-elle en changeant de sujet. Vous avez mangé ? Je parle de nourriture, de vraie nourriture et pas de ces trucs infames que vous vous enfiliez avec mon hijo, vos pizza et burger infectes...

Elle se lève et va dans la cuisine en lui tournant le dos.

- Tu arrives le jour des enchilladas et il me reste du ragout de conejo al pimiento con arroz . Je vais vous faire une ou deux barquettes à réchauffer.

Dylan la voit s'afférer et bientôt c'est une armée de doggybags en aluminium qui s'étalle dans des sac cabas volumineux, il y a de quoi les nourrir à tous les repas comme des goinfres pour une ou deux semaines.

- Tu as de quoi boire ? Des médicaments ?

Dylan était impressionnée par tant de force, de courage, de dignité. Comment pouvait-elle éprouver de l’affection pour elle, le porte-poisse, dans un moment pareil ? Comment pouvait-elle trouver la force de se montrer bienveillante et prévenante avec celle qui avait en partie si ce n’est entièrement entraîné son fils vers son triste sort ? Dylan écoutait, murée dans le silence et la culpabilité, son regard se fixant dans le néant. C’était vrai, cette dernière année et les événements récents avaient énormément rapproché Miguel et Dylan. D’une part parce qu’ils s’étaient raccrochés l’un à l’autre après la « perte » de leur coéquipier respectif, et qu’ils ne pouvaient plus que compter l’un sur l’autre, d’autre part, parce qu’ils s’étaient montrés un pilier l’un pour l’autre, et qu’ils avaient partagé des moments intenses et risquer leur vie ensemble. Dylan releva les yeux vers ceux de Maria, touchée : amie et famille, elle faisait partie des deux. Elle n’avait pas souvent ressenti ce lien, dans sa propre famille, hormis avec son oncle. Mais elle s’était vite rendue compte que sa « famille » s’était élargie avec ses collègues et amis, qu’elle voyait bien plus que sa propre famille, et avec qui elle partageait bien plus de centres d’intérêt... La remarque de Maria concernant John ou plutôt son derrière lui arracha un sourire et un léger coup de menton approbateur : c’était une description à la hauteur du fessier du personnage et a n’en point douter Maria avait un œil de lynx... un faible sourire aux lèvres, Dylan répond :

« Il ne sait même pas que je suis ici... Je... je préfère pas prendre de risque : il vaut mieux qu’il se fasse discret et qu’il récupère un peu. Mais je suis certaine qu’il aurait voulu être là... Je lui dirais, c’est promis... »

Quand elle la remercie pour son honnêteté et d’être venue lui dire, Dylan se sent mal à l’aise : quel terrible sentiment d’être l’oiseau de mauvais augure... Alors ne sachant quoi répondre, elle dégluti et acquiesce brièvement d’un coup de menton en baissant les yeux. Elle ne serait jamais vraiment sentie armée pour gérer des émotions alors ce genre de cas... L’étreinte de Maria la crispe un instant, comme à son habitude, mais cette crispation s’évanouit bientôt alors qu’elle ferme un peu les yeux en profitant de ce contact où les deux femmes échangent leur force et leur affection, se promettant d’être là pour l’autre... Collins n’avait jamais trop profité de sa mère, du moins pas depuis ses 11 ans. Elle l’avait repoussée, lui reprochant son statut de ce qu’elle tenait comme femme soumise, lui reprochant l’absence de son père, l’absence d’amour de ce dernier, l’absence de vie de famille... Maria évoque les frères et sœurs de et puis comme si c’était capital, elle parle de nourriture.

« Euh... »

Comme pour lui donner raison le ventre de Dylan se mit à gargouiller. Elle savait une chose : il était impossible de raisonner Mama Dos Santos sur ce plan... Alors elle la laissa faire, un peu gênée mais amusée. Maria désapprouvait totalement le régime alimentaire de Collins et n’arrêtait pas de répéter qu’elle était trop maigre mais qu’à force de manger des cochonneries ça la rattraperait tôt ou tard.

« On a des réserves oui, ça devrait aller... John doit être mis sous traitement antibiotique, il a... beaucoup de plaies infectées qui datent... Merci beaucoup, pour tout, Mama... Je voudrais tellement rester plus longtemps mais je vais devoir retourner voir mon patient... » Timidement, maladroite et émue, Collins la prend à son tour dans ses bras. « Je vous tiens au courant, si j’ai du nouveau... Si jamais vous avez besoin de quoique ce soit, je rapplique. N’importe quelle heure... n’importe quel motif. »

Mama Dos Santos étreint Dylan une dernière fois et en lui souhaitant bon courage, l’encourageant une dernière fois (le monde à l’envers !) :

- Ce sont des moments difficiles qui t'attendent, mais je sais reconnaitre une femme forte quand j’en vois une et tu es le parfait exemple de cela. Tu as les épaules solides !

Dylan la remercie silencieusement puis alors que Maria l’aide à transporter les sacs, qu’elle a garnit discrètement de fruits, Dylan siffle Charly pour qu’il les rejoigne. Après avoir fait la fête à sa maîtresse, il grimpe dans la voiture à son tour.
Dylan se met au volant et avant de partir, elle sort de la boîte l’enveloppe avec l’argent du Mexique que Miguel lui avait destiné en cas de besoin et décidant qu’elle n’était pas celle qui en aurait le plus besoin, pour le moment, elle donna l’intégralité de l’enveloppe à Maria, en lui fourrant entre les mains en lui demandant de prendre soin d’elle et de l’appeler en cas de besoin. Avant même qu’elle puisse protester, Dylan reprit la route pour le garage…

Spoiler:

«D’une, les bisous magiques, c’est pour les chochottes. De deux, c’est un endroit où il n’a pas mal, que Marion embrasse…» Elle lui esquisse un sourire en coin tout en lui attrapant  le menton entre son index et son pouce : « Maintenant, repos. Et même pas la peine d’essayer de négocier. J’dois faire quelques trucs, de toutes façons.»

"Mais..." Il n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'elle ajouta

«Ah et, c’était cool hein, mais j’crois qu’on va s’arrêter là, toi et moi. C’est voué à l’échec.» tout en souriant

«Rams et Patriots, ça fait pas bon ménage…»

"Attend tu es fan des..." Elle était déjà partie... John souri, forcément si il aimait les pat's elle allait aimer une équipe rival... Bon une équipe qui essaye de rivaliser mais qui n'a aucune chance face a une vrai équipe de NFL. John se coucha sur le lit pour reprendre un peu ses esprits. Il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière... Et surtout il avait encore des vertiges... Ses plaies lui faisait mal encore... Il fera les yeux en se disant "Aller John juste 5 petites minutes... Je pense que tu les as mérité."

2 heures plus tard

"Oh merde déjà 11h15! Dylan?" Aucune réponse...
"Dylan tu es la?" Aucun bruit dans le garage. (Merde tu es passé ou Dylan.)
En se levant John ne sentait plus les effets des vertiges, il se sentait bien mieux. Les plaies faisaient encore mal et les fils tiraient. Mais il pouvait marché et se déplacer dans le garage maintenant.
Il inspecta la chambre de Dylan, fouilla un peu dans les affaires de Dylan pour voir si elle n'avait pas laisser quelque chose pour que John puisse la contacter.

Il commença par fouiller le bureau devant lui... Un cendrier plein a raz bord de cigarette et la présence de 4 ou 5 cigarillos.
*Tiens elle fume de cigarillos maintenant! Bizarre! Ou alors un autre homme est passer dans la chambre... huuuum non connaissant Dylan c'est plutôt une femme qui est passé par là.*
A coté du cendrier une dizaine de cartouche vide de calibre 9 mm, 3 ou 4 carte du Mexique avec des annotations. Il ne s’intéressa pas plus à la carte c'était à elle de dire à John ce qu'elle avait fait ou pas au Mexique. Ce "road trip" ne le regardais en rien.
Posé sur le coin supérieur droit de la table une petite boite de préservatif a moitié vide était posé la. *Bon rien sur le bureau!* Il continua son  inspection et porta son attention sur  le dessus de la commode. Une grande commode noir qui devait faire 1m30 avec 6 tiroirs. Il y avait 1 photo avec Miguel, Sowell, Dylan et John. *Tiens de bon souvenir, c'est rare...* Il se souvenait de cette photo. C'était après l'affaire "Gabriel". *C'était une bonne équipe mais elle n'existait plus. Un est sans doute mort et l'autre m'a trahit.*
Sans se rendre compte John avait serré un peu plus fort le cadre de la photo et fissura la vitre du cadre. Une partie de son visage sur la photo n'était plus visible. "Merde! Elle va me tuer..." dit t'il a haute voix. Il reposa la photo a l'exacte endroit ou elle se trouvait grâce aux traces de poussière bien visible sur le haut de la commode noir. Il ne fouilla pas les tiroirs, il ne voulait pas tomber sur quelque chose de gênant, et c'était les affaires privé de Dylan.
*Merde elle ne m'a pas laissé un mot! Peu être dans le salon.* En avançant vers la porte pour sortir il marcha sur un bout de papier qui avait sans doute glisser sous la porte. *Bravo John jolie pour un flic d'avoir loupé quelque chose d'aussi gros et visible...*
Il le ramassa et lu les quelque mots inscrit dessus.

"Je suis sortie, je reviens avant 12 heures. Tiens toi tranquille, et reste au garage. Sers-toi si tu as faim, et repose-toi."

*Bon elle va bien inutile de t’inquiète pour elle. Elle doit revenir dans moins de 1 heure. Bon je vais aller manger un bout c'est vrai que je n'ai rien mangé depuis hier soir...Et après cette nuit... j'ai besoin de retrouver des forces.*
John entra dans la pièce principale de l'appartement et se dirigea vers la cuisine. Elle était simple mais assez grande, pareil que la chambre pas mal de trace de poussière, ce que est normal pour un appartement au dessus d'un garage pensa John. L'évier était remplie de tasse a café à moitié fini. Il fouilla dans les placards pour trouver quelque chose de comestible mais pas grand chose a se mettre sous la dent. Il ouvrit le frigo, pareil, pas grand chose sauf 2 ou 3 bocal de cornichon, des bières et différente sauces à moitié entamé. En ouvrant un tiroir du frigo John trouva son bonheur. Des œufs et des Épis de maïs et un reste de saucisse.
"Un vrai repas Texan pour un vrai texan!" dit John. C'était une des phrases que lui disait tout les matins son grand père. Depuis il avait l'habitude de dire cela quand il mangeait des produits fermier.

Après un bon repas John s’intéressa au reste de la pièce. Sur la table de Salon une pille de dossier de police était posé en vrac. *Comme le bureau de Dylan* pensa t'il amusé. En passant rapidement un coup d’œil sur les dossiers. Un mot ou plutôt un nom attira son regard: Mephisto... Il avait demandé a Dylan de ne pas fouiller sur lui... Il était dangereux... Très dangereux. Il était la tête d'un groupe. C'est lui qui devait sans doute chercher les bombes virale. *Merde Dylan j’espère que tu t'es pas fourré dans la merde à cause de moi...*

Il s'installa à une chaise et commença à lire le 1er dossier intituler: Le Réseau. A l’intérieur de ce dossier des noms de plusieurs potentiel indics qui ont entendu le nom de Mephisto et ce qu'ils en savent... Le problème c'est qu'il est doué, très doué et la plupart des infos doivent être filtrées par lui même. Il doit aussi avoir des Indics dans la police... Des ripoux... John avait déjà réfléchi à cela et il avait le bras long, très long. Il pensait qu'il avait infiltré chaque rouage de la machine californienne.
En lisant le rapport de chaque indic il remarqua plusieurs choses: Il y a beaucoup de "apparemment" ou de "on dit" donc rien de sur. Deuxièmement les familles des gangs voir même de la mafia doivent être sous ses ordres.
Mais certaine infos étaient intéressante.
Il utilise les docks, sans doute pour faire venir des marchandises par bateau.
*Les docks sont moins accessible donc il doit faire venir des marchandises importante par bateau. Si tu veux faire mal à un type comme cela tu dois s'attaquer à son porte feuille.* pensa John. *MMMh on parle aussi d'un seul lieu de stockage...* John n'y croyait pas à cette info. Il n'était pas si con, des marchandises si importante pour lui ne pouvaient pas être dans un seul et unique lieu de stockage.
*Trop dangereux imaginons qu'un ex commando américain et que sa copine se pointe et face tout sauter... son plan tombe a l'eau ou est très retardé...*


Il y avait d'autre info intéressante mais un nom attira son attention Lorenzo Benicchi... retrouvé mort...
*ce mec a eu des info sur Mephisto... il faudra enquêter avec Dylan peu être qu'il avait tout noté ou garder des info sur une clé USB ou je ne sais quoi*
Un bruit de moteur familier le sortie de sa  lecture. John s'approcha de la fenêtre pour être sur que Dylan était seul et pas suivi. Il inspecta discrètement l’extérieur. Rien a signalé.