[PV Dos Santos & Collins] Falling Stars

Voyou : On... on nous a dit d-de maintenir leur copine là... et...et.... et de les occuper 20 minutes avant de fuir par l'arrière...


Collins fronçait les sourcils, coulant un regard circonspect à son collègue : elle ne comprenait pas. Qui était ce "On", et pourquoi avoir demandé de maintenir les otages ici pour les occuper une vingtaine de minutes avant de s'enfuir par l'arrière ? C'était louche, et Collins n'était visiblement pas la seule à renifler cette "merde", vu le regard que Miguel lui rendait.

Elle avait bien prit note de son état, et bien que pragmatique et consciente qu'il n'y survivrait probablement pas, Collins ne pouvait cependant pas se résoudre à simplement le laisser s'en sortir aussi facilement -ou peut-être qu'aujourd'hui, elle avait besoin d'un miracle pour se convaincre qu'elle était une bonne personne ? Qui sait... 
Elle aurait voulu lui poser d'autres questions et Miguel aussi sans doute, mais elle lui intima de privilégier le repos, en posant sa main sur l'avant-bras du latino. 

S'il existait une infime chance pour que le voyou s'en sorte et puisse ensuite balancer et faire lumière sur cette histoire, alors c'était bon à prendre. Dylan n'était pas une tueuse, toute aussi féroce qu'elle pouvait se montrer, et consciente d'être flic avant tout, elle entendait faire son job de la façon la plus droite et propre. La dignité, chez les Collins, c'était quelque chose...
Tâchant de bien compresser la plaie de l'homme, Dylan cherchait à le stimuler pour le garder conscient, lui attrapant la main pour éviter de le perdre le temps que les secours arrivent. Il y avait le jeune homme qu'elle avait stabilisé, et puis il y avait lui qui semblait avoir un pronostique vitale largement engagé... 


 "Ok, concentre-toi sur ma voix maintenant, et n'essaye pas de parler... Essaye de garder les yeux ouverts et de ne pas t'endormir... Juste entre les deux, c'est important... J'passe une sale journée, et j'ai pas envie de te laisser crever... Et j'suis sûre que t'as pas envie non plus. Vas falloir t'accrocher. EH ! Reste avec nous, n'oublie pas : un endroit juste entre les deux, à la limite de la conscience... Je reste ici jusqu'à ce que l'ambulance arrive et qu'on se charge de toi... J'espère que tu t'en souviendras, quand je viendrai te voir à l'hosto..."

Elle fit un signe de tête à Miguel en s'adressant à lui :

 "J'vais faire ce que je peux jusqu'à l'arrivée de l'ambulance... Blitz : j'le sens pas trop, ça pue cette histoire... Pourquoi chercher à gagner du temps comme ça ? Ils devaient connaître les petits amis des otages... Mais où sont les autres ? La sécu ? Le butin ?..."

J'vais faire ce que je peux jusqu'à l'arrivée de l'ambulance... Blitz : j'le sens pas trop, ça pue cette histoire... Pourquoi chercher à gagner du temps comme ça ? Ils devaient connaître les petits amis des otages... Mais où sont les autres ? La sécu ? Le butin ?.

Miguel ne connaissait que trop bien cette méthode , pour preuve il l'avait parfois vu excecuté lorsqu'il s'était acoquiné avec les membres du 18th .

Je pense que le butin n'est pas à prendre en compte dans l'équation

Il s'était mit le plus proche possible de sa collègue pour parler de çà, néanmoins étant filmé et écouté à cause de l'équipement du COPS de celle ci, il ne pouvait parler qu'à demi mots.

L'avantage d'avoir grandit dans un quartier rempli de délinquant c'est que tu entends parler des petites combines et parfois , lors de gros coup, il est impératif qu'une bande rivale ne soit pas dans les environs à fouiner où à chercher la merde. Peut-être est-ce la même chose ici. En prenant leur copine en otage ils pouvaient être sûr de les retenir suffisamment longtemps pour faire un deal ou un autre truc illégal et empiétant peut être sur le marché de cette bande. Malheureusement pour eux, nous étions plus proche que prévu... néanmoins tu soulève un point important ... où sont les autres et surtout où est la sécurité ? Il nous faudra nous renseigner dessus ... si on arrive a avoir accés a Central ...

Les sirènes de l'ambulance se stoppèrent devant l'entrée de l'établissement

Alors ? La marche à suivre, t'as une idée ?

"Je pense que le butin n'est pas à prendre en compte dans l'équation."

Derrière le masque, Dylan leva un sourcil interrogatif : comment ça ? Miguel semblait savoir quelque chose qu'elle ignorait. Il s'était rapproché d'elle, mais il semblait chercher un peu ses mots, ce qu'elle interpréta comme une façon de ne pas pouvoir en dire trop, probablement à cause des personnes présentes, ou encore à cause de la caméra qui tournait. Collins tâcha de lire entre les lignes, écoutant son ami et collègue d'une oreille attentive.

"Alors ça ne serait qu'une diversion... ? L'assistante attire l'attention ailleurs pendant que le magicien fait son tour..."

"Malheureusement pour eux, nous étions plus proche que prévu... néanmoins tu soulève un point important ... où sont les autres et surtout où est la sécurité ? Il nous faudra nous renseigner dessus ... si on arrive à avoir accès à Central ..."

Collins acquiesça silencieusement, balayant les environs du regard. Elle avait presque oublié ce petit détail, avec la décharge d'adrénaline : ils ne pouvaient pas accéder à Central pour le moment... Peut-être qu'ils allaient avoir besoin de refiler leur affaire, ou bien dialoguer avec quelqu'un là-bas. Dylan fut immédiatement contrariée quand elle repensa aux conditions de l'arrestation de son partenaire et de cet épais brouillard sur cette histoire. Peu importe ce qu'il avait fait, ça devait être suffisamment grave pour que Central soit en ébullition et déploie des méthodes aussi féroces...

"Alors ? La marche à suivre, t'as une idée ?"

"T'as raison... J'vais appeler Hawkins : peu importe ce qui se passe en ce moment... avec Red. On fait notre job, putain, ils peuvent pas nous interdire ça. J'expose la situation, et j'vois ce qu'il en est. En attendant, on peut toujours interroger les gars et leurs copines, et j'espère bien que celui-là va s'en sortir et se montrera coopératif à son réveil... "

Elle balaya la pièce du regard, à la recherche de caméra de surveillance :


"Faudrait voir si y'a des caméras de surveillance et ce qu'on peut en tirer... Et enfin, on devrait jeter un coup d'oeil à l'issu qu'ils devaient emprunter : il y a peut-être un véhicule, un complice où je ne sais quoi qui pourrait se trouver là. T'en penses quoi ? "

Dans le doute, on ne sera pas trop de deux, suis moi.

Dans la foulée, Miguel enjamba les débris du a la fusillade et se dirigea d'un pas décisif vers la sortie arrière de la banque qui ne s'empruntait que dans le petit espace devant l'entrée du coffre. Miguel ouvrit brusquement la porte et sorti l'arme au poing... personne... Il n'y avait rien d'autres que la ruelle mal odorante qui passait à gauche et à droite de la sortie , mais pas un chat, que de vieille poubelle pourri ...

MERDE !



////MESSAGE DU MJ /////

Faites tout les deux un jet de perception / instinct de flic

Le membre 'Dylan Collins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'D10' : 6, 5, 2

MJ :

Dans la ruelle , Miguel ne remarque rien de très intéressant. Néanmoins Collins, en arrivant, tu remarques deux choses, la première est la présence de plusieurs mégot de cigarette près de trace de pneu et le deuxième est la présence d'un sac de fastfood jeter dans la ruelle mais dont l'aspect est très recent. (à peine abîmé) . En y jetant un coup d'oeil tu vois qu'il restait max de frite et qu'un burger a été a moitié mangé seulement. Le sachet est a peine tiède. Tout semble indiquer à la jeune agent du COPS que quelqu'un devait attendre ici depuis plus d'une heure et était partie subitement.