[Collins/O'Neil] Fall of a hero (épisode final)

Elle l’avait entendu murmurer sans trop comprendre ce qu’il avait dit.

« Hein ? »

Dylan fut alors surprise par le coup de volant inattendu qui les gara sur un petit parking de sable et autres cailloux, sur le bas-côté. Intérieurement, Collins se demandait si elle n’avait pas dit quelque chose qui l’avait froissé, mais non pourtant elle était certaine d’avoir plutôt été sincère et élogieuse... John avait coupé le moteur et se tourna vers elle. Comment ça pas de gifle ? Et en l’espace d’une seconde ses lèvres se trouvaient de nouveau en contact avec celle de la rouquine, qui ne pu s’empêcher de sourire. Elle déboucla sa ceinture de sécurité pour gagner en mouvement et se retrouva rapidement à califourchon sur les genoux de John, son dos frôlant parfois les commandes au volant et dangereusement le klaxon... entre deux baisers, elle réussit à souffler, taquine :

« Eh bah... donc il faut que... je flatte ton égo... quand j’ai envie de toi ..?»

Elle s’était débarrassé de sa veste , la laissant glisser de ses épaules puis ses doigts vinrent s’enfouir dans la masse de cheveux noirs, pour mieux attirer son visage à elle. Elle pouvait de nouveau sentir ses mains glisser sans aucune modération sur son corps, réveillant chez elle une soif aussi impérieuse qu’intarissable... Entre deux soupirs, elle souffla :

« Tu m’as manqué... »

Alors qu’il passa ses mains sous son ancien t-shirt, il pu goûter avec plaisir à la douceur et à la chaleur de la peau parfaitement nue de Dylan, alors qu’elle-même laissait ses mains glisser sur ses épaules, son torse, ses abdominaux, son...

« Ça va comme vous voulez ? » les interpela une voix à l’extérieur, ce qui fit sursauter Collins, qui se cogna le haut du crâne dans la poignée intérieure, au-dessus de la portière.

« Aïe putain de...! »

Elle se tenait le dessus du crâne en grimaçant et grognant. Évidemment... encore une interruption... Collins coula un regard assassin au camping car qui s’était arrêté à leur niveau.

« C’est une blague... » soupira Dylan, laissant John gérer l’incident...

Encore interrompue! John en avait marre et cela se ressentit dans sa voix.

" oui tout va bien ne vous inquiétez pas! Nous Sommes juste de jeune marier qui s'amusait..."

John reconnut la tête qui sortie de la vitre... c'était l'un des deux vieux. "Oh c'est vous darling, nous vous avons vu donner un coup de volant et nous avons eu peur que vous ayez un problème! Excuser nous de vous avoir coupé dans votre activité de couple"

"Ce n'est pas grave, je vous remercie quand même, mais ne vous inquiétez pas"

"Très bien darling, je vous souhaite une bonne lune de miel et je vous conseille le motel a cinq km! Même si avec mon Victor la voiture nous procurait de bonne sensation." John avait sourie les avaient une nouvelle fois remercié, le camping car s'éloignant John se retourna vers Dylan:

" motel ou voiture? Cette fois si tu es à moi et je compte bien en profiter! "

Dylan se mit à grommeler, en se massant le crâne :

« Parce que t’as encore envie toi ? Moi j’ai l’image de deux pruneaux qui se la touche dans une bagnole, ça m’a un peu coupée... »

"Et moi j'ai l'image d'une rousse ultra bandante qui se mordille la lèvre assez souvent dans mon t-shirt, avec des yeux vert magnifique" John commença à lui caresser la cuisse et se rapprocha d'elle.

Un sourire vient chasser sa mine boudeuse alors qu’elle attrape John par le menton.

« Hmpf... à la prochaine interruption, je flingue le trouble-fête... »

Toujours à califourchon, elle vient frôler le visage de John du bout des lèvres, sa caresse prenant fin sur les siennes. D’une voix douce elle murmure

« On a tenu 7 mois, on devrait pouvoir patienter 5 km pour être peinards...»

Elle avait raison, mais John en avait marre d'être interrompu tout le temps... et elle était là sur lui. Il l'embrassa une dernière fois avant qu'elle ne se retrouve sa place sur le siège passager.

" Bon 5km je peux les faire en deux ou trois min!"

Dylan retrouve sa place sur son siège, après un dernier baiser. Elle se met à rire, amusée par la détermination de John, et boucle sa ceinture :

« Fonce. »

Motel quatre km , motel trois km motel deux km, un km et...

"fermé! NON MAIS C'EST UNE BLAGUE!"

Avait gueulé John ...

"l'univers entier est contre nous!" Dit il avec un air de frustration... "on fait quoi ? On continue?"

La frustration avait laissé place à l’amusement face à la réaction de John. Dylan se mit à rire un peu, résignée, et elle chercha à le rassurer :

« ...c’est pas grave... on a tout le temps qu’il faut devant nous, maintenant... et puis, c’est pas raisonnable de s’arrêter dans un endroit qui n’est pas safe...»

Elle lui sourit en le lorgnant du coin de l’œil :

« On devrait rouler jusqu’à Pueblo et ...garder la tête froide. Toute cette histoire est loin d’être terminée et... on peut pas se permettre d’être négligents... pas maintenant. »

Elle n’aimait pas casser l’ambiance mais si elle ne gardait pas la tête froide, ils pourraient déraper tous les deux... mais cette petite frustration saupoudrait leur relation d’un exquis je-ne-sais-quoi...

« Bon, à mon tour de poser une question... Tu as de la famille encore au Texas ? Elle te manque ...? »

A la question de Dylan son visage si souriant avant c'était peu à peu assombri.

"Oui il me reste une personne au Texas, enfin si il n'est pas à Washington a préparer un plan contre je ne sais quel pays où même contre moi! Je parle de mon père bien sur. Et il ne me manque pas du tout. J'ai jamais eu de relation avec lui père fils, j'étais un outil pour lui,... Il est général 5 étoiles dans l'armée et pour tout te dire je me demande si il n'est pas derrière tout cela... "

Après quelque seconde de silence John finit sur une note plus joyeuse.

"Je dois encore avoir mes grands parents aux Texas. Ils m'envoient une lettre chaque année pour me souhaiter mon anniversaire et savoir comment je vais. Eux me manque, c'est mon grand-père qui m'a appris à tirer, chasser, traqué et survivre dans un milieu hostile. Lors de mes 10 ans il m'a emmené deux semaines en plein montagne à apprendre toute sorte de technique de survie. On n'avait rien a mangé et à boire. Il fallait trouver de l'eau, chassé son gibier... Je me souviendrais toujours de la joie de mon grand-père quand j'ai tué mon 1er Daim à l'arc... Mon premier tir, une flèche en plein tête a vingt mètre. On avait attendu 4 h pour que les animaux s'habituent à nous. Quand le daim c'est approché, j'ai visé le centre du daim, ma flèche est partie sur le côté gauche et a touché la tête. Pour ne pas paraître débile comme d'habitude j'ai menti... J'ai dit que je visais la tête! Mon grand-père m'a félicité avec une grande claque sur l'épaule et il ma pris dans ses bras en criant. J'étais tellement heureux. Aujourd'hui je me rends compte qu'il savait pour mon mensonge. Mais il était simplement heureux d'être avec moi et de partager tout cela. Il était pour moi mon vrai père." John avait retrouvé le sourire. "Il m'a été aussi d'une grande aide en prison. Tout ce que j'ai subie j'ai pensé à lui, à ma mère et à une certaine rouquine qui m'a aidé à pas devenir fou ou pire... Bon et toi de la famille à part ton oncle? D'ailleurs tu penses qu'il va chercher à me tuer quand il va apprendre qu'on est en lune de miel?"

Une relation compliquée avec son père. Elle l’observait silencieusement, tachant de comprendre la mesure de ses mots.

« Comment ça derrière tout ça ? ... Tu veux dire que ton père te traque ? » demande-t-elle en fronçant les sourcils.

La suite de ses anecdotes la fait sourire. En particulier d’imaginer un John enfant. Des souvenirs joyeux et de complicité que Dylan avait partagé qu’avec son oncle. Elle se raidit un peu à la question en haussant les épaules :

« Tu vas vouloir retourner en taule, si ça lui remonte aux oreilles... plus sérieusement, j’ai pas trop de famille. Mon oncle c’est mon pilier : mon grand frère, mon oncle et mon père... Ma mère est.... complètement mon inverse alors on n’a pas trop de contact... mon père c’est. Compliqué. Depuis toujours, aussi. Moins pire que le tien je pense... C’est le grand frère de Doug, imagine que Doug c’est le social de la famille... Mes grand-parents, j’ai pas de contact avec ceux qui sont encore vivants, du côté de ma mère, ils ont quitté la Californie. Et... j’ai pas de frère ni de sœur. »

"Comme je l'ai dit mon père est général et j'ai pas mal pensé a lui et je me dis que le coup des bombes viral c'est son style. Nettoyer une zone "proprement" sans explosion pour la coloniser après. Il a fait la même chose en Corée! Traqué sa seul erreure dans son CV c'est aussi son style. Comme il a sans doute fait avec ma mère."

John écouta ensuite le récit de Dylan sur sa famille, elle n'avait pas une famille facile. Il comprit que le père de Dylan était au milieu de tout cela, mais une chose l'interpella...

" Doug est le plus social de ta famille? Avoue tu as une famille de robot? Tu es un androïde sexuelle envoyer par mon moi Futur?" Il reçut une petite tape sur l'épaule. "Bon trêve de plaisanterie, c'est à toi de me poser une question maintenant?"

L’idée lui fait froid dans le dos. A un moment, elle se sent encore plus proche de lui, avec cette étiquette d’échec que leur père respectif leur avait épinglé... mais ils ne jouaient clairement pas dans la même catégorie... Ce que John laisse entendre est grave, troublant...

« Attends... tu crois qu’il a...? »

Sa question reste inachevée tant elle est troublante à formuler. Si elle avait su que sa question jetterait un tel froid elle se serait abstenue... mais d’un autre côté, elle appréciait ce moment où ils se découvraient tous les deux. Elle rit un peu devant l’air sceptique et surpris de John :

« Ouais je sais, incroyable pas vrai ? T’as vraiment pas envie de rencontrer mon père... »

Mais il récolte une tape sur l’épaule quand il la décrit comme un robot sexuel du futur... Néanmoins elle ne peut s’empêcher de prendre une grosse voix :

« John Connor ?... »

Elle sourit et réfléchit à sa prochaine question.

«Hm... Pourquoi moi ? Je veux dire : tu choisis consciemment la ‘nièce de Pitbull’ parce que tu es un trompe la mort, ou bien tu vas me faire croire que j’ai un truc de spécial ? » demande-t-elle dans un sourire mutin, mais le petit regard qu’elle lui coulait était plutôt curieux..

Après la grosse voix de Dylan « John Connor ?... » John reprit la même voix « Je suis ici pour te baiser ! » Et un autre coup de Dylan dans les cotes, mais elle avait souri. Il écouta ensuite sa question avec un léger sourire...

" J'adore les missions suicide ! Non bien sur que je ne suis pas avec toi parce que je suis suicidaire nan?! Et oui tu as quelque chose de spécial... Je vais te dire ce que j'ai remarqué en premier chez toi : Ta grande beauté... Tu es rousse, la peau pale avec quelque tache de rousseur sur les joues qui te rendent vraiment craquante. Ensuite tes grands Yeux vert émeraude, je pourrais me perdre en les contemplant trop longtemps, tu n'es ni trop petite ni trop grande... enfin je ne vais pas décrire ton physique, mais pour faire simple le 1er jour de travaille avec toi je me suis dit «Merde! Elle est canon ! Ensuite, ton caractère : tu es une femme forte, qui essaye de montrer qu'elle a plus de couille que tous les autres, tu te fais respecter par tous les collègues par tes actions et aussi par le nom de Collins c'est vrai." il lâcha un rire nerveux avant de reprendre. " Non tu es quelqu'un qu'on respecte, pour ce que tu es Dylan."

Il était un peu nerveux, il reprit son souffle avant de continuer.

"Ensuite notre relation me plaisait, tu me cherchais, je te cherchais, au début ce n'était que des jeux puis un jour je me suis imaginé avec toi, en couple ! Comment notre couple serait , savoir si on arriverait a ce supporter l'un l'autre,?... Et je me suis dit tente ta chance ! » John s'était mis a rougir légèrement. « Mais j'étais tellement nerveux que pendant 2 mois j'ai pas osé... c'était la premier fois que je me retrouvais bloqué devant mes sentiments. Je n'avais jamais connu cela et je ne savais pas comment réagir. Et je me suis souvenu des paroles de ma mère : « Un jour tu vas rencontrer quelqu'un qui aura un pouvoir spécial sur toi... Elle aura lancé un D10 en charme sur toi ! 10 ! réussite critique, elle a capturé ton cœur ! Et tu tombera amoureux. » Donc oui Dylan tu as un pouvoir spécial sur moi ! Tu es la seul femme qui attire un mec aussi malade que moi. Il attire les malheurs autour de lui, se retrouve dans des situations assez délicate, prisonnier évadé,... »
Après un petit moment de silence de quelque seconde John fini par « Je t'aime et c'est tout, peu importe la situation. Tu me frappes car j'ai fait l'andouille, je le mérite et je le cherche aussi car je sais que derrière tu es heureuse et ton sourire n'est pas très loin. Tu pleures, je vais tout faire pour te consolé, dit toi que ces bras seront toujours la pour toi ! Comme une sorte de bouclier ou tu pourras quitter ton masque ! »

« J'adore les missions suicide ! Non bien sur que je ne suis pas avec toi par ce que je suis suicidaire nan ! Et oui tu as quelque chose de spécial... Je vais te dire ce que j'ai remarqué en premier chez toi : »

« Mon oncle ? » commente t elle, en souriant.

« Ta grande beauté... »

La réponse lui fait hausser les sourcils de surprise. Une grande beauté ? Elle ? Elle ne s’apprêtait jamais, n’avait rien à voir avec les canons de beauté qu’on pouvait trouver, par exemple, chez les Miss Univers qu’ils avaient surveillés. Bon, elle était consciente de ne pas être repoussante, mais elle n’avait jamais pensé être son type. Il faisait sa description physique, ce qui sembla la gêner suffisamment pour qu’elle commence à rougir légèrement. Quant à la description de son caractère, elle ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire amusé.

« Ensuite notre relation me plaisait, tu me cherchais, je te cherchais, au début ce n'était que des jeux puis un jour je me suis imaginé avec toi, en couple ! Comment notre couple serait , savoir si on arriverait à se supporter l'un l'autre,?... Et je me suis dit tente ta chance ! »

Du coin de l’œil, Dylan remarqua que John s'était mis a rougir légèrement. Elle-même cherchait à cacher sa gêne. Elle se sentait tellement différente sur ce plan... Elle ne voulait pas le blesser même maladroitement, par des sentiments qu’elle ne maîtrisait pas.

« Mais j'étais tellement nerveux que pendant 2 mois j'ai pas osé... c'était la premier fois que je me retrouvais bloqué devant mes sentiments. Je n'avais jamais connu cela et je ne savais pas comment réagir. »

Il fit une analogie avec le jeu de rôle en rapportant les mots de sa mère ce qui fit sourire la rouquine, un mince sourire tendre. Il parlait si librement de ses sentiments qu’il était capable de nommer ce qu’il ressentait, sans détour. Elle en rougissait encore un peu, détournant un peu les yeux. ..

« Donc oui Dylan tu as un pouvoir spécial sur moi ! Tu es la seule femme qui attire un mec aussi malade que moi. Il attire les malheurs autour de lui, se retrouve dans des situations assez délicate, prisonnier évadé,... »

Il avait attirer son attention. C’était la seconde fois qu’il évoquait cette chose qu’elle avait toujours sentit en elle. Porter malheur... Elle n’avait encore jamais eu le courage d’en parler. Après un petit moment de silence de quelque seconde John fini par conclure

« Je t'aime et c'est tout, peu importe la situation. Tu me frappes car j'ai fait l'andouille, je le mérite et je le cherche aussi car je sais que derrière tu es heureuse et ton sourire n'est pas très loin. Tu pleures, je vais tout faire pour te consoler, dit toi que ces bras seront toujours la pour toi ! Comme une sorte de bouclier ou tu pourras quitter ton masque ! »

Ce fut à elle de se montrer silencieuse un instant...

« ... Wow... Je... je sais pas quoi dire... Je.. Attends. Ça veut dire que quand on était au truc des miss... T’as sincèrement regardé aucune miss ? Pas une paire de loches ? Aucun balcon ? ... à cause de moi ? Ça craint, j’ai l’impression de t’avoir empêché de mater le super bowl pour un programme tv à la con... »

Blaguer lui donne l’impression de récupérer le contrôle et de détourner un peu l’attention..

"Non attend! J'ai regardé! Je peux éprouver des sentiment vis à vis de toi mais à ce moment on était pas en couple donc j'ai quand même profiter de la vue!"

« Aaaah tu me rassures ! »

"Tu m'as pas privé de rien du tout!"

"Et du coup... tu voulais visiter quel pays ?"

 "mmmh la France c'est jolie, Israel aussi..."

"J’ai préféré l’Égypte."

"J'ai vu! Mais sinon je sais que tu essayes d’échapper à la même question que tu viens de me poser... Et toi tu me trouves quoi? "

Elle sourit un peu, en se mordillant la lèvre et haussant les épaules.

« Quoi, je n’ai pas fais assez de compliments tout à l’heure ? ... ah tu veux que je recommence pour qu’on s’arrête encore sur le bas côté ...? » elle demande, pour le taquiner.

Elle hausse un peu les épaules :

« Pour toutes les raisons que j’ai évoquées tout à l’heure et... à ça je peux rajouter, la façon que tu as de me regarder... nos ressemblances parfois troublantes qui font que je me sens bien avec toi... tes épaules sexy... » elle termine sur un sourire en coin. « En vrai, je suis pas très douée pour... ce genre d’exercice... formuler ce que je ressens et... pourquoi... C’est pas loin d’une grande première pour moi. »

"C'est aussi une grande première pour moi, mes anciennes « conquête » et je les appelle comme cela car, je ne les considéraient pas comme des petites amies. Je n'ai jamais formuler vraiment ce que je ressens, on nous a toujours appris à porter un masque sans quoi on paraît faible. Aujourd'hui je me rends compte qu'il faut beaucoup de courage pour avouer ses sentiments. Si je peux te donner un conseil d'un noob, c'est va y fonce ! Mais j'y pense c'est à toi maintenant ? Ou tu veux que j'enchaîne par une autre question ? N'hésite pas à me poser des questions gênantes si tu veux. "

Il souriait, John était heureux de passer se moment avec Dylan. Un moment ou chacun apprenait plus sur l'autre et entrecouper par des moments de rire.

« Des questions gênantes ? »

Elle semble réfléchir : il y a des questions qu’elle préfère garder pour plus tard, pour ne pas casser ce moment... elle aurait bien le temps de se morfondre et de se ronger de l’intérieur quand ils seront rentrés...

« Quel genre de questions gênantes ? »

"Ah mais ce que tu veux... Prison, ancienne vie, même mon nom! Je me pose là question pourquoi tu ne m'as pas demander John ou Arthur. Et ce à quoi je te répond John O'neil. John est mon 2eme prénom choisi par ma mère et O'neil le nom de ma mère. Donc tu as aucune question sur moi ?"

« Je sais, tu l’as écris dans la lettre... »

Elle se mordille un peu la lèvre l’air un peu pensif et hausse un peu les épaules :

« Je... je sais pas. J’ai eu des mois pour y réfléchir et... j’ai préféré trancher pour John, parce que c’est de ce ‘toi’ là que je suis proche... » Elle se mord encore la lèvre « Des questions, j’en ai des millions, John... mais elles peuvent attendre parce que.... parce que j’aime ce qui se passe là et... j’ai pas envie de te replonger dans la prison, dans des souvenirs douloureux, dans n’importe quel sentiment désagréable... et j’ai pas envie non plus de... de me rendre malade tout de suite... J’ose à peine imaginer ce que tu as pu subir là-bas, j’ai fais des cauchemars tant de fois... Mais là... j’ai pas envie de regarder en arrière... » Sa voix s’est faite plus basse, un instant, pour se taire dans un murmure presque. Après une légère hésitation, elle reprend : « Comment tu fais... ?... pour ne jamais être brisé... »

"Pour ne jamais être brisé...Tu te trompe! J'ai déjà passé le cap mais je reviens à chaque fois. J'ai des gens qui m'ont aimé comme ma mère, elle est ici avec moi." Il se tape la poitrine avec le poing droit. "Et en prison j'ai plongé aussi plusieurs fois même mais je me suis rappelé une chose: Notre moment après la cantine, dans le couloir et surtout dans la salle des gardes. Tu étais toujours là, je revoyais ton visage d'effrois et incompréhension quand j'ai tué ce prisonnier. Plus jamais je veux voir cette aire sur ton visage. Après ce qui m'a le plus "brisé" c'est de ne pas t'avoir à mes côté. Ton parfum, ou ta peau collé contre moi... J'en ai imaginé des scénarios... Je n'avais pas de coussin Dylan moi! Donc j'ai fait beaucoup de sport!" Dit il en rigolant." Non en vrai c'est vraiment toi qui m'a permis de ne pas sombrer, ma mission aussi! J'avais peur en cas d'échec que certain service ne vous protège plus. Je devais tenir pour vous, pour te retrouver aussi!"

Il l’impressionnait, avec sa ténacité à toute épreuve...

« Hey ! J’ai pas de coussin John. J’avais ton t-shirt... mais l’odeur est vite partie à force de le porter.. » À propos du sport, elle se mit à rire doucement : « M’en parle pas... j’ai eu quelques réveils frustrants et ... un coloc. Alors pareil, beaucoup de sport... surtout une fois mise à pieds. Heureusement qu’il y a eu le Mexique, je serai tombée dingue. » Elle baisse un peu les yeux au souvenir de l’homme égorgé par John. « Je... voulais pas te blesser... » sa main vient effleurer celles sur le pommeau de vitesse.

« Le Mexique ? MMMh je sens que tu n'es pas prête pour m'en parler... On va parler d'autre chose, y a encore un mur devant toi qui te gène... Et je ne veux pas le forcer, on va prendre notre temps aussi, pour que tout n'aille pas trop vite ! »
John sentie la main de Dylan l'effleurer, il lui caressât légèrement la main, qu'il agrippât délicatement et la porta à sa bouche pour lui déposé un baiser. Après quelque minute de flottement, John avec un aire amusé brisa le silence qui c'était installé :

« Maintenant on va passer à des questions plus intime... Ta position préférer ? »

Un mince sourire aux lèvres, Dylan apprécia cette prévenance que John lui montrait. Elle réalisa qu’elle venait d’évoquer le Mexique comme s’il avait été au courant de ce qu’elle avait fait. Mais elle avait jugé bon de garder toute cette expérience pour elle, pour le moment... En parler, c’était également parler de Miguel et à vrai dire elle ne s’en sentait pas encore parfaitement prête pour le moment... Le baiser qu’il déposa tendrement sur le dos de sa main attira ses iris d’émeraude et naître un nouveau sourire sur ses lèvres. Elle était surprise par autant de délicatesse et de douceur, une nouvelle fois, de sa part, lui qui l’avait habituée à se montrer si peau de vache et taquin... Puis, sa question brisa le silence, et Collins remarqua son air amusé. C’était tout lui... Il s’attendait probablement à la mettre mal à l’aise, ou la faire grogner, mais à la place de ça, elle minauda, en haussant les épaules :

« Hm, ça dépend... et puis, je vais pas te faciliter la tâche... »

John avait sentit le moment de flottement et avait remarqué cette espèce de mélancolie qui revenait en elle. Il avait décidé de poser la question la plus con... Elle avait produit l'effet désiré.

« Comment cela tu va pas me faciliter la tâche ? Mmmmh et je pense déjà avoir trouvé ! Mais on verra cela plus tard !  Bon a toi de me posé une question ! »

Elle sourit, amusée et minaude de nouveau : « J’ai bien envie de voir comment tu te débrouilles, sur le terrain, M. 10 min... » Il annonce penser savoir la réponse ce qui la fait hausser les sourcils et rire un peu.

« Ah oui ?... on verra ça, Sherlock.... Laisse-moi réfléchir à une question... Hum...»

Elle hésite un moment à continuer dans le registre donné par John, mais finalement une autre question vient lui brûler les lèvres :

« Si tu en as l’opportunité, si... toute cette histoire prend fin... tu choisiras quoi ? La Californie ou les États Unis...? »