[Pv Dylan, Dos Santos & O'neil] Opération Blackout

(Avant de commencer l'Opération Blackout je voulais juste vous donner des instruction sur le ton donné ou que je vais donner. Avant LA la vie de John était vraiment Noir. Il ne va pas du tout rire ou faire très peu de blague. Vous allez jouer 2 personnages de son unité de combat. John était Colonel dans l'armée de l'air dans les OPS. vous pouvez crée 2 personnage de votre choix. Voila et j’espère que cela va vous plaire!)

((( mon personnage : Hector Vernon Fitelli
Nom de code : Butcher
age : 36 ans
né à : Chicago
caucasien
1m84
95kg
Spécialisation : en fonction de vous deux

LA SUITE PLUS TARD ))

Nom: O'Neil
Prénom: John
Matricule: OJ121491
Grade: Colonel
Affectation: Black OPS
Surnom: Ghost
caucasien
1m82
85 kilo
Spécialisation: Commandement, Tireur d'élite, Recherche et destruction.

Katherine Ortega
Nom de code : Nemesis
Age : La trentaine (ça ne se demande pas à une dame !)
Née : au Mexique, mais nationalité américaine par sa mère
Taille : 1m75
Poids : 65 kg
Spécialisation : recherche, destruction, explosif et armes lourdes

Appartement de Dylan, 2 jours après l'arrestation de John, Dimanche 18 Juillet 22h.

Dylan était dans son appartement seul dans son canapé à fixer un colis sur sa table basse qu'elle avait reçu le matin même. Elle ne l'avait pas ouvert et ne savait pas quoi en faire. Elle savait de qui venait le colis, elle reconnu la plaque posé dessus, John l'avait toujours sur lui depuis le 1er jour. Elle ne l'avait jamais vu sans.
Pour la 1ere fois depuis longtemps elle était seul, dans ses pensées et au fond d'elle. Elle avait refait 100 fois la soirée chez Dos Santos, des jours d'avant même, elle ne savait pas quoi faire. Elle était remplie de rage en pensant a lui et 30 sec plus tard les larmes lui montaient aux yeux. Ses pensées furent rompu par la sonnette de son appartement. Miguel venait d'arriver, elle l'avait appelé 1 heure plus tôt pour lui demander de venir.

Dylan était assise, seule, sur son canapé, fixant un colis sur sa table basse, en caressant frénétiquement son petit Beagle qui pouvait sentir l'état étrange dans lequel se trouvait sa maîtresse. Il pouvait le sentir à sa façon de le caresser, mais aussi parce qu'elle était restée enfermée toute la journée, incapable de foutre un pied dehors depuis qu'elle avait reçu ce colis, dans la matinée, par un livreur inconnu.
Ce qu'il contenait ? Elle n'en avait aucune idée, même si elle se doutait que ce qu'il renfermait avait à voir avec son partenaire O'neil, récemment arrêté et incarcéré pour une raison plutôt obscure. N'y tenant plus, elle ouvrit fébrilement son paquet de clopes pour se donner un os à ronger et ne pas craquer pour ouvrir cette mystérieuse boîte de Pandore. Mais le paquet était désespérément vide. Dylan pesta, crachant un juron en lorgnant son cendrier qui dégueulait de mégots : et dire qu'elle s'était dit qu'elle allait lever le pieds, ce n'était finalement pas le bon moment pour arrêter...

Bordel... Elle jeta un coup d’œil à son téléphone. Elle chercha Miguel dans les contacts et après un temps d'hésitation, lança l'appel, consciente qu'elle n'allait pas résister encore longtemps à l'envie d'ouvrir la boîte, et elle se disait que peut-être finalement, il serait mieux qu'elle ne soit pas seule le moment venu. Une sonnerie... Deux sonneries. Répondeur. Ouais, c'est Collins... Je... Tu peux venir chez moi dès que tu peux... ? J'ai... un problème.

Elle n'en dit pas plus : après tout, ils étaient peut-être sur écoute. Après avoir raccroché, elle ne tarda pas, une dizaine de minutes plus tard, à recevoir un sms de confirmation. Elle n'avait plus qu'à attendre.

Attendre.

Un bien grand mot. Surtout sans clopes pour patienter. Et pas moyen de sortir dans cet état. Alors elle s'installe de nouveau dans son canapé, cette fois-ci abandonnée par Charly qui préfère aller jouer dans son coin. Du bout des doigts, Collins manipula la plaque d'O'Neil. Il ne s'en séparait jamais. Elle en lisait les inscriptions, se laissant tomber sur son canapé, les yeux rivés au plafond, la plaque tournant entre ses doigts. Presque mélancolique, elle se remémora tous les bons moments - et même les moins bons - avec son partenaire. Leur premier jour, quand elle l'avait largué sur le parking. L'affaire Gabriel, l'omelette et le steak frites... La fois où ils s'étaient faits défoncer par des gosses pour une histoire de cantine ou on ne sait même plus quoi. L'affaire du clown, quand ça a commencé à partir en vrille pour Dylan...

Et le barbecue. Elle n'avait pas arrêté de revivre ce moment, en boucle, à revivre leur dialogue comme si en cherchant dans sa mémoire, elle allait pouvoir trouver un détail qui lui avait échappé. Mais elle devait bien s'y résoudre : elle ignorait tout du passé d'O'Neil, et visiblement, ce passé l'avait rattrapé. Elle redoutait de découvrir le contenu de cette boîte, parce qu'elle redoutait ce qu'elle pourrait apprendre sur lui. Elle redoutait d'avoir été bernée. Elle redoutait de se sentir trompée. Trahie. Mais elle redoutait surtout d'avoir mis en doute sa confiance s'il s'avérait qu'O'Neil était innocent.

Elle ne savait même plus contre qui elle dirigeait sa colère : contre le COPS, contre cet imbécile d'O'Neil ? Contre elle-même ? Parce qu'au fond, elle ne voulait pas être une idiote qui se bat au nom d'un sentiment stupide... Mais là, il s'agissait de son collègue, de son ami, de son partenaire...

La voix de John résonna dans sa tête, comme un écho à la soirée chez Dos Santos... Qu'est-ce qu'il avait voulu lui dire ? Peut-être était-ce la frustration, la colère, la fatigue de ne pas avoir trouvé le sommeil depuis deux jours, mais Collins commença à sentir les larmes monter...

C'est la sonnette stridente de son interphone qui la sort brusquement de ses pensées. Elle se lève d'un bon et se précipite à l'interphone pour décrocher. C'est Miguel. Soulagée, elle appuie trois fois sur le bouton pour le laisser entrer et raccroche. Elle observe la plaque qu'elle a gardé à la main et s'essuie les yeux d'un revers de manche.

Reprends-toi, Collins, les larmes c'est pour les minettes.

Elle passe alors la plaque de son partenaire autour de son cou, pour être sûre de ne pas l'égarer - et pour avoir l'illusion de la présence d'O'Neil, probablement- et s'en va ouvrir la porte pour accueillir Miguel.
Il est à peine devant la porte qu'elle le tire d'un coup à l'intérieur et observe qu'il n'ait pas été suivi avant de refermer derrière elle.


Putain te voilà, j'en peux plus... J'ai trouvé un colis ce matin. Je crois que ça vient de Red... Mais... J'ai pas osé l'ouvrir encore.

60 mph

Qu'est-ce que cette histoire de dingue !? Cette semaine avait viré au merdique en moins de temps qu'il fallait à une pute mexicaine pour enfiler une capote avec la bouche. Putain de merde !

75 mph

La fenêtre ouverte, la clope au bec, une bouteille de whisky sagement posé dans son papier kraft à quelques centimètre de lui,  c'est à tout allure que Miguel traçait la route autour de Los Angeles. Cela faisait deux jours qu'O'Neil avait été arrêté par ses collègues du C.O.P.S. Deux jours qu'il ne pouvait le voir ni même en savoir plus sur lui. Lui et Collins n'avaient même pas été autorisés à foutre les pieds à Central, cette affaire puait la merde à plein nez.

90 mph

Miguel était perdu, il avait besoin d'explication et d'aide. Une aide qui aurait dû venir de son binôme mais Sowell était devenu un fantôme : pas de SMS , pas d'appel, il ne répondait même pas aux mails et il n'était pas chez lui. Autant dire que pour Miguel, il avait l'impression d'être seul... heureusement qu'il y avait Collins... au moins un élément de stable autour de lui. Stable ... mais pour combien de temps ? C'était son binôme qui avait été brutalement arrêté. Combien de temps encore avant qu'elle craque ? Miguel savait que ce bout de femme était solide comme un roc mais tout le monde à son point de rupture.


* SIRÈNE DE POLICE*

ET MERDE !

Miguel se gara sur le bas coté et planqua rapidement la bouteille de whisky. Ce n'était pas le moment de se faire chopper pour excès de vitesse ET conduite en état d'ébriété.

"Bonjour, C.O.P.S, vous avez été flashé à l'instant à 110 mph ..."

L'agent se stoppa et retira son masque. c'était Daniel Webster, un collègue de la section alpha.

"Blitz, je t'avais pas reconnu..."
Salut Bad Luck, répond sobrement le latino
" Sale moment, hein ? J'ai su pour O'Neil... "
Ouep...
" Tu as des nouvelles de Collins ? "
Pas encore
" C'était sa partenaire en plus ..."
ouep ...
" Et toi ? çà va ? Je sais que tu as pas mal bourlingué avec ces deux là. "
On fait avec ...
"Courage... si tu vois la p'tite dit lui qu'on est là pour elle. "
C'est gentil pour elle mec.
" Pour toi aussi on est là"
merci

Un silence de mort s'installa entre les deux , la gêne de Bad Luck se nourrissait du ton blasé de Miguel.

" Bon , bah, j'y retourne... Bonne route et fait attention à la route"
et pour l'excès de vitesse ?
" Désolé de t'avoir arrêté alors que tu pourchassais un chauffard sur le périph' "

Webster lui adressa un clin d’œil et retourna à sa voiture. Miguel souffla un coup et regarda son portable avant de repartir.

1 MESSAGE VOCAL EN ATTENTE

Quelques secondes plus tard il entendait la voix de Collins lui parler :

Ouais, c'est Collins... Je... Tu peux venir chez moi dès que tu peux... ? J'ai... un problème

Ni une ni deux, il ralluma le moteur, fit crisser les pneu et mit le cap sur l'appartement de sa collègue. Avec ce qui se passait pour O'Neil, des centaines de scénario lui traversait l'esprit. Il arriva rapidement en bas de son immeuble et bourrina l'interphone. Allez ... répond ! Elle lui ouvrit et il gravit les marches quatre à quatre, la main prête a saisir son flingue. La porte s'ouvrit et Collins l'attira à l'intérieur de l'appart.

Qu'est-ce qu'il... , commença t-il.
Putain te voilà, j'en peux plus... J'ai trouvé un colis ce matin. Je crois que ça vient de Red... Mais... J'ai pas osé l'ouvrir encore.

Un colis ? de Red ? comment était-ce possible ? Avait-il prévu de se faire arrêter ? Avait il réussit à convaincre quelqu'un du COPS de poster çà pour lui ?

Attends un peu, qu'est-ce qui te fait croire que çà vient de lui ?

Collins comprend qu’elle a sûrement inquiété Dos Santos en ne donnant aucune information hormis le fait qu’elle avait un problème. Elle s’en rend compte quand elle le voit débarquer en courant, la main a son holster, prêt à dégainer. Elle s’en excusera plus tard. En attendant, l’histoire du colis semble le perturber lui aussi.

 Attends un peu, qu'est-ce qui te fait croire que ça vient de lui ?

A cause de ça... Elle porte la main à la plaque d’O’Neil qu’elle porte autour de son cou, et le désigne à Miguel. Sans la relâcher, la gardant précieusement autour du cou, elle rajoute : C’etait avec. ...Je n’ai jamais vu O’Neil sans.

La jeune femme rousse avisa le colis sur sa table basse et retourna s’asseoir sur le canapé, touchant nerveusement la plaque en lorgnant la boîte. Finalement, à mi-voix, elle finit par concéder :

J’ai peur de ce qu’elle pourrait révéler...

Mais après un échange de regard avec Dos Santos où elle puise du courage, elle se saisit de la boîte et retire l’emballage kraft pour découvrir une boîte métallique noire à serrure plate.

Elle est verrouillée. On dirait... un lecteur de carte à puce, badge... Mais pas de clé... Collins réfléchit, puis formule à haute voix une pensée qu’elle a déjà formulé, en passant ses doigts sur la plaque.Il ne s’en sépare jamais...

Et si c’était ça la clé ?
Elle retire brusquement la plaque comme si elle venait de résoudre un mystère et passe la plaque devant la serrure magnétique, en priant à mi-voix :

Croise les doigts...

Mais on frappe à la porte, et l’instant de suspense fait que Collins sursaute de surprise, laissant tomber la plaque qui glisse sous le canapé dans un juron de la rouquine.

Bordel de... Elle essaye de glisser sa main sous le canapé pour la rattraper mais on frappe de nouveau à la porte. Méfiante et perdant patience, elle dégage son canapé d’un violent frontkick, le faisant reculer et rendant accessible la plaque qu’elle attrape vivement avant de rejoindre la porte, la main sur son flingue, chopé dans l’entrée.

Qui c’est ? demande-t-elle, nonchalamment avec méfiance en jetant un coup d’œil par le judas.

Monsieur Li ! J’ai trouvé enveloppe avec nom de vous dessus ! Boîte aux lettres pas pour chien ! Pas laisser papier par terre sinon poubelle ! Et vous devez loyer !

Collins ouvre la porte et découvre la main tendue de Monsieur Li avec l’enveloppe. Elle lui prend des mains et le remercie, jurant de payer rapidement son loyer avant de retourner dans son appartement, refermant derrière elle.
Le flingue toujours à la main, elle avise la boîte, se disant qu’elle aussi plus vite fait de la plomber pour l’ouvrir, d’ailleurs, elle lorgne la boîte avec cette envie irrépressible quand elle remarque enfin que la plaque en tombant présente un tout petit mécanisme qu’elle n'avait pas remarqué avant. Elle pose son flingue et tire sur le mécanisme pour découvrir que la plaque était finalement bien la bonne réponse. Elle rejoint Miguel en interpellant :

Miguel !... Attends, la lettre, c’est son écriture ça. Tiens, prends la clé, je vais lire...

Énergiquement, Dylan déchire l'enveloppe et en sort le contenu, qu'elle se met à lire à mi-voix, pour que Miguel puisse en profiter :

Salut Partenaire,

Si un jour tu reçois ce colis, c'est qu'il m'est arriver quelque chose de fâcheux. N'essaye pas de m'aider, les gens qui trempent dedans sont au-delà de tes compétences.... fillette... évidemment, elle bute sur le surnom dont il l'affuble et qui lui fait toujours grincer des dents. Elle poursuit sa lecture : vraiment ne tente rien ! Je sais que c'est compliqué pour toi mais j’espère qu'une fois que tu auras fini de lire ma lettre tu vas m'écouter, vraiment je n'ai jamais été aussi sérieux.

Je vais être direct avec toi, j'ai fait partie des OPS américain j'ai servie pendant 7 ans l'oncle Sam. J'ai fait des choses dont je ne suis pas fière, traversé le monde de long en large pour tuer, détruire ou.... elle prend une brève inspiration, se laissant tomber dans le canapé, à côté de Miguel qui s'était rapproché de la mystérieuse boîte. Le regard de Collins était rivé sur la lettre, elle lisait avec la frénésie d'une lectrice qui dévore un bouquin en plein retournement de situation... Elle reprit cependant un ton plus bas : torturer pour mon pays. Oui mon pays ! je ne suis pas un californien, je suis née au Texas. Mon vrai nom est Arthur John Riggs, mon père est un haut gradé dans l'armée américaine. Elle relève un regard incrédule vers Miguel avant de poursuivre :
Pour le moment je ne peux pas te dire plus que cela, désole si je ne peux pas en écrire plus mais je ne sais même pas si tu vas recevoir cette lettre un jour et par qui elle va passer avant. J’espère qu’après avoir lu le rapport de mission qui va suivre tu pourras me pardonner et comprendre pourquoi je t'ai menti.
Courage partenaire, grâce à toi ma vie californienne a été grandement améliorée et j'ai même pu me sentir normal, chose que je n'avais pas ressentie depuis mes 17 ans.  Alors du fond du cœur MERCI pour tout nos moment passé ensemble.

Elle fronce les sourcils, visiblement à la fois contrariée et bouleversée par ce qu'elle lisait. Bouleversée parce qu'elle ne pouvait pas croire ce qu'elle lisait. Oh, ça expliquait bien des choses sur le caractère retors de son partenaire, mais pourquoi ? Elle avait le sentiment de découvrir qu'elle était en plein Truman Show. Elle lâche la lettre et la tend à Miguel, incapable de continuer à la lire tant elle sent la colère monter en elle.

C'est quoi ces conneries ?! C'est.. c'est pas possible, Blitz, t'y crois toi ?! Tu savais ça ? Il se fout de moi avec sa lettre à la con ! Et son coffre de mes deux !! Tu sais quoi, il peut aller se faire voir, pourquoi il m'a menti ? J'en ai rien à secouer d'avoir rendu ta vie californienne plus supportable, pauvre tâche !!

Elle tourne comme un lion en cage et en rage, sans même se rendre compte qu'elle gueule pratiquement, sans même se rendre compte que des larmes de rage et de frustration lui sont montées aux yeux. Elle s'approche de Miguel et lui arrache la plaque des mains, comme pour la balancer par la fenêtre. Mais elle suspend son geste et avise la boîte.
Et y'a quoi de pire là-dedans ?

Maintenant elle comprenait mieux son hésitation, au barbecue.

Elle doit retrouver son calme, et rageusement elle essuie ses yeux d'un revers de manche, en tournant le dos à Miguel qui peut lire la suite et fin de la lettre qu'elle n'avait pas terminé de lire.

(ps : Miguel aide Dylan et surtout ne faites confiance à personne. J'ai tout fait pour vous protéger au cas ou je me retrouverais dans ce genre de situation. Mais les Hommes qui en ont après moi sont très puissant, ils pourraient vous utiliser contre moi . )

(ps* : n'essaye pas d’ouvrir la boite façon Dylan, ton flingue ne va te servir a rien elle est fait dans un alliage prévu pour résister a la plupart des chocs voir explosif.)

(ps**:PAS DE FLINGUE !!! Je sais que veux essayer de tirer dessus quand même mais si tu le fait elle va se verrouiller et détruire le message a l’intérieur)

John

La merde . C'était la merde. Miguel ne savait pourquoi il avait eu l'audace de croire qu'aujourd'hui pouvait être différent des autres. Mais c'était encore pire. Comme disait le dicton " Il y a deux types de personnes: ceux qui arrive à sortir de la merde et ceux qui enfimznr leur fin à et leurs palme et plongent dedans". Red.... merci pour tout...

  C'est quoi ces conneries ?! C'est.. c'est pas possible, Blitz, t'y crois toi ?!
bah...
Tu savais ça ?
Moi? N...
 Il se fout de moi avec sa lettre à la con ! Et son coffre de mes deux !! Tu sais quoi,
Qu...?
il peut aller se faire voir, pourquoi il m'a menti ?
  Écout....
J'en ai rien à secouer d'avoir rendu ta vie californienne plus supportable, pauvre tâche !! 
...

Bon bah clairement, il ne pouvait pas en placer une donc pendant que la boule de nerf tournait et pestait après lui avoir arracher la plaque des main , il retourna son attention sur la lettre et sourit.  John avait clairement anticipé la réaction de sa coéquipière, elle serait vraiment capable d'utiliser un flingue pour ouvrir cette boîte. Tiens! Personne ne gueule comme une vendeuse de poisson depuis deux minutes.

Miguel jeta un regard discret vers Dylan, il avait détourné les yeux quand elle avait commencé à pleurer en hurlant sa colère contre John. çà ne dérangeait pas Miguel de la voir pleurer mais il connaissait la fierté légendaire des Collins, elle et son oncle ne pouvaient se renier. Elle était en train de lui tourner le dos, ne bougeant pas. Miguel prit une grande inspiration et s'avança vers elle. Délicatement, il posa une main sur l'épaule de Collins.

Collins ... Dylan ... Ecoute, je ne cherche pas à trouver d'excuse pour Red, mais toi et moi on le connait , c'est peut-être un mec impulsif et pas très futé mais ce n'est pas un mauvais gars. S'il nous l'a caché c'est qu'il devait estimer que c'était le meilleur pour nous. J'espère que ce sera bientôt derrière nous mais dans le doute il serait important d'ouvrir cette boite .


Lentement il l'a contourna et se planta devant elle.

Je ne suis peut-être pas ton équipier mais je suis un de tes collègues et on est tous avec toi. D'ailleurs, tu as le bonjour et courage de BadLuck et les autres. De plus, avant même ce dernier point, je te considère comme une amie... Si tu as besoin, tu sais que tu peux m'appeler et je rappliquerais qu'importe l'heure. Je pense que Red te voyais aussi comme çà et même plus, alors qu'importe ce qu'il se passe et ce que les gens diront sur lui , donne lui une chance. Il le mérite ...

Elle lui avait tourné le dos, ayant trop honte de ses larmes et de sa soudaine vulnérabilité. Elle avait espéré qu'elles étaient passées inaperçues mais quand elle sentit la main de Dos Santos sur son épaule, elle se crispa légèrement, écoutant cependant attentivement ce que son ami lui disait, sans lui faire face pour l'instant. Ses yeux étaient encore trop embués de restes de larmes.

Collins ... Dylan ... Ecoute, je ne cherche pas à trouver d'excuse pour Red, mais toi et moi on le connait , c'est peut-être un mec impulsif et pas très futé mais ce n'est pas un mauvais gars. S'il nous l'a caché c'est qu'il devait estimer que c'était le meilleur pour nous. J'espère que ce sera bientôt derrière nous mais dans le doute il serait important d'ouvrir cette boite.

Il avait sans doute raison, mais pour le moment, elle ne pouvait pas l'admettre. Elle se sentait juste blessée, en colère. Miguel la contourna doucement pour venir se planter devant elle, ce qui la fit une fois de plus essuyer ses yeux d'un revers de manche, en fronçant les sourcils, puis croisant les bras sur sa poitrine, elle garda les yeux obstinément rivés vers le sol pour éviter de croiser le regard de Dos Santos. C'était déjà suffisamment honteux pour elle. Elle l'écouta poursuivre, en se mordant la lèvre, visiblement contrariée par toute cette histoire et par cette fâcheuse situation dans laquelle elle se trouvait, vulnérable comme jamais.

Je ne suis peut-être pas ton équipier mais je suis un de tes collègues et on est tous avec toi. D'ailleurs, tu as le bonjour et courage de BadLuck et les autres. De plus, avant même ce dernier point, je te considère comme une amie... Si tu as besoin, tu sais que tu peux m'appeler et je rappliquerais qu'importe l'heure. Je pense que Red te voyait aussi comme ça et même plus, alors qu'importe ce qu'il se passe et ce que les gens diront sur lui, donne lui une chance. Il le mérite ...

Lui donner une chance parce qu'il le mérite ?

C'est mon genou dans ses burnes, qu'il mérite... grogne-t-elle, en reniflant nonchalamment, comme pour ne jamais concéder qu'elle venait de craquer devant son collègue et ami. Elle coule un regard un peu fuyant à Miguel, avant de le gratifier d'un timide : ... Merci... Mais ça va, j'ai pas besoin d'aide. Chassez le naturel, et il revient au galop... Sûrement reviendrait-elle sur ces paroles, plus tard.

Elle observe la clé dans dans sa main, en déglutissant péniblement, l'air toujours un peu contrarié. Malgré tout, savoir que Miguel était avec elle, ça la soulageait, et c'était bien de savoir qu'elle pouvait compter sur lui, même si elle n'en n'avait jamais douté... Mais... O'Neil. Ou comment déjà.... Riggs ? Peu importe. A lui aussi, elle aurait confié sa vie les yeux fermés. Et voilà ce qu'il avait fait de sa confiance... Pouvait-elle seulement s'en remettre à quelqu'un sans risquer d'être déçue, abusée, blessée... ?
Avant elle aurait pu dire sans aucun doute, mais là, c'était trop frais.
La pilule mettrait du temps à passer... Si elle passait un jour.
Mais comment effacer tous ces moments ? Comment oublier ce lien de partenaire prêts à prendre une balle pour l'autre ? Comment oublier l'amitié qui s'est tissée entre eux, dans les moments de galères et ceux de complicité ?
Et qu'est-ce que Miguel avait sous-entendu par 'et même plus' ?
Elle s'était promis qu'elle le sortirait de cette galère, et elle n'était pas du genre à revenir sur sa parole... Mais pour ça, elle ne devait plus rien ignorer...

Elle devait ouvrir la boîte de Pandore.

Collins échangea un regard avec Miguel, comme si elle attendait un soutien de sa part pour mieux se lancer. Puis prenant une grande inspiration, elle s'approcha de la boîte et s'installa sur le canapé, y insérant la clé qui déverrouilla miraculeusement la boîte. A voix basse, et pour continuer son allégorie, Dylan récita, en ouvrant doucement le couvercle :

Et Pandore souleva le couvercle de la jarre que les dieux lui avaient fait jurer de garder fermée, laissant tous les maux s'échapper sur la terre... Et quand elle la referma, ne resta piégée que l'espoir...

Dans la boite ce trouve 3 objets: Une clé USB, une lettre fermé avec un cachet dessus, sur le cachet vous pouvez voir un aigle qui chute. (je ne sais pas si il y a un système de lancé de dés sur le forum mais si oui fait moi un jet de connaissance (bonus si vous avez connaissance militaire.) Sur le devant de la lettre est inscrit Dylan, John a rarement utiliser ton prénom sauf en cas d'urgence ou pour attirer ton attention. Et le 3eme objet c'est l'arme que Charlie lui avait donné.

Clé USB:

Dylan:

Le membre 'Dylan Collins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'D10' : 4, 8, 4, 10

Relance du dé 10

Le membre 'Dylan Collins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'D10' : 6

Quand la boîte fut enfin ouverte, Dylan pu en découvrir le contenu. Un flingue qu'elle reconnait comme étant celui que Charlie avait en quelque sorte légué à John... Enfin... Red. Peu importe, ce n'était pas le moment de se prendre la tête avec ce genre de détail... Il y avait également une clé usb dont Dylan se saisit pour l'observer, se disant qu'elle irait chercher son PC pour qu'ils puissent en découvrir le contenu. Mais avant ça, son attention se reporta sur une enveloppe scellée.
Faisant passer la clé USB à Miguel, elle se saisit de la lettre pour mieux l'observer, en fronçant légèrement les sourcils. Ce dessin lui disait quelque chose. C'était ce genre de lettre qu'un soldat écrivait, avant une mission avec peu de chance de réussite ou un truc du genre ? Le cœur battant, elle observait le cachet noir. D'où elle savait cela ? Sûrement un truc vu à la télé, ou à l'Académie. Ou dans un film, qui sait... Elle observait la lettre sous toutes les coutures et remarqua son prénom d'écrit dessus. Il ne l'appelait que très rarement par son prénom, et c'était d'ailleurs réciproque.

Au moins, t'as pas écris fillette... commenta-t-elle, hésitant à en découvrir le contenu. Un nouveau regard en direction de Dos Santos... Y'a mon pc, sur la table à manger, si tu veux... Elle se sentirait moins nerveuse de l'ouvrir si elle ne sentait pas le regard de Miguel peser sur elle.

Après une profonde inspiration, elle craqua le sceau pour ouvrir la lettre et en découvrir le contenu...

Miguel s'était muré dans le silence le plus complet, regardant attentivement le moindre geste de sa collègue avec la plus grande attention. A bien des regards le latino avait l'impression de violer l'intimité de Collins. Il l'a laissa ouvrir la boite, se saisir de son contenu et récupera la clé USB quand elle lui tendit .

Y'a mon pc, sur la table à manger, si tu veux...

Il s'avança vers la table et se saisit de l'ordinateur, il buta quelque seconde sur l'oeil de la webcam intégré ... une étrange pensé traversa son esprit.

Tu crois que c'est judicieux, lui dit-il lorsqu'il revient à son niveau. Si çà concerne vraiment l'ancienne vie de Red et qu'ils l'ont arrêté pour çà , tu ne pense pas qu'ils auraient pu mettre des micros et caméra dans l'appartement de son binôme ? Celle qui serait la plus apte à en savoir plus sur lui ?

Collins fronça une nouvelle fois les sourcils face à sa négligence... Idiote de tête brûlée qui tire avant de réfléchir... Dos Santos venait de soulever un point important concernant la sécurité de leur environnement. Elle n'était pas si mauvaise en informatique et elle se montrait toujours vigilante sur la protection de son PC mais après tout, on n'était pas à l'abri d'un pirate... Et il y avait bien un hacker qu'elle connaissait et qui ferait mieux de ne pas avoir accès à ça.
Elle avait quand même de sacrés doutes, mais elle ne pouvait pas prendre de risques inutiles.

T'as sûrement raison... Passe le en mode hors ligne, pareil pour les téléphones. Je vais débrancher ma box. dit-elle, en gardant la lettre à demi ouverte à la main en s'exécutant. Elle passe son téléphone en mode avion, arrache presque la prise de son accès à internet. Elle ferme les rideaux et lance la chaîne hi-fi avec une playlist plutôt violente avec un volume sonore qui ne tarderait sûrement pas à faire débarquer un Monsieur Li hors de lui. Qu'il vienne, elle saurait le recevoir. ...ça sera déjà ça... On n'a qu'à attendre pour la clé usb... Je...

Son regard se dirige de nouveau vers la lettre qu'elle a ouverte sans la lire et déglutit une nouvelle fois. Elle prend une inspiration et va s'asseoir près de Charly qui vient immédiatement s'installer sur les genoux de sa maîtresse pour réclamer des caresses.

Cette fois-ci, elle entame sa lecture silencieusement, espérant que Miguel comprendrait qu'elle se méfiait maintenant des lettres de John...

Spoiler:

Hm, ça commençait mal. Mais il avait au moins raison sur un point, effectivement elle se sentait trahie. Oh, il pouvait bien jouer sur les mots, ça restait néanmoins un mensonge par omission... Ce qui l'inquiéta, ce fut la suite de la lettre qui prit une sorte de dimension de testament dont le lègue serait la vérité... Une mission suicide, alors elle avait vu juste. Elle sentit son ventre se tordre violemment et elle chercha un peu plus d'air, fronçant toujours les sourcils en lisant.

Spoiler:

Il lui sembla que son coeur battait à tout rompre, ou bien peut-être était-ce la musique et sa batterie endiablée qu'elle entendait battre à sa tempe ? Collins ne comprenait plus... Ou bien elle avait peur de comprendre plutôt. La clé USB renfermait effectivement des choses très sensibles qui ne devaient sans doute pas tomber entre de mauvaises mains. Qui était Red, finalement... Elle n'en était plus trop sûre.

Spoiler:

Là, elle doit se mordre la lèvre pour ne pas laisser un très faible sourire se profiler sur ses lèvres, elle le rejette en bloc, fronçant de plus belle les sourcils. Non, elle était trop en colère pour qu'il puisse l'attendrir avec une référence à leur passé, à leur première enquête en binôme. Le fameux parking dont ils rigolaient encore, au COPS, autour de la machine à café...  

... T'as pas le droit de faire ça... grogne-t-elle, comme si elle pouvait changer le contenu de la lettre comme ça... Mais elle n'était pas au bout de ses surprises.

Spoiler:

Elle avait raté un battement de cœur, incertaine, sans réaliser que malgré elle, son teint été devenu plus rouge et elle avait subitement arrêté sa lecture en refermant la lettre. Elle semblait fixer le néant, comme perdue entre les réminiscences du passé et les révélations de cette lettre. Son regard se pose sur sa main droite où se trouve une large cicatrice, sur le dos et la paume. Souvenir de Gabriel. Une lame qui avait transpercé sa main, ce fameux soir de l'omelette et du steak. Elle avait voulu protéger son coéquipier en gardant le silence, quand Gabriel avait cherché à savoir s'ils avaient un code tous les deux...
Elle referma son poing, si fermement que Charly sembla s'en inquiéter. C'est quand on tambourina à sa porte qu'elle reprit ses esprits. Monsieur Li gueulait de façon inintelligible, mais c'était certain qu'il venait pour la musique. Dylan n'avait pas la patience pour gérer ça de façon diplomatique.
Elle se lève, elle prend son flingue, la lettre toujours à la main, elle ouvre la porte et présente son canon à Monsieur Li :

Maintenant tu fais pas chier, j'passe une sale journée, ok ? J'demande une heure.

Et miraculeusement, Monsieur Li s'en va, et la porte se referme derrière Dylan qui rêverait de fumer une clope, pour pouvoir lire ce qu'elle redoute encore de lire. Elle s'approche de Miguel pour lui réclamer un cigarillo et son zippo, qu'il a toujours sur lui.

Merci... souffle-t-elle, déjà soulagée par le simple fait de la mettre à sa bouche, et de l'allumer. Elle évite soigneusement de croiser son regard, toujours un peu confuse par ce qu'elle a pu lire. Sûrement a-t-il remarqué son trouble... mais elle ne laisse pas le temps au malaise de s'installer. Elle s'assied sur le canapé et le cigarillo aux lèvres, elle reprend la lettre où elle s'était arrêtée et de tout lire d'une traite.

Spoiler:

Elle chiffonne un peu la lettre, en refermant son poing. Elle tente bien de se contenir un peu, elle essaye bien de cacher son désarrois, mais elle ne peut pas contenir plus longtemps son énervement, sa colère de se sentir à la fois impuissante. De nombreuses émotions semblent la traverser : déjà la colère, l'incertitude, sans compter ce pincement désagréable au cœur qui lui vrille aussi le ventre, sûrement dû à l'inquiétude.

Tu te fous d'moi... Si tu t'en sors vivant, je t'étrangle moi-même, pauvre tâche...

Et maintenant ? Qu'était-elle censée faire ?
Simplement attendre ? Comment pourrait-elle juste attendre qu'il s'en sorte ? Elle n'arrivait plus à savoir de quel côté du bien ou du mal il pouvait se trouver... Elle tira sur le cigarillo, le regard un peu perdu, se mordillant par la suite le pouce de manière absente.
Ca faisait beaucoup. Ca faisait même trop.

Quand elle croisa le regard de Miguel qui ignorait encore le contenu de la lettre, elle la garda en main, incapable de la lui tendre. Il y avait dedans trop de choses personnelles, trop intimes pour elle. Même si visiblement, elle était seule à avoir ignoré les sentiments de John. Ou peut-être qu'elle avait simplement volontairement et inconsciemment préféré ne pas le voir...
Collins devait au moins à Miguel une explication.

La clé usb contient des informations sensibles... Il... explique tout dans sa lettre. Tu peux regarder... Miguel, je sais pas quoi faire. Je suis... furieuse. Y'a une part de moi qui... rêve de le tabasser. Mais... J'peux pas rester sans rien faire ! Il va me rendre dingue ! elle se prend la tête entre les mains, essayant de faire le tri dans tout ce qu'elle a découvert ce soir...

Miguel savait éprouvé une  certaine satisfaction de voir Collins prendre son interrogation sur la sécurité du lieu comme quelque chose de réelle, néanmoins il ne pensais pas que couper internet ai plus d'impact que ça surtout si l'ordinateur était déjà compromis... mais bon c'était déjà ça se prit et il ne souhaitait pas perturber sa collègue plus que ça.  Elle tentait de paraître infaillible mais aujourd'hui elle ne pouvait clairement pas cacher que sa coquille était félée.  Miguel garda le silence er la laissa faire , estimant que mettre la musique aussi fort était bien pensé s'ils devaient parler de ce que la clé USB et la lettre contenait  ou si la clé USB possédait des pistes sonores..

Il la regarda s'assoir en.compagnie de son chien et commencer la lecture de la lettre.  Miguel, en bon  ami avait décidé de reste debout à quelques mètres de la jeune femme.  Après tout, ceci avait été adressé à elle et non  à elle. Elle se devait d'être la première à découvrir tout cela.


Pendant qu'elle lisait silencieusement la lettre, Miguel regarda par un petit espace entre les rideaux voir s'il n'y avait pas de mauvaise surprise qî se préparait dehors avait de reposer son attention sur Collins lorsque celle-ci se  leva en trombe larme au poing pour intimer Mr Li à rentrer chez lui , ce qu'il dit sans demander son reste. Miguel comprenait la situation mais ce n'était pas du tout le moment à ce qu'un rapport de police apparaisse disant que Collins s'amusait à  pointer son rpr sur la tête des citoyens de cette ville. Questce qui , dans la lettre, avait p7 la chambouler à ce point ?

 La clé usb contient des informations sensibles..., finit elle par lâcher.  Il... explique tout dans sa lettre. Tu peux regarder... Miguel, je sais pas quoi faire. Je suis... furieuse. Y'a une part de moi qui... rêve de le tabasser. Mais... J'peux pas rester sans rien faire ! Il va me rendre dingue !

Miguel saisit la lettre délicatement comme si elle risquait d'exploser au  moindre geste brusque. Et vu l'état de Collins il avait peur qu'elle aussi explose à tout moment. Il parcourir la lettre de long en large sans un mot. La situation était plus que merdique et jamais ô grand jamais il n'aurait pu s'attendre à quelque chose comme ça. Et pourtant , il savait très bien qu'il pouvait comprendre John  . Il saccroupi au niveau de Dylan afin de pouvoir la regarder dans les yeux.

dis moi Collins... Si tu venais à trahir ton propre pays car tu as été chargé d un génocide que tu as refusé, que tu as tué toute ton équipe et que tu as créer une nouvelle identité de A à Z dans laquelle tu peux servir la communauté sans avoir à rougir , que potentiellement ta trahison pourra enlever des tueurs sur ta route ou les autorités fédéral qui pourraient te faire disparaître ainsi que tout ceux au courant. Aurais tu "menti" aussi ? Aurais tu dis la vérité prête à condamner la personne à l'angoisse de voir rappliquer une équipe de tueur à tout moment et  à  sursauter à chaque bruit suspect ?

Il posa sa main droite que l'avant bras de Collins avant de continuer:

Je ne te jettes pas la pierre de lui en vouloir. Nous désirons tous la vérité   sans celle ci nous avons l'impression que tout ce qui a été érigé que ces mensonges sont aussi fébrile que la vérité. Mais ces moments étaient vrais eux . Je peux comprendre que John ne voulais plus repenser au passé et à cette souffrance que ça a due être pour lui. De plus, j'aurais été lui je n'aurais pas voulu que mes proches changent de regard sur moi. Je ne peux imaginer ce que c'est de plonger mon regard dans le tien  et avoir peur à chaque instant de le voir se changer en un miroir qui me reflète mon passé , mes souffrances et mes inquiétudes.

Miguel soupirs.  Décidemment ça  ne lui réussissait pas d'essayer de se mettre dans la peau de John mais il pensait à ses frères et soeurs et à sa mère, jamais il ne leur raconterais son quotidien au COPS pour ne pas les inquiétez encore plus et s'il venait à devoir les quitter à jamais pour protéger son pays il ne voudrait jamais avoir à s'en souvent car il le savait , la moindre pensée pour ces êtres qui été toute sa vie sera comme un coup de poignard dans le coeur.

comment réagirais tu ? Fini Miguel

Alors qu'elle se tenait la tête, son esprit fut assailli par des réminiscences du passé. Par des passages de la lettre qui se superposaient de façon inintelligible. Et elle était là, incapable de nommer et d'identifier ce qu'elle ressentait pour l'heure. Perdue, elle était simplement perdue, incapable de déterminer ce qu'elle devait faire maintenant. Tellement qu'elle ne réalisa que trop tard que Miguel en lisant la lettre avait pu lire tous les aveux de leur collègue. Elle garda le profil bas, se disant qu'à bien des regards, c'était le cadet de ses soucis... Et que Miguel se ferait discret pour ne pas l'embarrasser...

Sans qu'elle ne l'entende s'approcher, Miguel s'accroupit face à elle, cherchant son regard et Collins détourna obstinément les yeux vers ses pieds. Il lui semblait assez peu soutenable de le regarder dans les yeux et lui présenter encore plus de détresse et de vulnérabilité... Alors elle se contenta d'écouter attentivement, s'enfermant dans le silence. Mais c'était sans compter sur la sagesse et la clairvoyance du latino...

Dis moi Collins... Si tu venais à trahir ton propre pays car tu as été chargée d'un génocide que tu as refusé, que tu as tué toute ton équipe et que tu as créé une nouvelle identité de A à Z dans laquelle tu peux servir la communauté sans avoir à rougir, que potentiellement ta trahison pourra enlever des tueurs sur ta route ou les autorités fédérales qui pourraient te faire disparaître ainsi que tout ceux au courant. Aurais-tu "menti" aussi ? Aurais-tu dis la vérité, prête à condamner la personne à l'angoisse de voir rappliquer une équipe de tueurs à tout moment et à sursauter à chaque bruit suspect ?

Les mots défilaient dans sa tête, les souvenirs aussi. Il avait beau ouvrir son cœur dans sa lettre, Dylan ne pouvait s'empêcher de repasser les événements dans sa tête, l'imaginer lui, de l'autre côté. L'imaginer se retourner contre son équipe pour tous les descendre, pour déjouer le génocide dont on l'avait chargé de délivrer.
Tout perdre.
Recommencer.
La main de Miguel se posa sur son avant-bras et le contact semble la ramener au moment présent, la sortir de ses pensées, car elle a comme un léger sursaut. Elle l'écoute, son regard n'est plus fixé dans le vague, mais obstinée et têtue comme un âne, Collins détourne toujours son regard, évitant soigneusement celui de son ami et collègue. Il peut d'ailleurs constater l'impact de ses mots, qu'il a visé juste, car sa jambe commence à tressauter nerveusement, elle fronce les sourcils et se mord la lèvre.

Je ne te jettes pas la pierre de lui en vouloir. Nous désirons tous la vérité, sans celle-ci nous avons l'impression que tout ce qui a été érigé, que ces mensonges sont aussi fébriles que la vérité. Mais ces moments étaient vrais, eux . Je peux comprendre que John ne voulait plus repenser au passé et à cette souffrance que ça a du être pour lui. De plus, j'aurais été lui je n'aurais pas voulu que mes proches changent de regard sur moi. Je ne peux imaginer ce que c'est de plonger mon regard dans le tien et avoir peur à chaque instant de le voir se changer en un miroir qui me reflète mon passé, mes souffrances et mes inquiétudes.

Elle fronçait toujours les sourcils, se plongeant dans un mutisme forcé, refusant d'admettre que ce que Miguel avançait avait du sens, c'est sûrement ce qui poussa ce dernier à insister une nouvelle fois, plus fermement :

Comment réagirais-tu ?

C'était le clou final, la goutte d'eau qui fit flancher Collins. Elle braqua ses iris d'émeraude rougis par les larmes qu'elle contenait vers les yeux du Latino. Son regard était perçant, très expressif, et empreint d'une certaine colère. Elle explose presque, les mots s'échappent de ses lèvres comme des coups de feu alors qu'elle tremble nerveusement sous l'effet de ce trop plein d'émotions. Et pointe un index accusateur à la lettre comme pour le désigner à travers cette dernière.

Ok, ça va, j'ai compris, merde ! Seulement, j'n'y arrive pas...! J'lui en veux de... de me dire tout ça maintenant, et comme ça ! De..de m'balancer tout ça à la gueule, d'oser prétendre avoir de l'affection et du respect pour moi et de me demander de me tenir sage, d'attendre, de ne rien faire ! Sans dèc, il s'attendait à quoi ?! Il me connait, putain ! Et maintenant, cet idiot va peut-être... elle essuie une nouvelle salve de larmes rageuses en détournant le regard, tâchant de reprendre le contrôle et de rester digne... Qu'est-ce que je suis censée faire de tout ça...? Je sais pas c'qu'il attend de moi... elle hausse les épaules, comme résignée et elle finit par se cacher le visage entre les mains, incapable de retenir ses larmes plus longtemps.

La vie de Red dépendrait peut-être d'un simple petit choix, et elle avait peur de faire le mauvais...
Une erreur fatale qui pourrait lui coûter cher.
Obéir ou défier.
C'était son quotidien. Mais là, la mise était conséquente.

Un torrent de larmes plus tard, et c'est la résurrection. Collins essuie ses larmes et d'un air décidé, se lève pour récupérer la clé et l'insérer dans la prise usb de son ordinateur. Après ça, elle mettrait l'ordinateur en pièces et détruirait physiquement la mémoire de ce dernier. Les données resteraient ainsi confidentielles...

La clé USB fut insérée, elle attendit que Blitz la rejoigne et ensemble, ils découvrirent son contenu...

Jour 1
Désert du Nevada USA, Base Nellis Air Force.
UTC-8 23h27

Les Équipes Bravo et Delta sont sur l’héliport à attendre le feux vert pour embarqué dans les 2 hélicoptères de transport, John remarqua directement que ces hélicoptères n'étaient pas comme les autres, une nouvelle génération peu être. Enfin tant qu'ils allaient nous mené à bon port sans problèmes je n'en demande pas plus.
Ils allaient nous transporter à 5 km de l'objectif, 2 heure pour le rejoindre, 1 heure pour préparé et installé le colis. Et 20 min pour rejoindre la ZA. Tout était réglé comme sur du papier à musique, c'était rapide et précis, tel avait été les mots du général Crawn pendant le débriefing.
Mais quelque chose inquiétait John, une si grosse escorte pour une mission si simple... de simple troufion aurait suffi. En plus, rien n'allait dans le choix des Hommes de l'unité... Rien qu'Ortega, elle était spécialiste des explosions et d'arme lourd dans une mission d'infiltration. Pareil pourquoi une équipe de soutient...John était heureux de retrouver celui qui lui avait tout appris: le colonel Murdock. Mais l'escouade n'avait pas besoin de soutient militaire supplémentaire. La zone était très peu protéger, seul 3 ou 4 civils qui surveille le lieu, peu être quelques flics aussi mais rien de dangereux pour des militaires spécialisées aux zones dangereuses du moyenne orient ou de la 2nd guerre de Corée. O'Neil se posait beaucoup de questions sur cette mission et ce n'était pas bon pour un chef d'escoude il le savait. Matthew le sortie de ses pensé.

-Tu as l'aire bien soucieux! C'est cette mission qui te met dans cette état?

Oh non t’inquiète pas c'est juste une fille que j'ai rencontré la semaine dernière! Elle avait du retard et ne m'a jamais rappelé. Je vais peu être papa, tu imagines?

-John O'neil papa? Matthew se mit a rire a cette idée. Dit donc avec toi tu vas plus vite que tout le monde, tu connais au moins le nom de la futur maman ? Jessica? Lara?

 Lara! Haha très drôle...

-Je te connais John, n'oublie pas qu'on à fait nos classe ensemble. Je sais que tu essayes de cacher tes interrogations sur cette mission. J'ai les même que toi depuis le briefing mais ne t’inquiète pas peu importe le colis ou la mission j'ai confiance en toi. J'ai envie de dire comme en Corée non?
Matthew lui tendit son point fermé, John sourit "comme en Corée" et lui rendit son geste.

John considérait Matthew comme son frère ils avaient grandit ensemble dans l'armée, de leur première mission et cette fameuse opération pendant la guerre de Corée, l'opération boléro avait mis en lumière le leadership de John au yeux de tous. Il avait transformé cette opération voué a l’échec en succès grâce a ses choix tactique et sa vision du champ de bataille. Lui et ses hommes étaient rester seul pendant plus de 9 mois coincé derrière les lignes à donné des renseignement sur les positions de l’artillerie et troupe ennemie. Il avait tellement traumatiser les Coréen qu'il lui avait donné le surnom qui porte encore aujourd'hui: Ghost. Cette opération lui avait permit de monter en grade et d'intégrer les OPS à 22 ans il était le plus jeune soldat jamais intégrer dans les OPS et surtout le plus jeune Colonel en fonction dans l'armée.

John était de nouveau calme et concentré sur la mission.

-Bon écouter moi tas de bon a rien aujourd'hui on a une mission d'importance capitale. On va devoir escorter un bébé jusqu’à sa maman dans moins de 2 min nous allons embarquer dans cet hélico. La mission doit durée moins de 5 heure, je vous préviens sur site nous savons que ce sont des civiles qui le surveille, je ne veux aucune victime gratuite! J'ai confiance en vous et je vous demande de me faire confiance et dans moins de 6 heures  nous serons tous avec notre cigare de victoire sur les lèvres. John reçu le signal du départ SEMPER FIDELIS SOLDAT aller GO GO GO

C'est donc lui le fameux "Ghost" ? Hector ne savait pourquoi mais il était à la fois déçu et impressionné par ce gamin. D'un coté, il s'était attendu à voir une armoire à glace sanguinaire du fait de ses états de service incroyable et de sa monté en grade si rapide pour sa âge alors que la réalité était loin de çà, il avait affaire à une belle gueule bien taillé, du muscle mais pas trop, pas un pet de gras , un regard vif et , et c'est ce qui ne lui plaisait pas, un éclat d'innocence encore dans le regard. Hector en avait déjà vu chez certains de ses anciens "collègue" et çà finissait toujours mal, c'est le gens d'éclat qui t'empêche d'accomplir les missions les moins nobles mais nécessaires. Mais bon les états de service parlait pour défendre ce petit gars, espérons juste qu'il ai les couilles d'aller jusqu'au bout de la mission... Il ne voulait pas avoir à déclarer un autre "perdu sur le terrain". D'un autre coté, ce ptit gars l'impressionnait, à son âge être aussi gradé et prendre la direction de telles missions était l'apanache de ptites putes pistonnés or dans son franc parlé, son maintien et son regard, on sentait au premier coup d'oeil qu'il avait obtenu chaque insigne du bout de sa bite et de son couteau. Que penser de tout çà ? Hof, tant qu'il pouvait faire ce pourquoi il était bon , il n'en demandait pas plus.

Hector, ou Butcher comme les gens aimé à l'appeler , était un agent de terrain de 36 ans dont les états de service n'étaient connu que des grandes instances. En effet, ce n'était pas le militaire classique que l'on envoie sur un champ de bataille. C'était au contraire le chirurgien envoyé pour nettoyer une zone, inciser une défense et permettre une opération rapide, efficace et avec le minimum de perte de son coté. Si on envoyé cet homme sur le terrain c'est qu'il fallait avoir quelqu'un pour s'infiltrer dans une zone fortement gardé et éliminer rapidement et silencieusement un maximum de gens car oui, sa spécialité était l'infiltration et le combat au couteau (et à l'arme blanche en général) dans lequel il excellait, et ne tenait son surnom de butcher (le boucher en vf) que par sa manie à ne laisser aucune personne vivante sur les lieux de ses missions même quand ce n'était pas forcément nécessaire , mais bon comme il disait souvent "le meilleur moyen pour éviter d'être surpris par un témoin , c'est qu'il n'y ait plus de témoin" .

Bon écoutez-moi tas de bons à rien aujourd'hui on a une mission d'importance capitale. On va devoir escorter un bébé jusqu’à sa maman dans moins de 2 min; nous allons embarquer dans cet hélico. La mission doit durer moins de 5 heures, je vous préviens sur site nous savons que ce sont des civils qui le surveillent, je ne veux aucune victime gratuite ! J'ai confiance en vous et je vous demande de me faire confiance et dans moins de 6 heures nous serons tous avec notre cigare de victoire sur les lèvres. SEMPER FIDELIS SOLDAT aller GO GO GO !

Butcher répéta à l'unisson le célèbre "AHOU", la mission allait enfin commencé. Il jeta un oeil à Travis qui avait jadis servit avec lui et qui était présent lors de leur briefing à tout les deux. Un signe de tête qui lui fut répondu par celui ci . Il vérifia que ses couteaux de lancé était bien installer, son couteau dans le dos, à la jambe, et vérifia que sa lame retractable sur son avant bras droit était bien positionné. Hector disparaissait au profit de Butcher. go go go !

Dans l'hélico aucune parole, chaque hommes et femmes savaient ce qu'il devait faire, chaque mm de l'opération avait été préparé avec minutie, chaque étape de la mission. John en se concentrait pas sur l'étape final mais sur la suivante, il préparait juste un coup en avance sur les missions assez simple comme celle la.
Le silence radio avait été rompue par la seule personne non militaire présent dans l'hélicoptère: Anne.

-"Excusez moi mais on arrive dans combien de temps? Je me sens mal, je n'aime pas trop les vols."

" Nous arrivons dans moins de 4 min, nous allons rentrer en territoire ennemi dans quelque instant, vous voyer lumière là bas ?" John indiqua un amas de lumières rouge et jaune, c'est un village. "C'est la ville de Lonepine, on est en Californie a partir de maintenant! Plus que 3 min avant largage. Et si vraiment vous pouvez pas vous retenir, ne le faites pas à l’intérieur de l'hélico."
Voila pourquoi il ne faut confier le boulot d'un militaire a une civil! Ce sont des boulets en mission... Soit c'était des cow boy pro de call of duty,soit il était de véritable boulet pour une équipe. Dans les 2 cas ils mettent la sécurité des hommes en danger.
John arriva a distinguer au loin une ranger de lumière verte: C'était la station de traitement des eaux de Barstow, elle alimentait toutes la partie sud de la Californie: leur cible. John remarqua que l'autre hélicoptère changea de direction et se stabilisa au dessus du avancé rocheuse, il allai largué Eagle 1, l'équipe Alpha.

Leur Hélico ne tarda pas a se stabiliser aussi, a 2 km de la cible. Le temps était parfait et la mission aussi pour le moment. Le passage de la frontière c'est passer sans incident. Le système de camouflage avait fonctionné. 4 cordes avaient été largué pour permettre aux Hommes de descendre sans poser l'hélico.
-"Vous avez 20 seconde, on repart avec les retardataire". Dit le copilote
"Équipe Bravo GO"
John s'attacha avec Anne, puis s'approcha du bord. Elle était complétement paniqué mais savait qu'elle devait se contrôler et éviter au maximum de crier. Il se lança dans le vide et descendit la corde en moins de 4 sec. Ortega et Butcher avaient deja un pied au sol? Matthew et Travis fermaient la marche. Tout le monde était la sans bobo! Étape 2 terminé.

- Bon Maintenant étape 3, Matthew et Travis vous vous occuper des caméras quand on arrive sur place. Ortega, Butcher, Anne et moi nous allons nous infiltrer dans le camp a votre signal. Je le répète aucune victime civil! vous avez compris?" John regarda attentivement chaque hochement de tête avant de continuer. "A partir de maintenant nous avançons en formation jusqu'au site. Eagle one vous me recevez ?"

-"Pshhhh Oui je vous reçois 5 sur 5, aucun danger à l'horizon, juste quelque garde à l'entré! Je les marques pour votre arriver. Et faites gaffe un garde est posté dans une tour!"

"Merci pour le tuyau Eagle 1, je vous recontacte dans 15 min, terminé"

L'équipe de John était rapide, même avec la scientifique, il était impressionné. Elle était malade en vol mais suivait le rythme d'un soldat entrainer. 10 min avait suffi à son équipe pour arriver devant le portail, 5 gardes étaient posté devant dont les 2 visible par Eagle 1.

-On les neutralises en silence, Butcher prend les deux de gauche, avec Ortega on va s'occuper des 3 à droite. En silence et prenez votre taser, Compris?!

La civile avait eu du mal, une nouvelle fois, à cacher son mal de l'air et son insécurité dans un engin de cette taille. Livide, elle n'avait pas pu détourner son regard du Colonel O'Neil pour regarder ce qu'il avait pointé à l'extérieur de l'hélico, craignant de rendre la maigre ration qu'elle avait réussi à avaler avant le décollage. Une nouvelle fois, Ortega ne s'était pas retenue pour placer un commentaire.

 Eh, Querida ? Si tu sens que t'as les dents du fond qui baignent, pense à serrer les dents... Anne l'écoutait attentivement, déchiffrant son accent chantant et ronronnant, croyant probablement que la latina allait lui dispenser un conseil de pro pour lutter contre ce désagrément, mais elle fut bien déçue quand elle termina en ricanant : Comme ça, tu t'économiseras une ration ce soir, JAJAJA !

La blague fit son effet : se visualisant probablement ravaler ce déjeuner régurgité aigre, Anne fut prise d'un haut-le-cœur  si puissant cette fois-ci qu'elle se précipita pour ouvrir son sac et fut prise d'un vomissement qui lui déchira l'estomac, sous les rires d'une poignée de bidasse.
Et puis rapidement, ce fut le moment de passer à l'action. Avec délice, Ortega sentit un frisson parcourir sa moelle épinière, derrière sa nuque jusqu'au creux de ses reins. L'adrénaline lui fait l'effet d'une décharge d'ocytocine dans le corps : en clair, s'envoyer en l'air ou ce genre de mission périlleuse lui procuraient le même plaisir. L'hélico s'était stabilisé pour le largage, Riggs avait pris en charge la civile, afin que son débarquement se fasse plus vite et qu'elle ne reparte pas pour un tour d'hélico...
Au go, Ortega et Butcher étaient déjà prêts pour la descente. La latina lui adressa un large sourire carnassier en s'accrochant à l'une des cordes : 

 Honneur aux dames, Hombre ?

En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, ils se retrouvèrent tous pieds à terre, sans problème. Même la civile avait réussi à passer outre cette terreur qui la prenait au corps. Malgré le fait qu'elle soit la seule sans formation militaire, le groupe évolua avec une certaine rapidité.Dix minutes avait suffit à l'équipe pour arriver devant le portail. Ortega avait posé un genou à terre, main sur son holster et -nouveau- chewing-gum à la bouche, elle avait sorti sa lunette d'observation pour noter les 5 gardes postés devant.


 -On les neutralise en silence, Butcher prends les deux de gauche, avec Ortega on va s'occuper des trois à droite. En silence et prenez votre taser, Compris?!

Un taser. Ortega tchippa de désapprobation, une mauvaise habitude qu'elle avait emprunté à son beau-père antillais, une pratique peu jolie, surtout quand on l'adressait à un supérieur hiérarchique. Elle rangea sa lunette d'observation la pochette attribuée à sa ceinture tactique, et déclipsa la fermeture pression de son holster pour rendre son taser accessible tout en adressant un sourire un peu trop enjoué à son supérieur. Le genre de sourire qui n'a rien de bien honnête, mais qui semble au contraire hypocrite... 


 Après vous, Colonel... dit-elle avec une courbette, puis elle lui emboîte le pas. 


Riggs est d'une efficacité redoutable, mais penser qu'Ortega -de par sa spécialisation- manquerait de discrétion était une lourde erreur... Elle n'est sûrement pas une ombre comme Butcher, mais elle avait le pas léger... 
Sa victime ne l'entend pas venir, tout du moins, pas avant qu'elle ne lui colle un coup de taser dans le cou. Un coup de taser qui ne fait que l'étourdir un peu, parce que son opposant, fort comme un bœuf, semble résister à la charge et elle doit lui boucher le nez et la bouche en l'accompagnant au sol, pour être sûre de bien terminer le travail...
Bah quoi, elle l'avait utilisé, son taser... Elle n'allait pas prendre de risque...