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 RP Prison (Dylan & John) (En construction)

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John O'neil

John O'neil


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MessageSujet: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyJeu 16 Jan - 11:09

Couloir 1

Elle avait imaginé ce moment tant de fois, sans vraiment savoir à quoi s'attendre, vraiment. Elle s'était dit que sa simple présence la rendrait furieuse. Elle s'était dit que peut-être, elle avait besoin d'entendre la vérité de sa bouche, pour mieux comprendre, pour mieux accepter, même si Miguel l'avait beaucoup aidée... Mais elle ne s'était pas imaginée de le revoir dans ces conditions. Dylan avait beau être un bon flic, dans une émeute de prisonniers, en surnombre, elle ne pouvait pas réellement faire le poids... Elle était en mauvaise posture, quand il était arrivé, tel un sauveur... En le voyant, là, pour la première fois depuis tout ce temps, elle se sentit étrangement mal, son ventre se tord, se crispe et peut-être même qu'elle sent son cœur rater un battement, parce qu’il est là, en vie, en forme... Et puis là il gâche tout avec -un "salut gamine"... Et elle s’énerve...

Dès qu’ils ont un peu d’intimité du coup, dans la salle des gardes, elle reste un moment silencieuse, les bras croisés sourcils froncés, lèvres pincées, puis elle se dirige vers lui d’un pas décidé, jusqu’à se planter devant lui... Elle pose ses mains sur ses épaules.... et lui flanque un coup de genoux dans les burnes.
Et le livre des rancunes s’ouvre.

:john:  Ok je l'ai mérité...


:collins: « Ça fait mal ?! Super, comme ça la balle est au centre, pauvre con ! Tu t’attendais à quoi, hein ? Que j’te tombes dans les bras et que j’te dises que tout ça n’a aucune importance ? Que j’te dises que tu m’as manqué et que ça a été difficile ? Tu t’imagines un peu ce que ça a été pour moi de.. de lire ta putain de lettre, de constater qu’en fait j’ignorais tout de mon partenaire ?! Je... j’ai mis un temps fou à digérer tout ça, à laisser Miguel me raisonner, à combattre cette partie de moi qui t’en veux tellement. Et toi, tu oses me donner du « gamine » ??! » Hors d’elle, elle lui tend rageusement son majeur « Va te faire foutre, O’Neil. »

:john:  Écoute Dylan, je suis désolé, vraiment, tu comptes énormément pour moi. Si je suis resté à LA, c'est uniquement pour toi. Je savais 3 jours avant que les services secrets en avaient après moi... Mais ils en avaient après toi aussi, pour ne pas te mettre en danger, j'ai préféré me rendre... Je... Je suis prêt à tout faire pour toi... C'est peut-être rien pour toi mais, connais-tu la signification de la lettre au cachet noir pour un soldat ? C'est sa dernière lettre, son dernier message... Ce pourquoi il dit bonjour à la mort avec le sourire, jusqu'au jour où elle lui sourit aussi. Cette lettre, Dylan, représente le cœur d'un soldat, le nom gravé dessus c'est le nom de ce qui fait battre son cœur. Depuis des mois je vis à travers toi... Tu sais ce qui me motivait le plus, le matin ? Te voir arriver vers moi avec ta chevelure flamboyante, tes yeux verts et ton sourire... Ah ton sourire... j'aurais tué les personnes qui te l'enlevaient. Chaque putain de matin, Dylan, je souffrais de ne pas pouvoir te dire toute la vérité sur moi... Chaque putain de matin, je me disais que j'étais une merde, une grosse merde... Je t'ai menti depuis le début, aujourd'hui, j'ai complètement perdu ta confiance sur tout. Mais je peux te dire une chose, j'ai jamais menti sur ma relation de partenaire à partenaire. Et peu importe la suite, je vais tout faire pour toi car c'est cela qui me fait tenir dans cette putain de prison. TOI ET TOI SEULE car j'en ai rien à foutre de ma vie... Comme tu l'as lu, j'ai tellement de sang sur les mains que ma vie de vaut pas grand chose... Alors si mon dernier geste sur cette terre est de protéger et sauver quelqu'un qui le mérite, ma vie aura servi à faire quelque chose de bien pour une fois.

Elle l’écoute parler, en croisant de nouveau les bras sur sa poitrine, préférant ne pas le regarder dans les yeux, détournant son regard pour passer sa colère et peut-être un peu aussi pour chasser ce qu’elle sent poindre dans ses yeux. Elle ne veut pas qu’il puisse voir la moindre faille en elle, et elle s’interdit de lui en présenter une. Pourtant, plus il parle et plus elle sent que son sang est pompé mille fois trop vite par son cœur. L’adrénaline peut-être, ou alors l’impact de ses mots sur elle... Elle refuse de l’écouter, hochant négativement la tête comme pour réfuter ce qu’il ne prend même plus la peine de cacher. Elle lui demande peut-être trop bas de s’arrêter mais il continue de lui lâcher tout ce qu’il a sur le cœur. Elle est en proie au doute, parce qu’elle ne sait plus ce qu’elle-même peut ressentir. Quand il parle de ses cheveux, de ses yeux, de son sourire, elle se sent légèrement rougir, pour la première fois. On n’avait jamais vu Collins confuse auparavant, en particulier John, du moins pas de cette manière, même si ça ne dure qu’une poignée de secondes. Comme pour sa lettre, il en dit mille fois trop, sûrement la conséquence d’avoir trop longtemps cherché à taire la vérité. Elle se sent alors submergée par toutes ces informations, et quand il finit par conclure, elle garde toujours le silence en lui tournant presque le dos pour cacher ses yeux rougis. Par dessus son épaule elle conclut simplement cette conversation par un :

:collins:  « Ne meurs pas... C’est tout ce que je te demande. »



*
**


Elle ne bougeait pas, le dos tourné...
Mais tu t'attendais à quoi gros crétin, se dit John, elle ne t'a jamais aimé. John baissa la tête... résigné.

:collins: "Ne meurs pas... C'est tout ce que je te demande."

Il reconnu cette voix... Ce qu'il avait juré de défendre, finalement c'était lui qui la faisait pleurer. Il ne pouvait faire qu'une seule chose.
John releva la tête avec un grand sourire:

:john: "Ne t'inquiètes pas, fillette, je compte bien t'embêter pendant longtemps, j'ai la peau dure, les couilles en miettes et maintenant une raison d'avancer: ne plus jamais faire ce que je viens de faire."

John avait un sourire pour chaque situation, mais celui-là était à la base réservé pour les personnes qu'il aime. La dernière fois qu'il l'avait utilisé, c'était il y a longtemps, presque 20 ans.

*
**

Il y avait eu un moment de flottement. De silence. Où Collins s’était mordue la lèvre en attendant la réponse de John. Et voilà qu’il remettait ça avec ce surnom stupide qui la faisait partir au quart de tour. Elle devait se mordre la lèvre un peu plus pour se retenir de sourire trop fort à sa remarque sur ses couilles en miettes. Ne plus jamais faire ce qu’il venait de faire ? Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Elle porta discrètement sa main à la chaîne au bout de laquelle se trouvaient les plaques d’O’Neil, sous son t-shirt. C’était encore trop tôt pour elle et ce n’était ni le bon moment ni le bon endroit pour se laisser distraire...
En d’autres temps, elle lui aurait ordonné de ne pas l’appeler comme ça. Elle relâche distraitement la chaîne des plaques et après s’être un peu remise, elle tourne enfin la tête pour croiser le regard de John. 
Il n’avait rien compris....

:collins: « Pauvre tache...On devrait retourner à notre mission... »



*
**


Dernière édition par John O'neil le Ven 17 Jan - 12:04, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyJeu 16 Jan - 11:15

Cantine


Résumé de la scène et contexte:

Un prisonnier menaçait tout le monde, les gardiens, les proches de John, dont Collins et probablement Miguel. A un moment, il parle de retrouver Collins, et de voir ce que 20 skinheads pouvaient faire à une rousse. John a combattu ses hommes avec Dylan. Le type se rend, à la fin, mais John demande à Dylan de se retourner car il s’apprête à faire une chose horrible... Il égorge le type, devant Dylan qui ne comprend rien... John est couvert de sang.

Dialogue :

John :

:john: "Pour la mission, pour la mission, pour la mission..."

John était devant le corps de cet homme, le cou tranché net, aucune chance de survie. Il l'avait déjà fait plusieurs dizaines de fois avant. Il n'osait pas regarder Dylan mais imaginait ce qu'elle pouvait ressentir. Il y avait de cela dix minutes, John lui ouvrait son cœur, et là, maintenant, il tuait un homme devant elle. Mais qu'allait penser Dylan de lui maintenant ? Il releva la tête pour regarder Dylan, droit dans les yeux. 

:john:  "Je suis désolé... Tu comprends maintenant pourquoi je ne voulais pas qu'on se retrouve? Je redoutais le jour où tu allais rencontrer ma face la plus noire... Avant que tu ne parles, ce n'est pas une excuse mais j'ai dû le faire pour la mission, Dylan... On ne doit jamais découvrir que j'aide encore les COPS. Personne ne doit savoir, je dois être déchu, je sais que je n'aurais jamais de rédemption et je n'en veux pas."

Dylan :

Ça s’était passé trop vite. Elle n’avait même pas eu le temps de comprendre que déjà, Red se retrouvait couvert de ce qui lui valait sont surnom. A côté de ce type qu’il avait égorgé façon distributeur de bonbons pez. Dylan restait interdite. Oh, le type n’était pas un enfant de chœur et méritait la mort sans nul doute, mais pas comme ça. Quelque chose de propre. Le problème était qu’il s’était rendu, et sans même la consulter, O'Neil avait joué l’ange de la mort dans ce décor sordide. Oh Collins ne plaignait pas sa victime, ce qu’elle craignait c’était la noirceur qu’elle découvrait au bourreau. 

:collins: « Bordel mais pourquoi t’as fais ça ?! Il se se rendait ! »

Il répond qu’il est désolé, qu’il ne voulait pas qu’elle assiste à ça. Il parle de la mission, il explique qu’il était contraint de le faire, pour la mission. Que l’on ne doit pas découvrir qu’il aide encore le COPS et que ce mec mettait la mission en péril. Collins le toise, consciente que sa mort était nécessaire et qu’il n’allait sûrement manquer à personne, malgré tout, elle a un goût amer dans la bouche. 

:collins: « Arrêtes de me dire ce que je dois faire ou ne pas faire. Cette raclure méritait sûrement de crever, c’est pas le problème, et c’est pas lui que je déplore. Mais on est flics, pas bouchers... en tout cas moi je ne le suis pas. » Elle l’observe couvert de sang, elle se mord la lèvre, un peu déçue peut-être, et elle conclut par un « Je ne te reconnais pas. »


John :

Je ne te reconnais pas.... Je ne te reconnais pas... Ces cinq mots avaient fait l'effet d'une bombe pour John, il allait dire quelque chose mais il allait empirer les choses... Les mots de Collins résonnaient dans son esprit... Il était passé de « ne meurs pas ! » à « je ne te reconnaît pas ! ». Elle avait désavoué John. 

:john:  "Écoute Dylan, je...je sais..." Il était couvert de sang, le couteau gouttait encore du sang du prisonnier."Dans ma lettre, je t'ai pas tout dit, mais crois-moi, je tuerais n'importe qui pour éviter que ces raclures mettent la main sur l'Agent Chim... . Je suis désolé, Dylan, mais tu ne peux pas comprendre les horreurs que j'ai vu en Corée... J'ai fait partie des premières unités à voir le résultat du TPX, un seul bombe a rayer de la carte les habitants de 3 villages et 1 ville... En 2 heures 9000 mort car mon gouvernement à voulu faire un test. Imagines, la même chose à LA, en pire, car ce que je protège c'est le petit derniers des TPX et si je dois tuer un criminel pour sauver 5 millions de personnes, je le ferai, et même si je dois te perdre. Vraiment, je ne voulais pas que tu me vois comme cela mais, je ne suis pas un COPS, aujourd'hui, Dylan, mais un soldat, et un COPS tel que toi ne devrait pas s'abaisser à ce genre de sale besogne... Pour ce faire, il existe des hommes comme moi : des soldats. Et crois moi rien ne m’arrêtera dans ma mission sauf la mort."

John était maintenant déterminé : même s'il perdait Dylan, il l'a sauverait comme tous les habitants de LA.

Dylan :

Elle se rendait compte de la violence de ses mots rien qu’à l’expression qu’il affichait... il y avait beaucoup d’incompréhension entre eux. Miguel avait eu beau jouer les traducteurs, Collins avait du mal à simplement accepter l’idée. Elle préférait être en colère, elle préférait le rendre responsable, parce qu’elle n’arrivait pas à gérer ses autres émotions. Il était pragmatique, il faisait le bon choix, il était du bon côté, mais l’orgueil de Dylan avait été touché, et elle semblait lui faire payer chaque mot qui l’avait touchée dans sa lettre. 
Il était là, recouvert de sang, le couteau à la main, ruisselant de sang. Cette bombe, voilà ce qui étreignit le cœur de Collins qui réalisait l’ampleur du poids qui reposait sur ses épaules. Elle pouvait deviner qu’il devait être si proche du point de rupture et pourtant... il tenait encore... et elle ne cessait de se dérober sans cesse. Confuse elle détournait un peu le regard, se maudissant parfois s’être aussi têtue. Elle dû prendre une bonne inspiration, mais elle s’approcha lentement de lui et glissa doucement sa main vers la sienne pour délivrer le couteau de ses doigts, un à un. Avec une prévenance qu’on ne lui connaissait pas. Elle préférait garder son regard détourné du sien, ses sourcils froncés de contrariété et d’inquiétude. Cette bombe dont il parlait n’était pas à prendre à la légère. Mais il lui semblait que pour l’heure, une autre bombe à retardement avait besoin d’être désarmée... En silence elle récupère le couteau, ses doigts effleurant les siens au passage. 

:collins: « Tu n’écoutes rien... »

Encore un reproche. Décidément les mots ne sont pas du tout son fort... Elle hésite, puis porte sa main à la chaîne à son cou pour en sortir les plaques d’O’Neil qu’elle lui présente sous le nez. 

:collins: « Semper fidelis. » dit elle simplement, pour faire écho à ce qu’elle avait appris de lui et la traduction de cette devise qui décrivait bien ce lien indéfectible qu’elle avait avec lui et qu’elle ne voulait pas perdre... Elle risqua un coup d’œil vers lui en rangeant les plaques.


John :

John était troublé, elle s'était rapprochée de lui. Elle lui arrivait au menton. Mais pour lui, ils étaient de la même taille, elle dégageait une autre énergie. Elle n'osait pas le regarder mais John sentit que Dylan avait changé, quelque chose avait changé en elle. John sentit les doigts de Dylan prendre le couteau de ses mains, le lâcher. Les deux n'étaient qu'à quelques centimètres, elle n'avait toujours pas croisé le regard de John.

:collins: « Tu n’écoutes rien... »

Elle porte sa main à la chaîne autour de son cou pour en sortir les plaques d’O’Neil qu’elle lui présente sous le nez. 

:collins: « Semper fidelis. » dit elle. 

Elle l'avait fixé, pour la première fois depuis son arrivée elle le regarda droit dans les yeux. John ne savait pas quoi penser : elle les avait sur elle, ses plaques... Mais surtout, le semper fidelis... John sourit, elle ne le regardait déjà plus. Il lui prit le menton, délicatement, le releva pour voir ses yeux. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres :

:john: "Semper Fidelis, Soldat." lui dit-il, avec un grand sourire, les yeux dans les yeux.

Dylan :

Ça avait été déjà une épreuve en soi, de présenter cette facette de sa personnalité qu’elle ne dévoilait jamais. Elle était incertaine de pouvoir trouver les mots et pourtant, ces deux mots-là semblèrent faits pour l’instant. Elle avait croisé son regard, ses iris vert détaillant le visage de John qui semblait en proie à une certaine joie. Elle avait rapidement arrêté de soutenir ce regard qui semblait la dévorer, se concentrant sur les plaques qu’elle rangeait sous son t-shirt pour dissiper un peu ce malaise qui commençait à poindre... Mais elle sentit une main douce - et surtout poisseuse de sang...- lui faire relever délicatement le menton vers John. Son cœur se mit à battre un peu trop fort, compte tenu de la proximité de leurs visages. Il fit écho à la devise, ou plutôt à la promesse qu’elle représentait, le sourire aux lèvres. Collins ouvrait de grands yeux, et une légère inquiétude les traversa. Alors après un instant de silence, alors que leurs visages semblaient se rapprocher, Dylan lâcha enfin : 

:collins: « Red. Va te laver. »

En effet ce dernier était recouvert de sang, et il venait d’ailleurs de la tacher avec sa main ensanglantée... Elle se désengagea et essuya son menton à l'aide de sa manche...
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John O'neil

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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyJeu 16 Jan - 11:19

Cellule + douche



John :


Depuis ce moment passer dans la cantine, John et Dylan ne se parlaient plus... Elle le suivait à travers les couloirs de la prison jusqu’à sa cellule pour récupérer des vêtements propres.  

:john:  "Tu avais donc gardé mes plaques ! Je suis plutôt content que tu les aies gardées... Je pensais qu’après "mon message", tu les aurais jetées."

C'était une tentative maladroit pour briser le silence. Il savait qu'il allait se faire rembarrer, mais c'était normal pour Dylan, alors que les longs silences... C'est mauvais. 

:john: "Ah attend ici deux seconde!" John s’arrête prés de la cellule 231. "Bienvenue chez moi, c'est petit mais on y dors bien." dit-il avec le sourire. "Bon je prends quel t-shirt ? Le Orange ou le Orange ?" Maintenant, il enchaînait avec un peu d'humour... Mais merde John tu es débile, elle va jamais rire à cela, et surtout c'est pas le moment... "Bon, on est près des douches, juste un couloir à traverser et on y est." 

John retira son t-shirt plein de sang et tout collant. Il était maintenant torse nu, avec juste un pantalon et sans chaussures. 

Notes:

Dylan :

Et maintenant, le silence les accompagnait alors qu'ils remontaient les couloirs de la prison jusqu'à la cellule de John. Silence pesant, mais Collins tâchait de digérer tous les événements en les repassant dans sa tête, la main traînant sur son holster, au cas où il faudrait de nouveau subir une nouvelle attaque. Par moment, elle glissait des regards discrets à John. Visiblement, constater que Dylan avait gardé ses plaques semblait une révélation des plus agréables car Collins aurait pu jurer apercevoir un léger sourire qui la fit détourner le regard en fronçant les sourcils, blessée dans son orgueil. Ce n'était qu'une question de temps avant que...

:john:  "Tu avais donc gardé mes plaques ! Je suis plutôt content que tu les aies gardées... Je pensais qu’après "mon message", tu les aurais jetées."

Et voilà. Elle haussa un peu les épaules, pour faire comme si elle ne voyait pas ce qu'il y avait de si étonnant, et comme si ça ne voulait rien dire... Mais c'était déjà trop tard pour prétendre ça. Alors elle confessa, toujours un peu amer de se retrouver un peu piégée :

:collins:  "Ce n'est pas l'envie qui m'a manquée... sur le coup." Elle évitait toujours soigneusement de croiser son regard, avec son petit air renfrogné sur le visage parce qu'elle détestait ce côté fleur bleu que ça lui donnait, d'un coup. "C'est juste que j'pouvais pas jeter u  an de ma vie à la poubelle."

Et elle recommençait à se braquer, comme à chaque fois qu'elle sentait qu'elle offrait une parcelle de vulnérabilité, elle ne voulait pas se sentir risible. Mais à bien y regarder, O'Neil semblait subir le silence et cherchait simplement à le briser de manière maladroite.  Parce qu'elle s'était attendue à une remarque, une moquerie, mais il n'essaya même pas.
Le silence revient mais heureusement, ils ne tardent pas à retrouver la cellule de John. Dylan scrute les alentours alors qu'O'Neil lui ouvre les portes de sa cellule comme s'il s'agissait d'un appartement. Dylan se mord l'intérieur de la joue, les sourcils froncés : réaliser ce que doit être son quotidien, les conditions déplorables dans lesquelles il vit... Il n'y a qu'à voir le regard qu'elle a quand elle balaye la cellule de ses yeux verts pour voir qu'elle en était affectée et en colère. En colère de se sentir si impuissante.
Il sourit et tente même une blague, faisant presque oublier qu'il y a moins d'une heure, il tranchait la gorge d'un prisonnier comme un sauvage.  Collins affiche un bien maigre sourire à cette blague, en gardant le silence. 

:collins: "Ok, je t'attends... ici...."

Elle perd un peu le fil de sa réponse, son regard attiré par O'Neil qui vient de retirer son t-shirt, dévoilant ainsi son dos constellés de cicatrices en tout genre. Un roman de chair en braille qui devait raconter une  bien sombre histoire. Collins resta là, son regard glissant sur sa peau pour en découvrir ce dont elle avait seulement entendu parlé comme des rumeurs dans les vestiaires du COPS. Elle sent son cœur se serrer un peu, puis se sentant rougir d'avoir été aussi intriguée et d'avoir eu accès à cette intimité compte-tenu des récentes confessions, elle détourne vivement le regard et lui tourne le dos, scrutant le couloir comme pour monter la garde... Elle avait craint d'être prise sur le fait. Tâchant de reprendre un peu de contenance, elle se racle la gorge, pour chasser son trouble et le rouge qui commence à lui empourprer les joues.

:collins: "Tu devrais te dépêcher..."


John :

John et Dylan étaient dans les quartiers des douches. Il était entièrement vide, d’ailleurs le bâtiment tout entier était silencieux et vide. Ils étaient seuls, dans la pénombre, l'électricité n'était pas revenue dans tous les secteurs du bâtiment. John était plutôt rassuré par rapport à cela. Une femme aussi forte soit-elle ne pourrait rien faire contre dix prisonniers. 

:john: "Bon, surveille bien l'entrée et te retourne pas... Si y'a le moindre bruit, dis-le moi et on se cache, j'imagine bien ce que certains prisonniers pourraient faire à une femme après des années d'abstinence, alors une femme comme toi, je n'imagine même pas."

C'était bien la première fois que John utilisait le mot femme pour designer Dylan, et il ne l'avait pas remarqué... Il se déshabilla, lança son pantalon couvert de sang à quelques mètres, actionna le robinet et commença à se savonner vite fait. Trois minutes plus tard, il n'avait plus de sang dans les cheveux, et ne lui en restait que sur les avant-bras. Le savon en main, il frotta sur ses avant-bras quand le savon glissa des mains de John et atterrit juste devant Dylan.

:john: "Euh, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'il a vraiment glissé de mes mains... Désolé, je suis assez maladroit avec toi aujourd'hui, haha enfin depuis plus de 6 mois, maintenant."

Il ne voyait pas le visage de Dylan, on en distinguait que les formes.

Dylan :

Incroyable. Qui prendrait une douche dans un moment pareil ? Eh bien O’Neil. Le secteur était entièrement vide et encore noir, il y régnait une ambiance lugubre et malsaine qui poussa Collins à garder sa main sur son flingue. Elle écouta ses recommandations en levant un sourcil et en réprimant une sorte de sourire quand il lui demanda de ne pas se retourner.

:collins: « Oh allez. On n’est pas en colo, grouille toi, O’Neil... ou... Riggs... bref. » Elle dégaine son flingue et choisit un angle lui donnant le plus de visibilité et un bon couvert au cas où, tout en tournant le dos à John. Il terminait ses recommandations et de formuler ses inquiétudes et Dylan chargea son arme avec un sourire qu’il ne pouvait maintenant que deviner dans sa voix. « Oui, maman, et si je vois un inconnu, je ne lui parle pas, et je rentre directement. Plus vite tu auras terminé, plus vite on pourra dégager d’ici... »

Il venait de parler d’elle comme d’une femme, et elle avait du mal à comprendre ce qu’il voulait dire pas une femme comme elle.

:collins: « La sodomie avec le canon de mon flingue, voilà ce qui les attend, tes prisonniers en chien. » lâcha-t-elle sur son habituel ton nonchalant, comme s’il s’agissait d’une repartie pré construite qu’elle avait gardé dans sa poche pour quand l’occasion se présenterait. 

Elle entend l’eau couler sous la douche et si son regard reste concentré sur l’accès au couloir, son oreille reste tendue vers les douches. Au cas où.
Puis elle entendit un bruit et vit glisser à ses pieds la savonnette. Elle ouvrait de grands yeux, fronçant les sourcils.

:john: "Euh, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'il a vraiment glissé de mes mains... "

:collins: « T’es sérieux ?! Arrête tes conneries, on n’a pas le temps pour ça ! » Elle shoot dans la savonnette pour la renvoyer à Red, se tournant du coup vers lui, puis se concentre de nouveau sur le couloir. Au fond elle avait envie de rire, mais elle s’accorda juste un fin sourire en se mordant la lèvre, hochant négativement la tête.

:john: "Désolé, je suis assez maladroit avec toi aujourd'hui, haha enfin depuis plus de 6 mois, maintenant."

:collins: « Arrêtes de t’excuser... C’était... héroïque de ta part. » Elle ne parlait déjà plus de la savonnette mais profitait de la pénombre pour revenir sur la vraie conversation... « Tu as fais un choix extrêmement difficile... là-bas... mais ça ne fait pas de toi un monstre... Et moi, je suis juste une petite égoïste. »

John :


Héroïque de ma part ?, mais de quoi elle parle..

:collins: « Arrêtes de t’excuser... C’était... héroïque de ta part. Tu as fais un choix extrêmement difficile... là-bas... mais ça ne fait pas de toi un monstre... Et moi, je suis juste une petite égoïste. »

John était soulagé par cette phrase mais... Il coupa la douche :

:john: « Tu es bien la première à me dire cela. Le monstre n'est pas né dans le désert de Californie, mais bien avant... Je pensais avoir échappé à cette partie de moi ! Mais cette noirceur est revenue au moment ou mon passé m'a rattrapé et aujourd'hui … j'ai peur de mon avenir, j'ai peur qu'à chaque fois que mon passé frappe à ma porte, elle soit là. Mais tu sais ce que me fait tenir Dylan ? Toi ! Et tu sais ce qui m'énerve le plus chez toi ? Ta non-confiance en toi... Je ne sais pas quelle histoire tu as eu ou qui a brisé cette confiance mais crois en toi vraiment : tu es belle, tu es forte, intelligente, tu suis ton chemin et quand tu te plantes, tu le reconnais avec beaucoup de difficulté, mais tu le reconnais.» Elle se retourna vers lui. « Non laisse moi parler. Je sais que tu trouves cela gênant au possible mais tout ce que j'ai écrit dans la lettre est vrai... et sincère... Elle a été écrite avec mon cœur, chaque mot t'était destiné car tu es un peu ma rédemption ! Je sais que je porte un poids énorme sur les épaules et parfois, dans ma cellule je perds espoir, je chute. Et je pense à toi qui malgré pas mal de difficultés, tu es devenue un des meilleurs agents du COPS que je connaisse, une des meilleures personnes avec qui j'ai pu traîner et servir, ma meilleure amie et la plus belle femme que j'ai rencontré. Au début, personne ne croyait en toi et j'ai sans doute été un des seuls à te défendre car j'ai vu le potentiel en toi. J'ai du respect qui s'est transformé en amitié entre nous deux, et aujourd'hui, Dylan, je vais te le dire en face... »

John avait fini de s’habiller, il se retrouva face à Collins sans pour autant voir son visage.

:john: "Oh je sais que t'as pas envie d'en parler mais j'ai besoin de savoir si mon cas est vraiment désespéré. Mais l'amitié que j'ai eu pour toi a évolué à force de te connaître, de traîner avec toi, jour et nuit, au boulot ou parfois à l’extérieur, pour nos soirée bière/chips ou même jeux de rôle, je t'ai vu différemment et je me suis dit pourquoi moi aussi j'aurais pas le droit de trouver le bonheur. La personne qui a le plus compté pour moi  m'avait dit 'un jour, tu trouveras celle qui te permettra de te lever les jours les plus difficiles, de soulever des montagnes pour elle, de sortir de ta zone de confort pour elle, ce jour-là, mon fils, tu auras trouvé celle qui t'aura volé à moi'."

John avait un petit air mélancolique à ces mots. Il sourit... 

:john: "Je sais qu'il y a plus romantique comme endroit, pour te demander cela, mais je trouve que ça nous représente un peu, en mission dangereuse, dans une prison, c'est un peu nous non ?" John avait un grand sourire tout le long. " Enfin je voulais savoir si après la mission on pourrait s'organiser une soirée rien que tous les deux ?  Sans masque de police, sans arme, juste toi et moi  et personne d'autre !"

Pour la première fois depuis son arrestation, John pensait à l’après mission et pas juste au lendemain. Il n'a pas parlé une seule fois de sa mort dans la mission, il était déterminé à finir cette mission en vie, pour retrouver Dylan et tenir la promesse de ne pas mourir. Le destin de John n'était plus sombre non, une lueur douce et bienveillante l'éclairait.

Dylan :

Elle l’avait entendu couper la douche et elle devinait qu’à présent il devait être en train de se rhabiller. Elle l’écoutait parler dans la pénombre ou l’un comme l’autre, ils ne pouvaient que se deviner. Sa non-confiance en elle ? Elle se renfrogna : elle ne manquait pas de confiance elle, elle connaissait même très bien ses limites, ses faiblesses, ses points forts... Non, elle n’avait vraiment pas l’impression de douter de ses capacités en tant que COPS, en tout cas. En tant que femme, ça, c’était une autre histoire. C’était une révoltée anti-conformiste qui ne cessait de décevoir son paternel. Et volontairement en plus de ça... Ce qu’elle était aujourd’hui, elle le devait à Doug'. Si Pitbull n’avait pas pris le relais en tant que figure paternelle, elle se demande bien où elle aurait été... ce qu’elle serait devenue... 
Ce que John pense d’elle la met mal à l’aise, parce qu’elle a du mal à associer son travail, son collègue et ce genre de relation... Elle se retourne pour lui faire face, éventuellement le couper parce que ce n’est pas le lieu et le moment, n’importe quel prétexte pour se dérober une nouvelle fois, mais John ne se laisse pas interrompre, concède qu’elle trouve ça gênant mais il explique qu’il a besoin de savoir. Il reparle de la lettre, des sentiments qu’il éprouve à son égard... 
Collins ne peut distinguer que sa silhouette qui se rapproche dans l’obscurité. Elle a un léger mouvement de recul, craignant une nouvelle proximité trop déroutante pour elle. Il s’était montré à cœur ouvert, peut-être qu’elle lui devait de se montrer honnête à son tour. Il était maintenant proche, si bien qu’elle pouvait tout juste deviner les traits de son visage. À mesure qu’il avançait dans ses propos, elle avait une furieuse envie de s’en griller une, seulement, elle n’avait aucune clopes sur elle. Elle reste plantée là, protégée par un voile de noirceur à l’abri duquel elle peut se montrer hésitante, gênée, sans subir le poids de son regard sur elle. Elle s’attendait à une question claire, précise, un ultimatum binaire, mais la demande de John la surprend et la touche. Il ne cherche pas a avoir une réponse claire et précise sur ses sentiments à elle, à la place, tel un adolescent, il lui demande son accord pour une soirée rien que tous les deux une fois qu’il serait sorti de là. Dylan avait retenu sa respiration. Elle devait reprendre une inspiration. Quand il sortirait de là. Il ne parlait plus au conditionnel. Il semblait autrement décidé à sortir d’ici.

Collins, qui avait gardé ses lèvres scellées depuis le début se mit à déglutir péniblement. Elle devait répondre quelque chose maintenant. Et pas une de ses pics dont elle chargeait tout le monde... 

:collins: « ...Sors d’ici en vie et rapidement... et c’est d’accord... »
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John O'neil

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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyJeu 16 Jan - 11:30

Couloir 2

Dylan :

Depuis qu’ils avaient quitté l’obscurité réconfortante du secteur douche pour remonter le couloir qui menait à la salle des gardes, Collins s’était murée dans le silence, ruminant encore et encore ce qu’elle venait de lui répondre. Elle venait d’accepter un rancard ? Incroyable... et puis il y avait eu ce moment de flottement là-bas, où elle aurait pu jurer sentir l’hésitation de leurs corps. Et c’était encore elle qui s’était éloigné en faisant volte-face, pour mettre une distance raisonnable entre eux le temps de réaliser ce qu’elle venait de faire. Elle devait garder la tête froide.
Il tenait à ouvrir la marche, comme à son habitude, alors elle le suivait un peu à distance, glissant parfois sur lui son regard intrigué. Il ne cessait de la surprendre et plus que le monstre et sa face sombre, il y avait cette petite lueur de vulnérabilité, d’humanité, ce quelque chose de touchant... Un rendez-vous. Elle passa une mèche rousse derrière son oreille en se pinçant les lèvres et en fronçant légèrement les sourcils. Était-ce vraiment une bonne idée ? Et s’il s’apercevait que c’était une grossière erreur ? Elle n’avait rien à voir avec les conquêtes qu’elle lui connaissait, et elle se voyait mal faire ces trucs que faisaient les couples qu’elle connaissait. Il lui fallait du temps pour digérer tout ça, parce que la moindre erreur pouvait briser leur tandem. Et elle n’en n’avait pas envie.
Son regard glissa de nouveau sur lui pour s’arrêter sur ses épaules, le souvenir des nombreuses cicatrices resurgit. Elle se mordille discrètement la lèvre et se racle la gorge.

:collins: « Et ta nana... elle en pense quoi de... tout ça. » Elle tacha de regarder ailleurs en attendant sa réponse.


John :

John s'inquiétait un peu… Dylan et les longs silences… Elle réfléchit… et à chaque fois c'est…

:collins: « Et ta nana... elle en pense quoi de... tout ça. »

Voilà, du Dylan tout craché.

:john: « Bah je ne sais pas, attends je vais lui demander… tu en penses quoi de tout cela, Dylan ? » lui dit John avec un sourire. «Non, me tape pas je suis blessé au niveau des côtes, mon dernier combat m'a laissé un petit souvenir, j'ai vu cela sous la douche.»

John avait effectivement une tache rouge au niveau de ses côtes à gauche et vu la tache, ce n’était pas une petite coupure, mais il avait vu pire. 

:john: "Excuse-moi, mais c’était trop tentant comme phrase ! Tu parles de Sarah ? Je ne te l'avais jamais dit mais ce n’était pas vraiment ma nana, c’était plus un sex friend. Tu sais, j'ai jamais eu de relation sérieuse avec quelqu'un, je suis un peu un handicapé de l’amour… Mais, je compte bien faire les choses après ma sortie de prison et la fin de cette histoire ! D'ailleurs, j'y pense, tu as peut-être quelqu'un et c’est pour cela que tu es mal à l'aise… Tu peux me le dire, Dylan !"


Dylan :

Furibonde, elle avait armé le poing vers lui, en grognant :

:collins: « Je suis pas ta nana ! »

Mais elle avait suspendu son geste et retenu son coup quand il avait évoqué sa blessure. Il se moquait d’elle ? Elle avisa son t-shirt et effectivement du sang venait former une tache au niveau de ses côtes, ce qui acheva de la convaincre, mais qui la contraria. Elle n’abandonne cependant pas la punition et lui colle une pichenette entre les deux yeux. Il s’excuse, prétextant que c’était trop tentant et Collins fouille dans sa poche holster tactique, à la cuisse, le nécessaire de premiers secours et en sort de quoi nettoyer la plaie et peut-être en arrêter le saignement.

:collins: « Montre-moi ça. ... allez ! Vu l’hygiène que tu te tapes ici, faudrait pas que ça s’infecte et que ça parte en septicémie... »

Quand il s’exécute, en relevant suffisamment le t-shirt, pour dévoiler la blessure, Collins pose un genou à terre et observe cette dernière en préparant ce dont elle allait avoir besoin. Dans son petit kit, elle avait de quoi traiter ce genre de coupure : désinfectant en pipette, pansement strips pour rapprocher les chairs et améliorer la cicatrisation. De ses dents, la mine toujours renfrognée, elle arracha le petit bouchon de la pipette qu’elle recracha plus loin et commença à nettoyer la plaie, en l’écoutant parler de son ex, Sarah. Ou pas vraiment son ex, mais son plan cul, si elle comprenait bien. Ce qu’il expliquait de ses relations lui rappela qu’elle-même avait été un peu dans cette situation. Même si elle ne l’évoquait jamais. Des coups d’un soir, il y en avait eu, et sa dernière relation physique remontait à Senja dont... c’était presque le métier. Il était difficile, en le voulant, d’avoir une relation stable avec ce travail, alors avec toutes les règles que Dylan s’imposait, il n’y avait aucune chance pour qu’elle trouve.
Enfin.
Les choses semblaient prendre une drôle de tournure...

Elle était en train de lui appliquer les pansements strips quand il lui posa la question à propos de quelqu’un dans sa vie. Surprise et contrariée, elle se fit moins délicate pour le dernier pansement, arrachant un petit grognement à son partenaire. Elle rangea son matériel dans sa poche et referma d’un mouvement brusque la fermeture de la poche en se relevant.

:collins: « Je ne suis pas mal à l’aise. » protesta-t-elle en croisant les bras, les sourcils froncés. Ce n’était pas correct, mais c’était plus fort qu’elle. Elle le dépassa, reprenant la marche, en lui présentant son dos. « Et ça ne te regarde pas ... »

Après un petit instant de silence où elle se rend compte qu’elle n’est pas tout à fait juste envers lui. Elle s’arrête et en soupirant elle admet par dessus son épaule :

:collins: « Je n’ai... personne d’officiel... ni de... régulier. »


John :


:john: « Et une cicatrice de plus au compteur !» 

Il avait tellement l'habitude de se soigner lui-même. Mais c’était agréable de se faire soigner, surtout par Dylan. Il pu contempler son visage, elle était belle, un rayon de lumière tombait sur son visage. Il pouvait sentir son odeur, un léger parfum, John était heureux, oui dans une prison il était heureux dans n'importe quel endroit il pourrait être heureux avec elle.
Mais elle était contrariée par sa question il le sentit quand elle serra le dernier tour de bandage.

:john: « Aie !» 

Elle avait fini mais semblait contrarier par la question de John. Il avait gaffé, peut-être qu'elle était mal à l'aise car elle avait vraiment quelqu'un. John se sentait stupide, il préparait des plans de bataille, a mené des hommes en première ligne ,… mais quand on parle de Dylan il est 0… Mais quel débile je fais, j’ai pas pensé une seule seconde …


:collins: « Je n’ai... personne d’officiel... ni de... régulier. »

:john: « Je te promets le meilleur rendez-vous de ta vie ! Tu pourras me poser toutes les questions que tu veux. Mais elles ne seront pas gratuites, tu devras me battre pour ça...» dit-il avec un léger sourire. « En attendant, il nous reste quelques blocs à traverser avant d'arriver au poste de garde, et je t'autorise à me poser n'importe quelle question sur moi, mon passé ou même mon enfance. Je te répondrai avec la plus grande sincérité. »


Dylan :

Il lui promet le meilleur rendez-vous de sa vie et malgré elle, elle sourit, amusée. Elle se dit qu’en fait, ce n’est pas bien difficile, elle n’a jamais accepté ce genre de rendez-vous depuis le collège. Avec les autres c’était... pas des rancards. Juste du... fast-food.
Néanmoins, le petit jeu qu’il lui proposait la fit sourire. Le battre. Elle le prenait au mot. Il lui propose de répondre à ses questions le plus honnêtement mais Collins hausse un peu les épaules alors qu’ils reprennent la marche, l’un à côté de l’autre.

:collins: « Le meilleur rendez-vous de ma vie... rien que ça. On verra ça... ça sera toujours une grande première alors. Je... je sais pas quoi te demander, je crois que... j’en ai appris beaucoup sur toi, récemment. Beaucoup d’un coup... » Elle s’accorde un petit rire avant de dire : « et puis... on n’aura plus rien à se dire en patrouille sinon... »


John :

:john: "Oui, c'est vrai que tu as pas mal appris de moi, je pense que tu dois être la seconde personne qui en connait le plus sur moi et mon passé."

Elle avait raison, elle devait déjà digérer pas mal de choses et surtout, John devait regagner la confiance de Dylan. Il manquait quelque chose, John ne savait pas quoi... peut-être que ... 

:collins:  « et puis... on n’aura plus rien à se dire en patrouille sinon... »

Non, il avait tout faux! Elle ne veut pas aller trop vite, John se rendit compte du chemin parcouru depuis son arrivée en prison... Elle était venue chercher des réponses, qu'elle avait eu en partie. Elle l'avait vu sous son pire jour... Mais ils avaient beaucoup discuté, enfin John a beaucoup parlé, s'était expliqué sur son amour pour elle. Même s'il aurait voulu lui dire trois mots de plus, il ne voulait pas aller trop vite. Quelque chose avait changé en quatre heures... Elle venait de rire ! John ne l'avait pas entendu rire depuis longtemps et surtout elle voulait récupérer son partenaire. 

:john: "Merci, partenaire, sans toi je ne sais pas où je serais, aujourd'hui." Il passa son bras autour de ses épaules, en une accolade qu'il lui adressait auparavant. "Merci pour tout."


Dylan :


:john: "Merci, partenaire, sans toi je ne sais pas où je serais, aujourd'hui."

Collins sourit faiblement : 

:collins: « Pas en prison, en tout cas, si j’ai bien compris... »

Il lui avait dit plus tôt qu’il avait su des jours avant qu’on allait venir le chercher, que s’il était resté, c’était pour elle. Ou à cause d’elle... Elle était encore pensive quand elle le sentit la prendre par les épaules, en une accolade qu’elle n’avait pas reçu depuis longtemps. Il la remerciait encore et Collins semblait un peu crispée par ce contact, comme si s’y exposer pouvait avoir de dangereuses conséquences. Après quelques secondes, Dylan se désengagea en douceur -pour une fois- après avoir attrapé la main de John sur son épaule pour se retirer et se placer face à lui, relâchant lentement sa main après avoir tardé à rompre le contact avec ses doigts. Il pouvait sembler évident pour John qu’elle cherchait ses mots, le regard un peu fuyant, ses lèvres qui se pinçaient parce qu’elle semblait faire de la rétention d’informations, mais déjà plus de trace de contrariété. 
Seulement une appréhension. Elle lui devait la vérité. 

:collins: « Écoute, je... » Elle croise les bras sur sa poitrine en se mordant la lèvre, prenant bien soin d’éviter son regard. Bon sang ce n’était pas facile, comment faisait-il pour parler si librement ? Elle prit une inspiration. « J’étais avec Miguel. » L’aveu semblait peu clair, surtout suite à la conversation qu’ils venaient d’avoir, alors pour être plus claire, elle répéta, en levant les yeux vers lui : « Quand j’ai lu la lettre. J’étais avec Miguel... »

Ce qu’elle sous-entendait, c’était qu’elle n’était pas la seule à être au courant... avant qu’il puisse se fâcher ou dire quelque chose, elle avait pris les devants, en écartant les bras comme pour se défendre : 

:collins: « J’étais seule, je savais pas quoi faire, et comment j’aurai pu imaginer le contenu de ta lettre ?! Je... j’avais besoin d’aide, de soutien et... » Elle déglutit, haussant très faiblement les épaules avant de conclure d’une petite voix cassée et un peu rongée par la culpabilité : « et toi, tu n’étais pas là... »


John :

Voilà, on était arrivé au moment que John redoutait. Dylan était silencieuse depuis son arrivée. Il savait qu’à un moment elle viderait son sac. John était prêt à faire face : Va y Dylan ! se dit-il.

:collins: « J’étais avec Miguel. »

Attends, quoi ? Il n'eut pas le temps de parler ni de penser quoi que ce soit, elle enchaînait directement pour apporter plus de précision à sa phrase qu'O'neil ne savait pas comment prendre. 

:collins: « Quand j’ai lu la lettre. J’étais avec Miguel... »

O'neil sourit, il laissa même échapper un petit rire … 

:john: « Dylan, je… » Mais la machine était lancée, elle enchaîna directement :

:collins: « J’étais seule, je savais pas quoi faire, et comment j’aurai pu imaginer le contenu de ta lettre ?! Je... j’avais besoin d’aide, de soutien et...  et toi, tu n’étais pas là... »

Il y eut un moment de silence. O'neil ressentit une pointe de tristesse :

:john: « Tu étais seule et … écoutes, j’ai été égoïste avec toi, je n'ai pensé qu’à moi. Vis-à-vis de tout. Partager mes sentiments dans une lettre d'adieu était… j'ai manqué de courage, j'aurais dû te le dire en face à face… Pareil pour mon passé … mes origines, mon ancien métier,… J'ai pas pensé une seule fois à ce que tu allais ressentir… Pour tout t'avouer, quand je fais quelque chose avec toi ou qui te touche, je réagis bêtement… Un lycéen se débrouillerait mieux que moi ! Heureusement que Miguel était là pour t'aider et te soutenir… Même si, il a lu LA lettre, c'est mieux ainsi. Je te demande de me pardonner pour tout, Dylan ! Je sais que tu as encore beaucoup de chose sur le cœur, alors, dis-les moi, maintenant, je veux qu’on règle le problème maintenant, je ne veux pas que tu partes d’ici avec des questions ou des regrets. On est seul dans ce bâtiment et on a un peu de temps. »

John s'assit contre le mur pour se reposer un peu. Il ne voulait pas le montrer à Dylan, mais il avait mal aux côtes. Il devait en avoir une ou deux de cassées. Mais le plus important, c’était Dylan.

:john: « Je t’écoute, dis-moi tout. »



Dylan :

Dylan ne cessait de se mordre la lèvre nerveusement, en écoutant John, un peu surprise qu’il prenne la nouvelle aussi bien. Mais il ne s’agissait pas de n’importe qui, c’était Miguel, et son secret était bien gardé. Ses secrets, plutôt. Quand Collins coula un regard vers O’Neil, elle eu le sentiment qu’il éprouvait un peu de tristesse qu’elle ne chercha pas à interpréter. Il revenait sur la lettre, s’excusant de s’être montré égoïste et de n’avoir songé qu’à se libérer du poids qui lui pesait sur le coeur sans s’être posé la question de l’effet qu’aurait cette bombe sur Collins. Son aveu concernant sa maladresse quand il s’agissait d’elle lui arracha un petit sourire touché, un regard fuyant et un mordillement de lèvre supplémentaire, mais elle s’abstint de tout commentaire.
Et maintenant, il l’invitait à vider son sac, pour qu’elle ne quitte pas cette prison avec des questions sans réponses et des regrets. Elle releva les yeux pour l’observer s’asseoir en s’adossant contre le mur. Il ne disait rien et ne broncha pas, mais les grimaces qu’il cherchait à contenir ne passèrent pas inaperçues au regard perçant de la tête rousse. Elle détestait le voir ainsi tout en sachant que lorsque le moment viendrait, elle devrait repartir et l’abandonner là… Sans savoir quand ils seraient amenés à se revoir… En sachant que la menace continuerait de planer… 

:john: « Je t’écoute, dis-moi tout. »


Collins haussa les épaules en soupirant et s’adossa, debout, au mur en face de lui, les bras croisés et un genou relevé afin que la semelle de sa ranger épouse le plat du mur. Elle fronçait un peu les sourcils, contrariée d’avoir été formatée pour être inadaptée d’un point de vue social. 

:collins: « Je… J’en sais rien moi ! J’ai pas l’habitude de faire ça… » Elle prit une profonde inspiration, en se laissant glisser contre le mur et pour finir assise, en face de lui, ses genoux remontant presque à son menton. C’était très étonnant de la voir si… naturelle et vulnérable. « Je… je t’en ai beaucoup voulu, oui… Mais finalement, c’est peut-être mieux que ça se passe comme ça, parce que… Enfin si tu m’en avais parlé de vive voix, je crois que je ne t’aurais pas écouté jusqu’au bout… Et tu déplorerais plus que tes côtes et… tes couilles. »

Elle sourit un peu, comme pour détendre un peu l’atmosphère, pour avoir un peu plus de contenance. Dylan se met à jouer nerveusement avec sa chaîne sans même s’en rendre compte. 

:collins: « C’est juste que ça a fait beaucoup de choses, d’un coup… Et après l’anniversaire de Miguel je… Enfin j’dormais plus, je comprenais rien, j’ai commencé à douter de tout… Je ne savais pas quoi faire… On m’avait arraché mon binôme, mon partenaire, mon… meilleur ami… » Elle garde les yeux baissés et après une brève inspiration, elle se dit qu’elle est peut-être enfin sur la bonne pente pour continuer de parler, tant qu’elle ne croiserait pas son regard à lui. « Et toi, tu me balances tout ça, tu parles de mission suicide, de sentiments, et tu me demandes de ne pas m’en mêler… J’étais en rogne… » Elle relève un peu le nez, laissant ses yeux verts resurgir de derrière ses genoux, comme un chat tapis dans l’ombre. « Je suis venue parce que je voulais comprendre… Parce que j’étais en colère contre toi… Parce que je voulais trouver un moyen de t’aider… Peut-être te prouver qu’ensemble on est plus fort et que je ne pouvais pas juste rester en retrait, à attendre… »

Cette dernière phrase, elle l’avait presque murmuré. Elle hausse de nouveau les épaules, posant ses mains sur ses genoux. 

:collins: « La vérité c’est que, je m’attendais pas à… à ressentir toute ces émotions en te revoyant… Et le plus dur maintenant, c’est de savoir que je vais devoir te laisser ici, derrière moi… Et attendre encore... Avec l’espoir que tu ne fasses pas trop de conneries et que tu restes en vie. »

Elle se mord la lèvre et se relève : c’est trop pour elle, elle ne peut pas se laisser submerger. Elle se racle la gorge en lui tournant le dos, essuyant discrètement ses yeux d’un revers de manche pour effacer toute preuve de faiblesse momentanée. Elle lui tourne toujours le dos, les mains sur les hanches, quand elle demande : 

:collins: « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider et n’essaye même pas de m’en dissuader… Je pourrais accéder à des informations pour toi, avec les ressources du COPS, et autre… Je serai vigilante et prudente, t’en fais pas. »


John :

John laissa Dylan s'installer en face de lui, il la laissa parler, déglutit quand il entendit tous les reproches, plus elle continuait de parler plus les reproches arrivaient vite... 

:john: « Egoïsme, abandon et peur, je ne voulais absolument pas te faire ressentir cela, Dylan, jamais, mais ma lettre était très mal écrite. Je vais arrêter de te demander pardon... Mais, crois-moi j'aurais... je voulais juste te protéger et te dire tout, absolument tout. Je voulais tout partager avec toi, absolument tout, que tu sois la seule personne au monde à me connaître ! Et oui, Dylan, tu vas devoir me laisser ici, mais ne t’inquiètes pas, je suis fort, n'oublie pas d’où je viens : du Texas! On a la peau dure, là-bas. Et les mecs de la prison me laissent tranquille, ils ont un peu peur de moi depuis que j'ai éclaté big daddy, un gros baraque, enfin tu vois le genre... Maintenant, ils me laissent tranquille, ne me parlent pas, et me laissent faire ma vie. Je me suis même fait un pote et j'ai un petit boulot : je répare des motos. Même en enfer, on peut trouver des petites choses qui nous remontent le moral. Bon, je t'avoue que pour le moment, c'est de voir ton visage qui m'a redonné le plus d'espoir. Pour la mission, Dylan, je te demande une chose, ne cherche rien vraiment, rien, ne demande à personne de l'aide... Attends, l'as-tu déjà fait ? As-tu demandé à quelqu'un des informations sur moi ou des mecs qui me cherchent ? Si c'est oui, Dylan, prends des nouvelles de lui au plus vite et dis lui de tout stopper. Vraiment, c'est pas une organisation militaire qui en a après moi Dylan mais le gouvernement Américain et peu importe le niveau du type que tu as engagé pour le faire, dis-toi que le gouvernement Américain à toujours mieux ! La seule chose que je peux te demander, c'est de te tenir prête, de surveiller tes arrières. »

John savait que lui dire quoi faire n'était pas forcément la meilleure idée, mais il était paniqué de savoir Dylan dehors, seule, ou presque. Les types du COPS sont forts oui, mais en face c'est les États-Unies ! Plus de moyen, plus d'outils pour parvenir à leur fin et surtout ils n'ont aucune pitié avec leurs ennemis. La panique de John était visible, il s'était imaginé Dylan en danger, capturée ou morte. Sa blessure s'était ré-ouverte, à cause des petits mouvements de panique... Non, Dylan a des gens pour la protéger et elle n'est pas en sucre... reste calme. 

:john: « Excuse-moi, Dylan mais as-tu du fil et une aiguille ? Ma blessure a besoin de points de suture ! »


Dylan:

Absolument tout. C’est ce qu’il avait dit, deux fois. Dylan écarquille un peu les yeux, se retournant pour lui faire face de nouveau, ne cachant pas sa curiosité : elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle pouvait avoir de si spécial pour qu’il veuille se donner autant… Comment pouvait-on ressentir des sentiments aussi intenses et extrêmes ? Elle sentit un frisson la parcourir mais se contenta de croiser les bras pour le contrer, comme s’il s’agissait d’un simple effet de courant d’air. Il tente de la rassurer, avec un brin d’humour et il faut lui concéder qu’il arrive au moins à lui tirer un léger sourire même si ça n’efface pas ses inquiétudes et cette boule d’appréhension dans son ventre qui la ronge à mesure que le moment de se dire au revoir approche… Elle ne préfère pas y penser, rejetant cette pensée pile au moment où O’Neil lui dit que c’est voir son visage qui lui a redonné le plus d’espoir. Elle n’a pas trop le temps d’être mal à l’aise qu’il enchaîne déjà avec quelque chose qui la contrarie. Elle fronce les sourcils, les poings sur les hanches prête à protester mais il ne lui en laisse pas le temps. Ou plutôt, c’est la tête qu’elle affiche quand il évoque l’aide d’une personne qui aiguille John, sans doute. Le regard de Collins est perdu dans le vague, seule sa poitrine qui se soulève prouve qu’elle respire encore. Elle semble paralysée par un souvenir qui vient de resurgir…

:john: « ... Attend l'as-tu déjà fait ? As-tu demandé à quelqu'un des informations sur moi ou des mecs qui me cherchent ? Si c'est oui Dylan prend des nouvelles de lui au plus vite et dit lui de tout stopper. Vraiment, c'est pas une organisation militaire qui en a après moi Dylan mais le gouvernement Américain et peu importe le niveau du type que tu as engagé pour le faire dit toi que le gouvernement Américain à toujours mieux ! La seule chose que je peux te demander c'est de te tenir prête, de surveiller tes arrières. »

:collins: « Le jour de ton arrestation… » elle se souvient, et ferme les yeux sur la stupidité et l’insouciance de son action, passant une main sur son propre front. « …je voulais comprendre… C’est un type… Un hacker… un …ami… et je l’ai mis en danger comme une idiote, putain ! » 

Rageusement, son poing vient s’écraser dans la porte métallique d’une petite armoire murale dans le couloir, et dans un grognement, elle se laisse tomber, assise, dos au mur, à côté de John, se prenant la tête entre les mains, dont la droite était bien égratignée après le coup dans la porte.

:collins: « Je dois essayer de savoir comment il va… S’il lui est arrivé quelque chose, j’en suis responsable… Quelle conne… John, arrêtes de me tenir à l’écart : je suis déjà dedans de toutes façons, c’est une question de temps ! Qu’est-ce que tu veux que je fasse de plus ? Changer de pays, d’identité ? C’est non… »

Elle l’avait vu s’agiter, plus tôt, d’abord quand elle avait frappé dans la porte métallique, ensuite quand il avait appris qu’elle avait fait tout l’inverse de ce qu’il lui avait recommandé. Elle ne l’avait jamais vu autant inquiet, elle ne pouvait que saisir alors le danger qui les guettaient.

:john: « Excuse-moi Dylan mais as-tu du fil et une aiguille ? Ma blessure a besoin de point de suture…»

L’attention de la jeune femme fut attirée par O’Neil : il exerçait une compression sur sa blessure. Il avait sans doute fait un faux mouvement qui avait rouvert sa blessure. Collins pesta, venant s’agenouiller à son chevet, cherchant dans sa poche du fil et une aiguille. Elle en avait une seule, stérile, dans une poche, pré-enfilée avec du fil adapté à ce genre de blessure.

:collins: « Merde, tiens toi tranquille, et arrête de gigoter comme un môme, sans ça, ça ne se soignera jamais ! »

:john: « Genre normal que je gigote, tu me friend-zone, je sais que tu vas bientôt quitter la prison et que je vais me retrouver seul ! Encore ! » lui répond-t-il avec une expression triste, vite chassée par son habituel sourire taquin – ou plutôt crétin, vous direz Collins.

Collins ouvre de grands yeux ronds et s’offusque :

:collins: « Quoi ?! Je t’ai pas… ! » Elle comprend qu’il joue simplement avec ses nerfs et elle fait un effort colossal pour se retenir de tomber dans son piège, se contentant de soupirer fortement en s’armant de l’aiguille. « Ferme-la et soulève ton t-shirt. »

Elle voit bien que la tournure de phrase le fait sourire et elle le devance en ajoutant : 

:collins: « Et sans commentaire, sinon c’est ta bouche que je vais recoudre… » Elle sourit doucement malgré tout, et après avoir nettoyé une nouvelle fois la plaie, elle approche l’aiguille en murmurant : « Allez, tiens toi tranquille maintenant… Je ne suis pas très bonne couturière… »

Elle s’applique pour ne pas lui faire trop mal – c’est bien la première fois…- et pour faire une couture propre. Elle essaye au passage de ne pas trop se laisser distraire par le reste de son torse.

:collins: «…ça va ?... Je ne t’ai jamais envisagé comme autre chose qu’un ami, auparavant, parce qu’on était collègue… De très bons collègues… et ça se jette pas aux orties pour 10 minutes de plaisir... – elle lui coule un regard volontairement taquin à cause des performances qu’elle laisse sous-entendre- Et puis tu voyais d’autres filles et moi… moi je cherchais rien du tout… de sérieux… »

Elle s’est de nouveau concentrée sur la coupure qu’elle s’applique à recoudre avec une certaine délicatesse. Elle termine la suture par un nœud puis, approchant son visage, elle vient couper le fil à l’aide de ses dents. Elle observe un peu son travail, plutôt satisfaite, remarquant alors que ses doigts sont toujours en contact avec la peau d’O’Neil. Elle se mord la lèvre et doucement, elle retire lentement ses doigts, les faisant glisser jusqu’au t-shirt relevé pour venir le replacer délicatement et en douceur.

:collins: « Voilà… ça devrait tenir… si tu ne fais pas trop de folies… » Ses iris verts rencontrent ceux de John et l’espace d’un instant, elle sent que ce sont ses derniers instants avec lui avant un temps indéterminé. Elle déglutit : « John, je… Je peux pas partir.»


John :

:john: « Ne t’inquiètes pas pour ton ami, mais préviens le juste. Ne rentre pas en contact physique avec lui, sinon tu vas leur mâcher le travail. Ils ne vont rien lui faire, enfin pour le moment ! Ils attendent juste une petite chose : que je dévoile mes cartes. Ils pensent que j'ai déjà dévoilé mon Valet, ils ont tellement tort ! J'ai plutôt dévoilé ma Reine, j'ai brouillé toutes mes cartes et je pense qu'il ne savent pas quoi est quoi ! » Dylan avait l'air très inquiète pour son ami... « Dylan, il ne va rien arriver à ton ami. Tu as confiance en moi ? J'ai jamais perdu un seul homme en mission, sauf par ma main... » 

John afficha une mine sombre quelques secondes, à chaque fois qu'il pensait ou parlait de cette fameuse mission Blackout, il affichait la même mine et se posait les mêmes questions.
Le premier coup d'aiguille de Dylan l'avait ramené chez les vivants, mais il avait l'habitude de la douleur... Quatre mois dans une prison en Corée du nord lui avait apprit le mot souffrance. Les marques sur son dos en attestaient. Mais aujourd'hui, c'était différent. 

:john: «La première fois que j'ai une infirmière aussi mignonne pour me recoudre..Aiiiie !!! Je rigole Dylan ! Je rigole ! » Elle lui lança son fameux regard... Ta gueule et arrête de faire le con

:collins: «…ça va ?... Je ne t’ai jamais envisagé comme autre chose qu’un ami, auparavant, parce qu’on était collègue… De très bons collègues… et ça se jette pas aux orties pour 10 minutes de plaisir...

Dylan avait un regard pour chaque situation et celui-là était assez rare, un mélange entre de la malice et du sérieux. John ne se laissa pas intimider et savait exactement comment la mettre mal à l'aise. 

:john: « 10 minutes... mmmh oui pour les préliminaires, mais avec toi, je pense que je peux en avoir pour toute une vie ? Non ? Pour les autres filles je t'ai déjà dis, que des plans cul ! Et je ne compte pas les revoir, bon sauf Sarah car on peut être amené à bosser ensemble. Mais je suis exactement comme toi Dylan, et je pense même qu'on est tous les deux des handicapés de l'amour ! » dit-il avec un air amusé.

Elle avait posé sa main sur lui et l'avait laissée quelques secondes après la fin des points. Un frisson parcourut le corps d'O'neil... Il aurait tout donné pour que ce moment dure quelques secondes de plus. Mais Dylan lança : 

:collins: « John, je… Je peux pas partir.»

Ces mots lui brisèrent le cœur, car lui aussi voulait que ce moment dure à jamais, tous les deux aussi proches, seuls, le temps était presque arrêter depuis 1 heure... aucun bruit, seulement 2 âmes... Une grande tristesse envahit John, oui, ils étaient sur le point de se séparer encore une fois, et peut-être même pour toujours... 
Non se dit John, non, elle est là, à coté de toi... Dylan était en boule, son front touchait ses genoux et ses bras couvraient son visage, on voyait juste sa crinière rousse... 

:john: « A quoi tu penses ? C'est juste un au revoir, au pire, si tu veux venir me voir au parloir, quand tu vas moins bien, je suis là et serai là pour toi Dylan, toujours, partenaire pour la vie. » John lui donna un léger coup de coude... « Et pense à toi, j'ai l'habitude des prisons... J'ai passé 4 mois dans une prison nord coréenne, ou la seule activité par jour était dessine-moi un mouton sur le dos...  Alors ici, pour moi c'est limite la belle vie... et je ne suis pas seul ! Tu es toujours avec moi, à chaque moment, tu es ici -il  désigne sa tête- et ici -John désigne son cœur. Oh mon dieu que je suis nul, tu dois me trouver tellement ringard ! Je suis désolé . Avec toi c'est plus compliqué de parler, et je pense que c'est pareil pour toi ? Bon, faut bien qu'un de nous deux se lance.» 

C'était plus la guerre pour lui, c'était le saut de l'ange maintenant, dans une toute petite charrette de foin, il était en panique totale, mais essayait de ne rien laisser paraître. Courage mon vieux, de toute façon tu n'as rien à perdre... se dit-il... Mais si, il avait tout à perdre : sa meilleure amie, sa partenaire et l'amour de sa vie. Il le savait bien, mais il devait en faire abstraction. Il se racla la gorge et sauta.

:john: « Personnellement, je ne sais pas comment parler aux femmes qui nous attirent, alors j'applique des stratégies de l'armée. Pour ma première expérience, j'ai un peu tout déballé dans une lettre comme un genre de "on fonce dans le tas", qui j'avoue est une des pires stratégies militaires. »

 Il lâcha un petit rire sans jamais quitter les yeux de Dylan.  

:john: « Elle était pas trop contente ! C'est vrai que ça fait lâche, je ne pouvais pas lui en vouloir et de toute façon, je ne pourrais jamais avec des aussi grands yeux verts. Ensuite, on a pu se voir face à face, on a discuté et tout s'est arrangé entre nous, enfin je crois... Et pendant tout ce temps, je n'avais qu'une seule envie, lui dire trois mots que je n'ai jamais prononcé et l'embrasser comme jamais j'ai embrassé quelqu'un, à ce niveau-là, je pourrais dire que c'est un vrai premier baiser. »


Dylan :

Ne pas entrer en contact physique avec Messiah. Elle retint un petit ricanement amer : aucune chance. Elle ne savait rien de lui. Le Hacker et elle s’était rencontrés via internet alors qu’elle enquêtait sur Gabriel, ou plutôt sur des sectes en tout genre. Ce qu’elle savait de lui ? Seulement ce qu’il voulait bien lui dire, et ‘Messiah’ était quelqu’un de très prudent, secret, bien avare sur ce qui le concernait. Il lui semblait pourtant que ce dernier en savait beaucoup sur elle et elle avait parfois l’impression qu’il l’observait par différents moyens… Elle aurait pu se sentir un peu trop stalkée, mais la curiosité et les attentions de cet ange gardien virtuel étaient plutôt touchantes. Elle avait bien essayé de le rencontrer en vrai, au début, mais il avait catégoriquement décliné. Parfois, elle avait le sentiment qu’il était une intelligence artificielle qui animait parfois son ordinateur.
Non, même si elle l’avait voulu, elle n’aurait eu aucun moyen de remonter jusqu’à lui, sans compter qu’il œuvrait déjà pour disparaître aux yeux de la société…
Dylan écoutait John, en fronçant légèrement les sourcils comme si cela pouvait l’aider à mieux comprendre ce qu’il entendait derrière son allusion de figures de cartes. Elle n’est pas certaine, mais derrière sa métaphore de la Reine, elle pense comprendre qu’il s’agit d’elle. Elle le regarde en coin, ses iris d’émeraude cherchant à capter ceux d’O’Neil.

:john: « Tu as confiance en moi ? »

Elle prend une brève inspiration. Elle avait ruminé, pendant tant de jours, et la veille elle lui aurait probablement craché au visage qu’elle ne pouvait plus lui accorder une once de confiance… Mais ça n’était plus le cas. Elle acquiesça gravement, d’un bref coup de menton, alors qu’elle préparait l’aiguille pour le recoudre.

:john: « J'ai jamais perdu un seul homme en mission, sauf par ma main... »

La mission Black-out, le dossier qu’elle avait découvert avec Miguel. Ce qui avait fait d’O’Neil l’homme qu’il était aujourd’hui. Il affichait une mine sombre. Comment imaginer ce qu’il pouvait ressentir, se demandait-elle, en l’observant, d’un regard grave et compatissant. Collins, de par son éducation et de par sa solitude, était une personne plutôt individualiste. L’empathie n’avait que très rarement eu sa place dans le quotidien de la jeune femme, et ne l’affectaient que les choses qui la touchaient personnellement… Elle développait pourtant cette empathie de jour en jour, parfois avec son oncle, mais souvent, sans s’en rendre compte, aux côtés de ses amis et collègues. Elle ne su quoi lui répondre, alors elle se concentra sur sa blessure.

:john: « La première fois que j'ai une infirmière aussi mignonne pour me recoudre… » Collins fronça les sourcils et ménagea sa délicatesse juste le temps de lui administrer une petite punition. « Aiiiie !!! Je rigole Dylan ! Je rigole ! » 

Elle le menaça de réitérer ses bêtises de son regard qu’O’Neil sembla recevoir 5/5. Pourtant, elle soupira pour s’accorder un fin sourire en coin qu’elle tâcha de garder pour elle en continuant les points. Il le savait, tout ce qui pouvait la rabaisser au statut de « femme » la mettait profondément en rogne. Une colère qu’elle avait hérité du climat familial injustement patriarcal et machiste. Le caractère de Dylan trouvait sa source avec son père, mais ça c’était une histoire qu’elle raconterait probablement bien plus tard…

:john: « 10 minutes... mmmh oui pour les préliminaires, mais avec toi je pense que je peux en avoir pour toute une vie ? Non ? » 

Elle laisse échapper un petit rire, de bon cœur. Même s’il plaisantait, cette remarque résumait pourtant bien le caractère de John : il était entier, extrême, intense et ne semblait avoir aucun goût pour la demi-mesure. Quand il désirait quelque chose, il l’obtenait, coûte que coûte. John était du genre à ne pas simplement étancher sa soif, il buvait jusqu’à l’ivresse, métaphoriquement et
littéralement… Dylan pouvait en attester, même si lors de ces soirées, elle n’avait pas été bien mieux que lui… Elle le voyait en épicurien, profitant des bonnes choses en excès et parfois, se retrouvait dans le portrait insatiable qu’elle se faisait de lui. Elle relevait son regard perçant et curieux vers lui, laissant planer cette impression qu’elle imaginait ce que pourrait bien donner leur tandem sur ce plan, se mordant légèrement la lèvre au passage. 

Un feu qui rencontrerait un tonneau de poudre…

 Elle se contenta malgré tout de tirer un peu plus sèchement sur l’aiguille, le regard de nouveau sur la blessure, et répondit : 

:collins: « Chaque homme a ses limites, Casanova… Et c’est pas comme ça que tu vas cicatriser… Tiens-toi tranquille, maintenant, c’est presque fini… » termine-t-elle d’une voix un peu plus douce.

:john: « Pour les autres filles je t'ai déjà dit que des plans cul ! Et je ne compte pas les revoir, bon sauf Sarah car on peut être amené à bosser ensemble. Mais je suis exactement comme toi Dylan, et je pense même qu'on est tous les deux des handicapés de l'amour ! » dit il avec un air amusé, qui lui fait froncer légèrement les sourcils. 

:collins: « Qui tu traites d’handicapée, l’éclopé ?... C’est peut-être aussi tout simplement par choix. Et maintenant, ça me rend inapte à ce genre de choses… J’ai pas une image très ragoutante du petit couple parfait. Du mariage, de bobonne à la maison et de Monsieur qui fait sa vie. » Elle finalise presque le dernier point quand elle ajoute dans un soupire : « C’est entre autre pour ça que je me suis toujours promis d’éviter ça comme la peste... »

Elle avait coupé le fil, à l’aide de ses dents, puis elle avait contemplé son oeuvre avec un petit air satisfait avant de remarquer que sa main était encore sur lui, la pulpe de ses doigts en contact avec la peau stigmatisée à de trop nombreux endroits pour être compté sur les doigts de la main. C’était là qu’elle lui avait dit, qu’elle avait ressenti l’incapacité de partir, de le laisser là. Et au regard qu’il lui lançait, elle comprenait que le sentiment été partagé. Quelle ironie, quelle injure : elle qui rejetait en bloc tous ces trucs fleur bleu à la con, voilà qu’elle se sentait l’héroïne d’une tragédie shakespearienne où l’issu était simplement fatal. Et c’était de sa faute à lui. Lui qui l’avait poussée à ouvrir la boîte de Pandore.

Peut-être qu’un instant, elle avait hésité, puis finalement, elle s’était résignée, se rasseyant pour mieux enfouir son visage entre ses genoux, à l’abri de ses bras. 
C’était dur. Et comment passer outre... 

:john: « A quoi tu penses ? » Elle reste muette. « C'est juste un au revoir, au pire si tu veux venir me voir au parloir quand tu vas moins bien, je suis là et serai là pour toi Dylan, toujours, partenaire pour la vie. » 

La tentation de faire la blague est trop grande. Le visage toujours enfoui entre ses genoux, on entend quand même sa voix s’élever de la masse rousse qui dépasse : 

:collins: « Et utiliser ton droit de visite conjugal… ? On sait tous les deux que la prochaine fois qu’on se verra… ça sera quand tu seras sorti… Par tes propres moyens ou… ou les pieds devants…» avait-elle murmuré. Elle ne pouvait pas revenir le voir, pour les mêmes raisons qu’elle devait se tenir tranquille et à l’écart…

John lui donna un léger coup de coude... 

:john: « Et pense à toi, j'ai l'habitude des prisons... J'ai passé 4 mois dans une prison nord coréenne, ou la seule activité par jour était dessine-moi un mouton sur mon dos... Alors ici pour moi c'est limite la belle vie... et je ne suis pas seul ! Tu es toujours avec moi, à chaque moment, tu es ici (John désigne sa tête)[/color=red] et ici [/color](il désigne son cœur.) » 

Elle avait levé le nez, légèrement, pour le regarder faire, et le regard qu’elle lui avait lancé semblait l’avoir parfaitement décontenancé car il ajouta : 

:john: « Oh mon dieu que je suis nul tu dois me trouver tellement ringard ! Je suis désolé. Avec toi c'est plus compliqué de parler, et je pense que c'est pareil pour toi ? Bon, faut bien qu'un de nous deux se lance. »

Elle pouffa un peu de rire, un rire vrai, spontané, alors qu’elle l’observait de ses yeux rieurs qui dépassaient de derrière ses genoux, elle nota sa prestation par un pouce vers le bas. Il se racla la gorge avant de reprendre. Son analogie de la stratégie militaire la fit sourire et plisser les sourcils car elle se demandait si finalement, il n’était pas pire qu’elle… Sa petite histoire la mettant en scène la faisait sourire, bien à l’abri derrière ses genoux, ses yeux de chat étant le seul miroir de ses émotions pour l’instant. 
Mais la suite la fit un peu déglutir.
Elle l’écoute insinuer de belles paroles auxquelles elle n’a jamais cru enfant, peut-être parce qu’elle ne les avait jamais reçus du seul homme qui compte aux yeux d’une petite fille… Elle l’écoute exprimer ce besoin impérieux de l’embrasser qu’il a réprimé et contenu depuis qu’elle est arrivée. Le temps semblait suspendu, gelé. Elle resta un moment à le fixer, en silence, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. Un instant et un silence si pesant et long qu’il sembla durer une éternité…

Puis, alors qu’il semble un peu dépité, baissant la tête en souriant, il n’a que le temps de dire : 

:john: « Décidément je suis vraiment nul avec t… » qu’il se retrouve avec une chevelure rousse sous le nez. 

L’impact avait été un peu rude, inattendu, réveillant peut-être sa douleur dans les côtes. Mais qu’était cette douleur à côté de la découverte de ce visage d’ange niché contre son torse, et de ce corps blottit contre lui, de ces bras qui semblaient s’accrocher désespérément à son cou dans ce qui semblait être une ultime étreinte ? Collins fermait les yeux et se mordait la lèvre pour retenir ses larmes et pourtant, en silence, elles se mirent à glisser sur ses joues pour finalement venir lentement imbiber le t-shirt de John…


John :

John était perdu : deux secondes avant, il y avait un silence gênant et d'un coup, Dylan était dans ses bras, blottie contre lui, à … pleurer... Elle pleurait dans ses bras, non c'est impossible, pas Dylan ! John avait touché le cœur de Dylan en plein dans le mille. Il n'avait pas fissuré sa carapace, il l'avait explosée. Elle était si fragile, si douce, si belle,... Il la serra contre lui. Les deux pires brutes du COPS étaient dans l'exacte opposé de ce qu'ils étaient, doux et vulnérables. Il voulut que ce moment dure une minute de plus ! Non ! Une éternité !
John dit d'une voix faible 

:john: « Hé Dylan ne pleure pas ! Je...je te promets de revenir vers toi quoi qu'il arrive.. »

Il lui releva le menton pour voir les grands yeux de Dylan, remplis de larmes. Il la serra de nouveau contre lui, ses yeux étaient humides, une larme coula... C'était la première fois que John pleurait dans sa vie d'adulte. Toutes les émotions de Dylan, son odeur, ses cheveux, ses yeux remplis de larme avaient aussi fracassé son armure. Ils étaient tous les deux mis à nu. Plein de mots se mélangeaient dans la tête de O'neil, mais les seuls qui avaient envie de sortir étaient :

:john: « Je t'aime »

Oui, il lui avait dit, il ne l'avait pas commandé, c'était son cœur qui avait parlé et uniquement lui.


Dylan :

Ça c’était passé en un éclair. Dylan avait finalement profité de ce moment de dépit où John avait baissé les yeux pour sortir de sa paralysie et se jeter contre lui dans une étreinte des plus poignantes. Le visage bien enfoui contre son torse, comme à l’abri des regards, ainsi lovée contre lui, elle se permit pour la première fois d’exprimer sa peur,sa tristesse, son affection... son déchirement, vulnérabilité. La joue contre son torse, elle pouvait entendre les battements erratiques de son cœur, peut-être à cause de la surprise de ce soudain élan qu’elle avait eu pour lui, ou le simple fait de l’avoir là, dans ses bras, dans ce qu’elle avait de plus pur et fragile... 
Dylan sentit les bras de John venir l’enlacer un peu plus fort, le goût d’une étreinte et d’un contact longtemps espéré...
Sa voix était faible, mais pourtant, elle l’entendit, lui demander de ne pas pleurer, lui promettre de toujours revenir vers elle, quoi qu’il arrive. Ce à quoi elle répondit, en reniflant, d’une voix toute aussi faible :

:collins: « Je... ne pleure pas... idiot... »

Elle le sentit lui relever le menton pour mieux plonger son regard dans le sien. Elle avait finalement ouvert ses paupières, dévoilant ses larmes sans aucune honte : elle lui permettait de voir ce que personne n’avait le droit de voir. A la place de son habituel regard de défi, il n’y avait que ce regard profond, peiné, triste, affecté... John la serra de nouveau contre lui alors qu’elle reniflait un peu plus, fermant de nouveau les yeux. 
Puis ses mains glissent délicatement de son cou sur ses joues râpeuses, ce visage qu’elle avait tant rêvé de baffer... Elle le prenait entre ses mains, comme si elle le découvrait pour la première fois, l’un de ses pouces effleurant sa joue, alors qu’elle grave cet instant dans sa mémoire. Elle dessine son visage, ses traits, du bout des doigts et de ses iris, s’imprégnant de cette vulnérabilité qu’elle ne lui avait jamais connu. Et voilà que les mots s’échappaient de ses lèvres. Ces trois petits mots qui n’ont de sens que lorsqu'on les dit avec le cœur. 

Collins reste là, silencieuse, le souffle court, le visage de John entre ses mains. Elle sait que c’est la dernière occasion pour eux... alors qu'elle approche son visage du sien, visant initialement ses lèvres, elle est brusquement stoppée par un message radio des COPS alors qu’un ultime centimètre semblait les séparer. 

Dylan se mord la lèvre, posant simplement son front contre celui de John : 

:collins: « ...je dois répondre »

A regret, elle se retire et se lève, et après avoir chassé ses larmes, elle répond au message radio : 

:collins: « Ici Collins, tout va bien... nous approchons de la salle des gardes du bâtiment A... bientôt prête pour l'extraction... »

Elle se mord la lèvre et lui fait de nouveau face en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle ne sait pas trop quoi lui dire...

:collins: « Je... On devrait... »

:john: "Ne t'inquiètes pas Dylan, je comprends... même si j'en ai très envie...  c'est pas le moment ni le lieu pour cela. Il faut qu'on retourne au poste de garde... La prison est trop calme et au moins, on n'est plus fâché ? N'est ce pas ? "

Ils ne pouvaient pas perdre trop de temps, pour leur sécurité, mais là où ils se trompaient tous les deux, c’est que c’était justement le moment où jamais... Même s’ils doutaient tous les deux de se revoir bientôt, ils étaient pourtant loin de se douter que le temps leur semblerait si interminable par la suite... Pour l’heure, ils sentaient qu’avec l’urgence de survivre, l’un comme l’autre semblait pourtant conscient qu’ils vivaient peut-être leurs premiers et derniers instants ensemble... Dylan acquiesça d’un fin sourire, qu’elle essaye d’avoir confiant mais qui apparaît un peu triste...
Oui, ils n’étaient plus fâchés...
Il s’était relevé, lui avait adressé un petit coup d’épaule, et du bout des doigts elle avait cherché à frôler les siens, comme pour exprimer quelques regrets mais d’un regard elle semblait assurer que ce n’était que partie remise. Il lui avait promis...
Puis elle avait lâché sa main et ils s’étaient remis en marche...

*
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John O'neil

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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyVen 17 Jan - 12:03

Salle des gardes 2
 

La salle de sécurité était vide, personne! Pour John le calme était agréable, il avait tellement l'habitude du bruit.
Dylan Verrouilla la porte de Sécurité. Elle inspecta les moniteurs reliés aux caméras, mais le bâtiment était toujours sans électricité. Elle pesta et frappa les écrans devant elle. John lui se contenta de faire le tour de la salle de sécurité, il y avait de la nourriture et de l'eau, dans la salle. Les gardiens avaient même des toilettes et des douches. Il savait que dans certaine prison les émeutes pouvaient durer plusieurs jours ou même plusieurs semaines. Ils avaient de quoi tenir... John continua à inspecter quand son regard se posa sur Dylan. Elle était belle en colère, ses cheveux rouges, son visage et ses courbes. John laissa son regard voyager sur les courbes de sa partenaire, tout en repensant au non baiser de toute a l'heure.


Dylan inspectait toujours la salle, pestant toujours contre l’absence d’électricité, comme si malmener les moniteurs allaient miraculeusement régler le problème.

:collins: « Bordel, mais qu’est-ce qu’ils glandent ?! Crois-moi, le rapport va être salé sur le suivi technique de cette prison ! »

Mais il fallait dire que les émeutes semblaient être plutôt monnaie courante, vu la salle préparée pour un petit siège... Dylan râle, en continuant de fouiller un peu, se penchant par moment sur les bureaux pour en observer le contenu. C’est là qu’elle le sentit, aussi étrange que ça puisse paraître. Elle coule un regard à John et remarque que ce dernier est occupé à surveiller ses arrières... Mais au sens littéral. Elle fronce les sourcils :

:collins: « Hé ! C’est ce que tu appelles assurer mes arrières, O’Neil ? » Elle croise les bras pour lui faire face, à la fois contrariée et amusée.


:john: "Ho euhhh non ce n'est pas ce que tu crois, y avait le baiser et...euh le bureau et je voulais voir si la prise des moniteurs était branchée..." Dylan leva un sourcille "Je suis si mauvais que ça? " Elle esquissa un sourire et acquiesça
"Désolé Dylan mais j'ai tellement rêvé de toi ces derniers jours que j'avoue que notre proximité dans le couloir m'a un peu chamboulé pour ne pas dire perturbé..."

C’était assez marrant de l’avoir vu aussi honnête et bavard, et d’un coup, ne pas assumer le regard qu’il avait eu pour elle. Elle sourit un peu, d’autant plus quand il s’excuse, expliquant son regard. Elle s’adosse au bureau le plus proche, les bras croisés, un air malicieux aux lèvres et une lueur féline dans le regard.

:collins: « Oh je vois... Et je peux demander quel genre de rêves ? »

:john: "bah déjà les rêves où on est que tous les deux... euh ce n'est toujours pas ce que tu crois... haha" il est un peu nerveux " Enfin je veux dire que tu conduis la voiture et moi je suis à côté, t'entendre parler, dire oui quand je le peu... cette période me manque!" John commence à sourire "Après il y a les rêves douloureux ou tu me fracasses avec une masse de 100 T, je me réveille à chaque fois en sueur avec des douleurs aux dos... et une forte culpabilité" John baisse le regarde, un peu gêné "Et les derniers rêves je pense que tu sais de quoi il s'agit... c'est comme ce qu'on a faillit faire dans le couloir tout à l'heure, mais on va plus loin"

Dylan l’observait tout en l’écoutant, un sourire d’abord amusé aux lèvres. A mesure qu’il lui livre ses rêves, son sourire se change en quelque chose de plus tendre, un sourire plus doux. Elle est touchée par cette soudaine gêne qu’elle perçoit chez lui, son coéquipier à belle gueule et grand clapet... Se rendre compte qu’elle peuple ses rêves la fait se mordre un peu la lèvre. Elle n’imaginait pas occuper une telle place dans les pensées de son coéquipier, et ce depuis autant de temps... Elle se dresse doucement sur ses pieds et s’approche un peu de lui, les mains derrière le dos.


:collins: « Hm... c’est étrange... » dit-elle avec un petit air faussement suspicieux. Quand il relève les yeux, elle ajoute en faisant une petite moue taquine : « Non, je me demandais juste où été parti Monsieur ´10 min pour les préliminaires et le reste pour une vie’... »
Elle lui sourit avec complicité et tendresse. Elle laisse passer un petit temps, avant de reposer son attention sur les moniteurs comme si l’électricité allait revenir subitement. « Tu... tu m’as manqué... Pour de vrai... même si je disais le contraire en arrivant... d’ailleurs... désolée pour tes couilles.» Elle lui coule un petit regard en réprimant un sourire...



John s'efforçant d'étouffer un éclat de rire "Ne t’inquiète pas pour mes couilles, elles sont toujours là!" Elle était de dos et avait pris là même position pour regarder les moniteurs... "Et en plus tu joues avec moi.... tu veux me punir ?" Non pour John c'était devenu un jeu, un jeu de torture pour lui... Il se contrôlait, mais pour combien de temps... Dylan était entrain de tout faire pour qu'il craque en 1er... Elle avait le contrôle total et ça devait l'amuser, (il faut que je reprenne la main absolument sinon je vais devenir fou...)
Dylan avait eu un regard différent et se mordait la lèvre plus souvent quand John avait le torse nue et la fixait... Elle veut la guerre elle va l'avoir!  John l'interpella "Dylan tu peux regarder dans le placard a coté de toi je pense qu'il doit avoir des t-shirt, j'ai encore un peu de sang sur celui-là" John était torse nue et regardait Dylan droit dans yeux.



Le rire... Qu’est-ce que c’était bon, ce petit moment d’insouciance, de complicité. Un peu comme avant... Il l’accuse de recommencer pour le punir et elle proteste en riant : « Mais... ! N’importe quoi, il faut bien surveiller les moniteurs...» Elle sourit et trouve encore un moyen de détourner le regard, en se mordant la lèvre. Ce n’était pas le moment. Ni le lieu. O’Neil l’interpelle, pour qu’elle regarde dans le placard pour lui donner un nouveau t-shirt car il avait encore une tache de sang. « Tu es hemophobe ou quoi ? Heureusement que les mecs n’ont pas leurs règles, tu serais en PLS à chaque fois que... »
Elle se retournait pour le découvrir torse nu, avec ce regard de prédateur qu’elle lui avait découvert récemment. Oh, elle a bien laissé son regard glisser sur sa peau, en se mordant légèrement la lèvre. Elle déglutit un peu et surprise, elle fronce les sourcils : « Mais... qu’est-ce que tu fous ?! Je te rappelle où on est ?... ah je vois. » Elle sourit, un peu plus taquine, en comprenant ce qu’il est en train de faire. «Je vois ce que t’essayes de faire... » Elle s’est approchée de lui, et, un sourire en coin, elle observe son torse et se paye même le luxe de laisser la pulpe de ses doigts glisser entre les cicatrices pour remonter jusqu’à... une petite gifle. Un regard de chat et elle lui tourne le dos. « Redescend sur terre, John... »


(Non mais cette femme jamais je vais la comprendre... elle m'énerve, toujours a chercher le contrôle, quoi que je dise elle a le dernier mot!)
John est partie chercher un t-shirt dans le placard, "Bon que des t-shirt bleu et y a pas ma taille super! bah tant pis je vais prendre la taille en dessous, c'est serrer mais je peu le porter. Il me rappel ceux que je portais avant." John lança un regard à Dylan "bon j'ai compris ne plus te regarder et ne plus essayer de te provoquer sinon baffe: j'ai mémorisé ! Tu es une énigme pour moi Dylan, tu te remets exactement pareil qu'avant pour me provoquer! Ah et peu être que tu ne le sais pas, mais ça te rend craquante le coup de la lèvre! Ensuite j'essaye de te rendre l'appareil pour pas te donner la main trop facilement et tu me repousses! Tu es une énigme pour moi Dylan Collins et crois moi je vais résoudre cette énigme!"



Collins l’observe du coin de l’œil, enfiler son nouveau t-shirt en râlant, ce qui la fait sourire en coin. Elle s’assied au bureau en croisant les bras, une nouvelle fois pour lui faire face. Le t-shirt trop petit est si près du corps qu’il semble dessiner à la perfection les épaules bien marquées de John, ce qui attire son regard. Elle l’écoute se plaindre, assurer qu’il a compris la mise en garde, et se promettre qu’il résoudrait l’énigme qu’elle représentait. Elle accorde un petit rire amusé quand il dévoile que se mordre la lèvre la rend craquante et presque instantanément, elle le fait de nouveau, sans vraiment le vouloir. Elle, une énigme ? Elle n’en avait pas vraiment l’impression... Qu’il pense qu’elle le repousse, ça ne lui plaît pas vraiment... certes elle l’avait déjà fait, mais là, c’était différent... Elle commence à trifouiller les pots à crayons :

:collins: «Et toi, tu ne me provoques pas peut-être ? ‘Oh, je rêve de toi, des fois on discute, des fois on se frappe mais bon des fois c’est cool, on s’envoie en l’air oh et tiens, regarde mon air de chien battu que je prends à Charly ! Et mince, mon t-shirt est trop petit !’ »



John écoute Dylan se plaindre... Le plan avait marché a 100 %, Dylan était une énigme oui sur certain plan, mais sur un autre non ! Elle partait au quart de tour sur la moindre pique.


:john:  "Tellement simple, calme toi Dylan, oui tu es une énigme sur beaucoup de point et c'est tant mieux, j'ai encore plein de choses à découvrir de Mlle Dylan Colins. Je sais que mon rôle de débile t'exaspère et t'amuse ! Parfois , mais te voir rire ou jouer la fausse énervée m'amuse. De passer pour un con au près des autres et  de t'arracher un sourire: je signe ou?"

John s'approche d'elle "Mais y a un truc que je peux te dire oui je rêve de toi et c'est vrai, nous deux au boulot, nous deux à se battre, à s'embrasser et à coucher... et suis sûr que tu vas aussi faire ce genre de rêve... Je ne sais pas, on est tous les deux dans une pièce fermé a double tour avec une table au milieu, 2 chaises renversé 2 placard, 1 salle de bain,..." John s'approche de plus en plus il n'est qu'a 2 mètre de Dylan "ensuite je m'approche de toi, et je commence à..." John embrasse Dylan, une main sur sa joue l'autre sur le droite de son bassin, il l'a colla contre lui et tant pis si elle le baffait mais il avait sentie que la situation était tendu et il ne voulait pas loupé un autre moment, c'était le moment pour eux.



Il y avait toujours eu ce jeu de pouvoir, du chat et de la souris entre eux, mais il semblait à Collins que ce petit jeu avait pris une nouvelle dimension depuis qu’ils s’étaient retrouvés... Alors qu’il lui dit de se calmer, avec son petit sourire fier de lui en plus de ça, elle ne peut pas s’empêcher de pointer son index vers lui en se redressant de son siège :  

:collins: « J’en étais sûre ! Tu prends plaisir à me faire gueuler c’est ça ?! Mademoiselle ?! Je...! » Mais il l’interrompt pour terminer ce qu’il avait commencé. Et il faut bien avouer que c’est adorable de se dire qu’il partait toujours à la chasse à son sourire. Il s’approche d’elle, et elle sent quelque chose de différent dans sa posture, dans sa présence, qui la fait légèrement reculer à mesure qu’il avance en parlant... et ce qu’il laisse sous-entendre. « John... J’ai mon arme de service... et je plaisante à peine... » Mais ça ne l’arrête pas. Il est maintenant si proche d’elle, qu’elle se sent subitement paralysée, acculée comme une proie, les mains sur le bureau, ne pouvant plus reculer. « John... » dit-elle à mi-voix, comme une dernière résistance, mais si faible qu’il ne l’a prend même pas en considération, sûrement a cause du regard qu’elle lui lance, ou de ses incisives qui la trahissent une nouvelle fois en se plantant dans sa lèvre... La main sur la joue de Collins , John attira son visage à lui pour l’embrasser, son autre main sur son bassin, comme pour ne lui laisser aucune échappatoire. Si elle l’avait repoussé ? Pas vraiment... En tout cas, pas immédiatement. Elle se sent répondre au baiser, de façon assez timorée, alors que ses mains remontent jusqu’à son torse. L’une d’elle serpente pour remonter jusqu’à sa joue et comme dans un dernier élan de résistance, elle lui administre une nouvelle gifle. Elle reprend un peu son souffle, en le dévisageant avec une lueur maligne et lubrique qu’il ne lui avait jamais connu dans le regard. Ce qu’elle aimerait lui dire ? Qu’il n’a pas intérêt de mourir. Que ce n’est pas le moment. Et pourtant... pourtant elle sent que ce désir ce fait pressant et urgent, parce que si rare... parce que devant eux, il ne restait plus que des paramètres inconnus... Collins retire son arme de service qu’elle pose sur la table... et attrape O’Neil par le col pour l’attirer à ses lèvres...



John avait le souffle coupé, il n'avait que quelque seconde pour reprendre son souffle, avant que ses lèvres ne reviennent au contact de celle de Dylan! C'était passionné, il l'embrassait comme jamais il n'avait embrassé quelqu'un. De l'amour, de la passion, de l'interdit même... Tous les sentiments qu'il avait gardé au fond de lui s'exprimaient!  Ses mains qui étaient sur les hanches de Dylan caressaient sa peau, mais il sentit que leur sentiment devenaient plus sauvage, plus animal! Il laissa glisser ses mains jusqu’à ses cuisses, les agrippa avec force pour porter Dylan et la plaqué contre lui. La passion était terminé, ils étaient entré dans un danse d'amour tribal... Dylan avait agrippé John avec ses jambes, elle ne voulait plus qu'il s'éloigne...Elle l'avait, elle le gardait maintenant! John lui avait avec sa main droite balayer le bureau devant lui pour faire de place et posé Dylan dessus. Elle lui avait tirer les cheveux en arrière pour avoir plus facilement accès à son cou. Ses crocs c'était planté dans la nuque de John, un frisson intense le traversa, qui fut aussitôt remplacer par un grognement de douleur... Dylan avait labouré son dos a coup d'ongle et de griffe. John lui retira son débardeur, sa bouche voulait maintenant gouter sa peau, il embrassa, souffla et mordilla... Il descendit le long de son cou, pour se retrouver sur le torse de Dylan et pour finir sur le Nombril, il voulait continuer mais quelque chose attira son regard...
(oh non putain pas maintenant) "merde Dylan regarde!" il pointait les écrans qui c'était allumé pendant ce moment de "laisser-aller", il y avait une foule de prisonnier qui se dirigeaient droit vers eux. "Merde, il faut sceller les portes vite!" John sauta sur le bouton fermeture, mais il était trop tard et une vingtaine d'hommes étaient rentre dans la dernière pièce. Heureusement que Dylan avait verrouillé les portes du centre de garde. Ils étaient protéger, mais pendant combien de temps. Les vitres aussi résistantes soient elles n'allaient pas résister longtemps au 20 détenu présent. Il fallait à tour prix les empêcher de partir!

**
*


Avide, Dylan pressait son corps contre celui de John jusqu’à ce qu’elle sente ses mains agripper le dessous de ses cuisses, l’invitant à venir nouer ses jambes autour de sa taille. Il y avait eut pourtant quelque chose de précieux dans ce premier baiser, de touchant, et puis bientôt ce n’était plus suffisant... La gifle avait alors peut-être éveillé quelque chose de plus primitif, bestial... Au diable, les principes. Au diable, le danger. Au diable, toutes les excuses du monde. Ils s’embrassaient tous les deux avec fougue sans jamais pouvoir étancher cette soif, leurs mains se baladaient avec empressement, osant les limites de la décence. Ils semblaient tous les deux se libérer d’une frustration bien trop longtemps étouffée... Les mains de Dylan s’étaient glissées dans les cheveux de John pour les tirer par poignées, pour mieux offrir sa gorge à ses lèvres puis ses incisives, marquant sa peau par endroits de délicieuses morsures, des stigmates dont il garderait un bien meilleur souvenir que celles qui recouvraient son dos...
John s’était montré des plus entreprenants, venant reposer les fesses de Collins sur un coin du bureau qu’il débarrassa d’un rapide revers de bras, il lui ôtait maintenant son haut d’uniforme alors qu’elle venait de le délester de son t-shirt flambant neuf. Elle laissait glisser ses iris verts sur la peau déjà marquée de John, accompagnant son regard avec la caresse de ses mains. Elle sentait le relief des cicatrices sous la peau sensible de ses doigts, et si l’instant fut d’abord doux et la caresse délicate, elle ne tarda pas à redevenir plus impérieuse et sauvage. Ses ongles se plantèrent dans la chair de l’ex-soldat, comme pour lui laisser le souvenir impérissable d’une bataille qu’il avait tant désiré livrer, lui arrachant quelques grognements de douleurs. Peut-être pour la punir, il avait taché de rendre ses lèvres insaisissables à chaque fois qu’elle avait cherché à les conquérir de nouveau, signant alors son forfait d’un sourire espiègle que la rousse finit par punir d’un pincement de la peau fine de ses côtes, lui rendant son sourire dans un mordillement de lèvre. Il semblait passer outre la douleur parasite de ses côtes et de sa récente blessure. Leurs regards respectifs s’étaient faits si intenses que la raison n’avait ici plus du tout sa place. D’un geste fluide et vif, Collins s’était débarrassée de son débardeur, dévoilant comme dernier rempart à sa poitrine une brassière tactique qui n’enlevait rien à ses charmes... Du moins, c’était ce que le regard de John semblait lui laisser entendre... Il avait ce regard de petit garçon au matin de Noël, qui découvrait au pied du sapin ce qu’il avait tant espéré... Elle l’attrapa par le menton, un peu fermement, pour obtenir ce baiser qu’elle avait voulu lui prendre plus tôt mais il ne tarda pas à abandonner ses lèvres pour venir honorer son cou, puis son torse, et tel un serpent, louvoyer jusqu’à son nombril, arrachant à Dylan quelques soupires... et puis...

Et puis plus rien.

:john: « Merde, Dylan, regarde ! »

Un peu frustrée, elle avait rouvert les yeux pour suivre son index pointé vers les écrans qui s’étaient rallumés. La tension était partie comme elle était venue. La rousse jura, sautant sur ses pieds pour aider John à sécuriser la salle. Ils s’étaient montrés négligents, tous les deux...
Malheureusement, ils ne furent pas assez rapides pour condamner l’accès au couloir menant à la salle des gardes, ce qui ne leur laisse plus qu’un dernier rempart... ils étaient protégés mais pour combien de temps ? Dylan enfila son débardeur et son haut de COPS et enfila de nouveau son holster comme on enfilerait une seconde peau. Il lui semblait d’un coup qu’elle récupérait un ancien membre fantôme.
Il semblait à Collins qu’elle était encore étourdie par les décharges d’hormones, mais elle reprit vite le contrôle de ses moyens pour procéder au mieux. Ils devaient gagner du temps pour que la cavalerie arrive... si la cavalerie arrivait à temps...
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John O'neil

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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptySam 25 Jan - 0:08

Une vingtaine de prisonniers étaient dans la pièce en dessus et essayaient de forcer les barreaux. Heureusement pour Dylan et John, aucune chance qu'il arrive a passer par là sans un fer à decou... "Oh non le fer de l'atelier de Métallurgie!" Il était déjà la! Voila ce qui avait occuper les prisonnier pendant si longtemps. Ils avaient traversé 2 blocs pour pouvoir récupérer le fer à découpe, pour ensuite le ramené ici! Le tout en traversant des quartiers de gang rivaux. Mais par chance, John s’aperçut que la plupart des prisonniers présent étaient blesser, leur quête n'avait pas été de tout repos!

:john: "Dylan je c'est pas si tu as remarqué le fer mais on va avoir un problème dans quelque minute... Ils sont 18, dont 12 blesser le reste est plus ou moins en forme! J'ai vu qu'on avait quelque tonfa et 2 tasers avec quelques munition sur le bureau au fond de la pièce. Le problème, les tasers n'ont qu'une cartouche par chargeur, les tonfa contre 20 prisonniers: aucune chance! Et on est que 2, dont moi qui suis blessé et sans armure mais tu as ton arme! Il te reste combien de munition?
Pour moi Dylan le seul moyen c'est de les retenir le plus longtemps possible. Pour que les renforts viennent nous sauver!
Je pense que j'ai un plan... Les tasers on peu les utiliser pour essayer de court-circuite le fer a découpe en dedans! Après je ne sais pas si cela peu marcher... On peut gaspiller de précieuse munition. Tu en pense quoi ? On à bien 15 min le temps qu'il découpe 3 ou 4 barreaux pour passer! Je ne pense pas que cela suffise au gardien pour venir nous aider!"


John n'avait pas perdu la main en prison il c'était même améliorer pour repérer les sorties, les armes,... Être en prison pour un flic c'était un combat pour la survie tous les jours. Et connaitre et repérer les atouts dans une pièce était un atout qu'il avait appris à maitriser.
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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyLun 27 Jan - 22:59

RP Prison (Dylan & John) (En construction) 3746695378 "Dylan, je sais pas si tu as remarqué le fer, mais on va avoir un problème dans quelques minutes... Ils sont 18, dont 12 blessés, le reste est plus ou moins en forme ! Tu n'as pas d'arme et j'ai vu qu'on avait quelques tonfas et 2 tasers avec quelques munitions sur le bureau au fond de la pièce. Le problème, les tasers n'ont qu'une cartouche par chargeur, les tonfas contre 20 prisonniers : aucune chance ! Et on est que 2, dont moi qui suis blessé et sans armure..."

:collins: "Et ça c'est quoi ?! Un truc pour percer les oreilles, O'Neil ?!" rétorqua la rouquine, son flingue à la main, sorti de son holster, alors qu'elle lui coulait son habituel petit regard, en levant un peu les yeux au ciel, comme si la situation n'était pas suffisamment dramatique pour se permettre ce genre de petite réflexions...


 :john: "Mais tu as ton arme ! Il te reste combien de munitions ?"


:collins: "Un chargeur entamé..." Elle sort le chargeur pour en vérifier le contenu et grimace avant de le réinsérer à sa place dans un bruit caractéristique qui la faisait toujours frissonner d'excitation. "5 balles... 6 en comptant celle dans la chambre de tir..."

Autant dire que si elle ne s'appliquait pas comme à la fête foraine pour faire péter deux ballons à la fois, 6 balles c'était trop peu... Mais John était imperturbable et un instant, Collins admira son sang-froid et son adaptation à son milieu carcéral. Elle se mordit un peu la lèvre, frustrée qu'elle avait été de cette petite douche froide alors qu'ils avaient tous les deux cédé à leurs pulsions respectives. Elle ne pouvait que saluer la rapidité et l'efficacité de John : c'était un homme d'action, impulsif, qui agissait avec son cœur et ses tripes plus qu'avec sa tête. Une tête brûlée qui ne manquait pas d'adaptabilité... 

:john:  "Pour moi Dylan, le seul moyen, c'est de les retenir le plus longtemps possible. Pour que les renforts viennent nous sauver. Je pense que j'ai un plan... Les tasers, on peut les utiliser pour essayer de court-circuiter le fer à découper en dedans ! Après, je ne sais pas si ça peut marcher... On peut gaspiller de précieuses munitions. Tu en penses quoi ? On a bien 15 min le temps qu'il découpe 3 ou 4 barreaux pour passer ! Je ne pense pas que cela suffise au gardien pour venir nous aider..."

:collins: "On n'a pas vraiment beaucoup d'option... On peut peut-être obtenir une explosion, avec un amas de batteries et une balle bien placée, mais... c'est une solution de dernière chance..." Elle activa sa radio pour s'adresser à l'équipe envoyée pour son extraction : "Ici Collins, ça dégénère. On s'est barricadé dans la salle des gardes, mais les défenses ne vont pas tenir longtemps..."

Son message semble mourir sans retour, elle douta même qu'il ait trouvé son destinataire, un moment... Peut-être que ça allait se jouer seulement entre eux... Son arme à la main, elle s'en remettait à son collègue, preuve que sa confiance en ses compétences martiales ne l'avait pas désertée.

:collins: "John... Dis-moi ce que tu veux que je fasse..."
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John O'neil

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MessageSujet: Re: RP Prison (Dylan & John) (En construction)   RP Prison (Dylan & John) (En construction) EmptyLun 10 Fév - 14:23

:john: "Déjà je pense que si tu arrives à collé 1 ou 2 balles dans le poste à souder on gagnerait du temps! Ensuite je ne sais pas, il faut fouiller la pièce pour voir si on ne peu pas trouver des choses utile. Tu as aucun retour de ton message radio?"

Dylan avait répondu négativement d'un mouvement de tête. Leur situation était désespérer, John entendit le 1 er barreau tomber au sol, la découpe du métal était plus rapide qu'il l'aurait cru...

:john: "Dylan vite! Dégomme moi ce fer a découper!"

John fouilla chaque recoin de la pièce, chaque tiroir. Il ne trouva rien d'utile à part des barres de céréales et un peu d'eau. Il y avait bien quelques piles mais rien de bien utile. En allant fouiller l'autre pièce, une salle de bain qui faisait aussi office de toilette. John remarqua que la porte était plus lourd, et qu'il y avait une serrure électronique pour la fermé. La pièce de la dernière chance, si Dylan se loupe ou si les prisonnier entrait dans la salle leur dernière chance était de s’enferme dans cette salle pour espérer gagné du temps jusqu’à l'arriver des renforts.

:john: "Dylan j'ai trouvé peu être la solution si jamais notre plan A ne marche pas."

John commença a rassembler ce qu'il avait trouvé pour le mettre dans la salle d'eau. Il prit aussi la clé de contrôle pour évité une évasion massive. Dylan elle était en position de tire. Elle n'avait que quelque balle dans son chargeur... Leur situation était désespérer mais John espérait que les renforts ne soient pas très loin.
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